Bonjour à tous
Faute de temps pour faire une recherche correcte, quelqu'un pourrait-il me dire quelles etaient les unités francaises engagées dans les combats entre l'Aisne et le camp de Sissonnes en Octobre - Novembre 1918 ?
Nathalie
Camp de Sissonnes 1918
- vincent le calvez
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Re: Camp de Sissonnes 1918
Bonsoir Nathalie,
Voici un début de réponse en lisant l'historique du 28e RI pour octobre 1918 (copier-coller de l'historique mis en ligne sur le site de R. Meunier) :
Le 12 octobre, avant le jour, elle est reprise. L'ennemi a commencé son mouvement de repli et les quelques nids de mitrailleuses laissés dans le bois sont capturés. Tout le régiment passe sur la rive nord de l'Aisne. La poursuite continue : le bataillon Barbaud, en première ligne, enlève les centres de résistance de l'Edmond, de la ferme du Temple, du bois de l'Enclume et du bois du Carrefour, pour venir occuper, en fin de journée, la tranchée Vileiki,
à l'est de Berrieux, réalisant ainsi une avance,de près de 12 kilomètres.
Le 13 octobre, l'objectif final à atteindre est la route Sissonne - La Selve. Le bataillon Barbaud, toujours en tête, trouve au bois de l'Échelle une vive résistance, qu'il réussit à vaincre, après quatre heures de rude combat, grâce aux manœuvres débordantes habilement menées, à. la ténacité et à l'élan des poilus stimulés par le succès des attaques précédentes. La compagnie Brochu se distingue spécialement dans cette lutte pied à pied.
À 19 heures, le bataillon Barbaud est arrêté à 1.500 mètres de son objectif final ; l'ennemi s'est fortement retranché, des feux de mitrailleuses très nourris et un violent barrage empêchent toute progression.
Le 14 octobre, le bataillon Fages, en soutien, reçoit l'ordre de prolonger la ligne à l'est en prenant comme objectifs le Petit-Simon-le-Grand et le bois des Vuides-Granges. Le mouvement commence avant le lever du jour; la cote 120 est enlevée rapidement, la progression devient ensuite pénible à cause des feux boches qui prennent le bataillon de face et sur son flanc gauche. Le 15, dans la soirée, le bataillon Fages tient les bois au nord du
Petit-Simon-le-Grand et a pris pied dans la tranchée de la Dobroudja.
Le 16 octobre, il se porte de nouveau à l'attaque; mais, fortement pris à partie par les mitrailleuses allemandes, il ne peut progresser que de 200 mètres. A 15 heures, l'ennemi dirige une forte contre-attaque sur la gauche du bataillon ; une lutte corps à corps s'engage
pendant laquelle le sergent Chevallier se distingue par son courage et son énergie. Le bataillon a subi de lourdes pertes mais maintient ses positions. Au cours de ces trois jours de combat, le bataillon Fages a fait preuve d'une énergie et d'une endurance au-dessus de tout
éloge ; l'adjudant Aubert et le caporal Chemin se sont particulièrement distingués.
Le 119e RI est également présent dans le secteur.
Bien cordialement
Vincent
Voici un début de réponse en lisant l'historique du 28e RI pour octobre 1918 (copier-coller de l'historique mis en ligne sur le site de R. Meunier) :
Le 12 octobre, avant le jour, elle est reprise. L'ennemi a commencé son mouvement de repli et les quelques nids de mitrailleuses laissés dans le bois sont capturés. Tout le régiment passe sur la rive nord de l'Aisne. La poursuite continue : le bataillon Barbaud, en première ligne, enlève les centres de résistance de l'Edmond, de la ferme du Temple, du bois de l'Enclume et du bois du Carrefour, pour venir occuper, en fin de journée, la tranchée Vileiki,
à l'est de Berrieux, réalisant ainsi une avance,de près de 12 kilomètres.
Le 13 octobre, l'objectif final à atteindre est la route Sissonne - La Selve. Le bataillon Barbaud, toujours en tête, trouve au bois de l'Échelle une vive résistance, qu'il réussit à vaincre, après quatre heures de rude combat, grâce aux manœuvres débordantes habilement menées, à. la ténacité et à l'élan des poilus stimulés par le succès des attaques précédentes. La compagnie Brochu se distingue spécialement dans cette lutte pied à pied.
À 19 heures, le bataillon Barbaud est arrêté à 1.500 mètres de son objectif final ; l'ennemi s'est fortement retranché, des feux de mitrailleuses très nourris et un violent barrage empêchent toute progression.
Le 14 octobre, le bataillon Fages, en soutien, reçoit l'ordre de prolonger la ligne à l'est en prenant comme objectifs le Petit-Simon-le-Grand et le bois des Vuides-Granges. Le mouvement commence avant le lever du jour; la cote 120 est enlevée rapidement, la progression devient ensuite pénible à cause des feux boches qui prennent le bataillon de face et sur son flanc gauche. Le 15, dans la soirée, le bataillon Fages tient les bois au nord du
Petit-Simon-le-Grand et a pris pied dans la tranchée de la Dobroudja.
Le 16 octobre, il se porte de nouveau à l'attaque; mais, fortement pris à partie par les mitrailleuses allemandes, il ne peut progresser que de 200 mètres. A 15 heures, l'ennemi dirige une forte contre-attaque sur la gauche du bataillon ; une lutte corps à corps s'engage
pendant laquelle le sergent Chevallier se distingue par son courage et son énergie. Le bataillon a subi de lourdes pertes mais maintient ses positions. Au cours de ces trois jours de combat, le bataillon Fages a fait preuve d'une énergie et d'une endurance au-dessus de tout
éloge ; l'adjudant Aubert et le caporal Chemin se sont particulièrement distingués.
Le 119e RI est également présent dans le secteur.
Bien cordialement
Vincent
Site Internet : Adolphe Orange du 28e RI http://vlecalvez.free.fr
En ce moment : le 28e RI à Sissonne en octobre 1918 http://vlecalvez.free.fr/nouveaute.html
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