Xon-Lesmenils

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FAB1
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Re: Xon-Lesmenils

Message par FAB1 »

Bonjour,
Quelques précisions sur les combats du Xon du 13 au 18 Février 1915 dans le livre "Quatre années de commandement" du Général Dubail à partir de la page 73 consultable en ligne sur BNF, Gallica numérique.
Salutations
FABRICE
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jef52
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Re: Xon-Lesmenils

Message par jef52 »

Bonjour tout l' monde,
En février 1915, le 232 est aussi sur le Xon, donc des détails consultables sur le JMO. Si dans vos documents respectifs vous trouvez des références au 232, je suis preneur, merci d' avance.
Amicalement,
Jef
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
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e-Storial
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Re: Xon-Lesmenils

Message par e-Storial »

Bonsoir
Pour commencer, quelques photographies des lieux qui semblent être quelque peu délaissés, voire abandonnés en dehors d'un périmètre restreint autour de la croix . Plus aucune vue sur le Froidmont, son vis à vis. A peine une trouée vers la vallée de la Seille est-elle encore perceptible. Vers la vallée de la Moselle ce n'est guère mieux et il faut presque se retourner complètement pour apercevoir le Bois le prêtre. Des déblais en abondance encombrent le plateau… Un panneau indicatif relate les combats mais met surtout l'accent sur la mort du capitaine Cochin.
Le texte du panneau d'information
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Le capitaine Jacques Cochin
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Photographie d'un poste de communication
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Le plandes tranchées
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La croix
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Vue sur le Bois le prêtre et le village de Norroy les Pont-à-Mousson (attention: le hameau de Norroy dont il est question dans les combats se trouve dans notre dos)
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«La loi n'y entend rien, c'est affaire de coeur». André Bellard, initiateur en 1921 de l'association dites des "Malgré-nous" et destinée aux soldats lorrains.
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e-Storial
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Re: Xon-Lesmenils

Message par e-Storial »

Voici quelques lettres écrite par le frère du capitaine Cochin annonçant la mort de son frère Jacques.
Je ne peux ici que penser a ce qu'écrivait Claude Chanteloube dans son post 72179: « l’idée de la rédemption par la douleur ou la mort était sans arrêt évoquée » - pages1418/forum-pages-histoire/Generali ... 9717_1.htm -

Source Gallica
Titre : Le Dieu allemand. T. 5 / Denys Cochin
Auteur : Cochin, Denys (1851-1922)
QUELQUES LETTRES DE GUERRE
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5608406s

Lieutenant de vaisseau Jean COCHIN. - à propos de la mort de son frère, le capitaine Jacques Cochin.

Paris, 19 février 1915. — Cher vieux Charles (M. Charles Charpentier). — Nous pouvons nous donner la main et pleurer ensemble. Mon frère Jacques vient d'être tué glorieusement au combat de Norroy, le 14 février, en chargeant à la tête de sa compagnie, qui a ouvert l'assaut. Il avait poussé les Boches jusqu'au village, pendant que les deux bataillons de renfort restaient accrochés à 1.500 mètres en arrière, et on n'a retrouvé son corps que trois jours après, quand on a repris ce village. Pourquoi Dieu prend-il ceux-là et pas nous? pourquoi toujours les meilleurs et les plus utiles pour le sacrifice ? Vous pensez si ce glorieux exemple augmente ma hâte de repartir. Je suis honteux d'être encore ici, et pourtant la croix de ma pauvre mère et de mon père est trop lourde pour eux. Quelle chose affreuse de la rendre plus lourde encore ! Je m'arrangerai au moins pour qu'ils me croient toujours au dépôt. Adieu, cher vieux. Quelle épreuve affreuse, et que les risques et le cafard sont peu de chose à côté de l'angoisse d'une mère qu'on est seul à consoler …

Paris, 21 février. — Madame (Mme Firmin-Didot). — Comme vous êtes bonne, en ce premier jour de si profonde douleur, de penser à la nôtre. Il n'en est pas de plus grande. Le coup a porté, malgré tant de risques et de craintes, comme si rien ne l'annonçait. Et pourtant Jacques n'est pas à plaindre. Il est entré dans l'éternité, en pleine jeunesse, par la porte triomphale du sacrifice complet. Il y a bien des façons de se faire tuer à la guerre, il a choisi la plus libre et la plus noble. Il a accepté la mort une première fois en quittant son état-major, où il pouvait rester en toute conscience et servir honorablement; et une seconde fois, dans cette charge de Nprroy, où il a poussé à fond, enlevant sa compagnie jusqu'au village, tandis que le reste des deux bataillons se laissait accrocher à moitié chemin. Et le sacrifice ainsi accepté, les yeux ouverts, était le plus grand qu'un homme puisse faire, celui d'une vie utile et heureuse, bien gagnée par des années de travail, la joie de mener à bien ses travaux, de voir grandir ses enfants, la ten- dresse de Marthe. Il a donné tout cela pour son pays, avec cette fermeté généreuse que seule la foi peut donner. Mourir ainsi n'est pas mourir. A ceux qui sortent ainsi de la vie, Notre-Seigneur ne fait pas attendre un jour le bonheur d'entrer dans sa gloire.

Paris, jeudi 4 mars. — Madame (Mme de Visme). — Aucune sympathie ne pouvait nous toucher plus que la vôtre, vous qui dès le début de cette guerre souffrez les mêmes angoisses que nous. Puisse Dieu vous épargner le coup qui frappe ma mère et mon père ! La mort de mon frère est si libre et si belle, le moment si solennel, qu'on se sent plus exalté qu'abattu, plus près de la vérité divine. Quand on voit une âme faire son choix si librement et quitter sans balancer tout ce qu'on appelle le bonheur, on est bien obligé d'avouer que la réalité n'est pas où la met la vie plate et banale. Et cette vie-là disparaît et s'efface devant la force de tels témoignages.
Plus tard, sans doute, elle reprendra ses droits, et c'est alors que de telles blessures feront souffrir, mais jamais comme avant; l'exemple demeure, et la preuve est faite : et la même Vérité qui a fait dédaigner les joies à ceux qui partent fera supporter les peines à ceux qui restent. C'est du moins ce que je me répète, moi qui ne peut prétendre imiter que de bien loin l'exemple de mon petit frère, car mon sacrifice ne saurait avoir de proportion avec le sien. Quelles actions de grâces ne devons-nous pas à ceux qui donnent ainsi sous nos yeux, en pleine connaissance et en pleine liberté, le démenti à la mort I

18 mars 1915. — Merci, mon.cher ami (M. Antoine de Meaux), de votre si bonne et affectueuse lettre. Oui, sans doute,. mon frère est mort magnifiquement, donnant toute sa mesure dans un hiver d'épreuves et une nuit de combat sans espoir. Robert d'Harcourt, blessé à ses côtés, l'a vu tomber avec les trois derniers de ses hommes, refusant de se rendre. La compagnie tout entière est à l'ordre de l'armée, capitaine en tête. Tout cela est splen- dide, trop beau, et on a peine à se maintenir à
cette hauteur, où il n'y aurait plus de souffrance, mais seulement l'enthousiasme et la gloire du sacrifice complet. Mais on retombe, hélas pour
penser à la pauvre petite veuve, aux orphelins, aux parents accablés, au vide affreux. El pour ceux qui reviendront de tout cela, quel avenir austère et que de devoirs nouveaux sous peine de se montrer indignes de tels exemples et de désavouer ses morts. Tout change de mesure et de valeur et on se trouve bien nul et faible et loin des grandes sources de force et de la vraie foi. Et pourtant, comme les voies sont nettes maintenant ! De notre côté, toutes les ressources de forces, l'esprit du
christianisme. Pas d'erreur possible là-dessus. Les hommes, naysans et ouvriers, retrouvent au feu la confiance et la tendresse du peuple d'autrefois, et valent ce que valent leurs officiers, et les officiers, c'est de nos familles qu'ils viennent en immense majorité (il suffit de voir les listes de tués de Stanislas, Bossuetj etc.), de la bourgeoisie catholique un peu endormie par ces quarante ans de république et qui retrouve tout à coup sa vocation et sa foi. Voilà le vrai et que ne cache plus même à Rome la devanture officielle.
Et, en face, au contraire, c'est le léviathan socialiste, avec toutes ses caractéristiques : force d'inertie jusque dans le courage, organisation suppléant à tout, machinerie humaine qui n'est possible que sur une matière travaillante et combattante, la plus abondante, la plus vivace, mais la plus malléable qu'on ait vu jamais, grégaire par essence, capable de tous les sacrifices en masse et de ce que nous appelons héroïsme, jugeant de notre point de vue, mais anéantie jusqu'aux dernières faiblesses, sitôt désagrégée. Les combats de cette guerre resteront le symbole des deux forces en présence : de notre côté, la mince ligne de tirailleurs, sans même de serre-files, avec toutes ses inégalités, de faux blessés qui se replient à côté de vrais qui chargent quand même et se font tuer plus loin, et, en face, les paquets d'hommes où nos obus font de grands trous, qui se referment comme la gélatine d'une pieuvre. Peu importe les gouvernements, la chrysalide " monarchique du socialisme allemand est encore plus illusoire et factice que notre cocarde à la 93. C'est bien de notre côté qu'est le loyalisme personnel ; du leur, le socialisme et la démocratie.
C'est pour cela, d'ailleurs, que nos pertes sont si cruelles, irréparables, semble-t-il toujours au premier regard : l'homme qui tombe se sacrifie en pleine connaissance et liberté. Ce n'est pas un élément, un atome de la masse, mais un être personnel, unique qui s'est dévoué. Il est mort à sa façon, de son plein gré, sans mitrailleuse derrière, ni trique, ni injures de sous-officiers. L'officier est devant, comme mon pauvre frère, qu'on a retrouvé sans autre arme dans les mains que sa badine et ses gants, le bras tendu dans le geste de la charge, à plusieurs pas en avant du premier tué de ses hommes! Voilà la manière française.
Adieu, mon cher ami, voilà bien bavarder et ratiociner, mais que voulez-vous qu'on fasse dans son sixième mois d'hôpital, surtout quand on est,
comme moi, un vieil intellectuel impénitent? Enfin, je repars incessamment; plus qu'une plaie à fermer qui ne peut larder et je m'en irai donner un salu- taire bain de pieds à ma philosophie dans les tranchées d'Ypres. Il n'est que temps.

sur le site Gallica le reste de la correspondance

Cordialement
JF Genet
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Re: Xon-Lesmenils

Message par e-Storial »

En complément, les combats du Xon, par le Général DUBAIL. (source Gallica)
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COMBAT DU XON (13 au 18 février)

13 février
Sur le front du 2e Groupe de Divisions, l'ennemi a tenté une attaque sur le signal du Xon (3 kilomètres nord-est de Pont-à-Mousson). A 21 heures, on me dit que les Allemands ont pu pousser des éléments jusqu'au signal où tiennent encore certaines de nos fractions. On contre-attaque en ce moment, en partant de la lisière du bois Juré.
Ce signal do Xon a une certaine importance. Les Allemands pourraient, de là, prendre d'écharpe la droite de la 1" Armée. Il faut les en chasser à tout prix. Je donne des ordres dans ce sens et j'envoie un officier de liaison pour me renseigner exactement.
Cette journée ne nous est décidément pas favorable J'apprends encore qu'un dépôt de munitions contenant 1000 charges a sauté à Pont-à-Mousson, par suite du bombardement.

14 février
Les nouvelles ne sont guère meilleures au 2e Groupe de Divisions. La contre-attaque d'hier sur Xon a permis de réoccuper uno partie des tranchées du mamelon; mais, ce soir, les Allemands tiennent encore quelques tranchées dans la partie nord, malgré les efforts tentés aujourd'hui dans les conditions suivantes: un demi-bataillon a attaqué à l'ouest du mamelon et refoulé d'abord un bataillon ennemi débouchant de la
ferme Poncé; deux compagnies ont cherché à contourner la hauteur par l'est, mais ont été arrêtées par des feux de flanc venant de Norroy. On s'est aperçu, un peu tard, qu'il aurait fallu, en premier lieu, attaquer Norroy, et c'est ce qu'on a fait avec un nouveau bataillon débouchant à 15 h.30 de la forêt de Facq. Le résultat n'était pas connu à 18 heures. En tout cas, on devait, conformément à l'ordre que j'ai donné ce matin, reprendre à tout prix la hauteur du Xon.

A 21 heures, on me rend compte de l'insuccès de la dernière contre-attaque On doit recommencer demain. Mais je me rendrai moi-même au 3* Groupe do Divisions, car il est clair pour moi que les trois sections de la compagnie qui occupaient le Xon se sont laissé prendre par défaut de surveillance. Elles ont dû rester tapies dans leurs abris pendant le bombardement et n'ont pas vu quo les Allemands gravissaient les pentes sous celte protection. Elles ne devaient pas avoir de guetteurs.

15 février
Je me rends au 2e Groupe de Divisions, au Q.G. à Malzéville d'abord, puis à Atton et à la lisière du bois du Juré, avec les généraux Jopé et de Thuy. Je vois, de là, les positions occupées par nos troupes et je règle sur place une série de commandement et de tactique.
La brigade légère, le groupe cycliste et le groupe de batteries à cheval de la 2e Division de cavalerie sont amenées en renfort pour reprendre les attaques sur Norroy et le Xon

16 février
Le 2e Groupe de Divisions me rend compte de l'installation de l'artillerie de 75 à la lisière nord du bois du Juré, suivant mes instructions. On va, de là, préparer l'attaque sur Norroy en employant les obus à fusée sans retard, qui détruisent à coup sûr défenses accessoires et tranchées.
Je suis avisé, à i3 heures, que l'attaque a réussi et que nous sommes dans Norroy. Malheureusement, deux heures après, j'apprends que le 377* n'a pu résister à une contre-altaque des plus vives, précédée d'un feu violent d'artillerie et a évacué la plus grande partie du village. Nous tenons encore les tranchées enlre Norroy et le cimetière.
Les attaques sur les deux flancs du sommet de Xon n'ont pu dépasser les lignes de plus grande pente; elles sont arrêtées par le feu des tranchées hâtivement creusées par les Allemands.

17 février.
Dans la nuit, le général Joppé me fait savoir qu'en raison des pertes subies et de l'épuisement, il ne croit pas pouvoir reprendre aujourd'hui l'attaque sur Norroy et le Xon; il va relever les troupes engagées par un régiment d'infanterie et deux escadrons à pied, mais il laisse entendre que, d'après le général de Thuy, il faudrait un répit de deux jours.
Un arrêt dans les opérations permettrait à l'ennemi de s'organiser et nous créerait des difficultés nouvelles. On doit l'éviter. Je dis ou général de faire venir en autos les trois bataillons restant de sa réserve et de reprendre l'attaque le plus tôt possible, avec la plus grande vigueur. Je compte qu'il dirigera l'altaïque lui-même et communiquera à tous l'énergie nécessaire, avec la volonté de vaincre.

Je me décide à aller demain au 2e Groupe de Divisions, qui a dû recevoir, ce soir, ses quatre bataillons de la réserve générale. Il fera donc sa relève celte nuit et pourra reprendre demain l'attaque sur Norroy. Je verrai les dispositions prises et j'appellerai en même temps l'attention du général commandant le Groupe de Divisions sur le mélange excessif de ses unités.

18 février.

Je pars, à 6 heures, pour le 2e Groupe de Divisions. Je vois le général Joppé, auquel je renouvelle mes directives. Tout a été fait pour la reprise de l'attaque; mais elle ne se déclenchera qu'à 15 heures après préparation de l'artillerie. J'assiste à l'opération.
Je ferai quelques observations à l'artillerie dont le tir ne me paraît pas toujours très ordonné; celui de l'artillerie allemande l'est encore moins, d'ailleurs. Dès 16 heures, l'action s'apaise vers Norroy, qui est repris, pour se localiser sur le sommet et les pentes du Xon. A 18h., tout est fini, nous avons repris la totalité de la position.
De même, le signal de Xon et de Norroy feront, désormais, partie de la position avancée du bois de la Fourasse et seront solidement occupés. A cet effet, je prescris à la I" Armée de passer au 2e Groupo
de Divisions trois bataillons territoriaux de la place de Toul, pour permettre de consolider la situation.


Reste maintenant pour moi à lire les JMO et arriver à comprendre pourquoi ce piton avait tant d'importance pour les Français comme pour les Allemands au point de sacrifier tant de soldats…

Cordialement
JF Genet
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Re: Xon-Lesmenils

Message par e-Storial »

Pour illustrer mon propos précédent
extraits d'un album allemand concernant les dégâts sur le hameau de Norroy entre le 13 et le 18 févier 1915
Cordiales salutations
JF Genet
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Re: Xon-Lesmenils

Message par Moi37 »

Le Pétant et le Xon

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Re: Xon-Lesmenils

Message par e-Storial »

Bonjour, pour être un peu plus précis…

Ce cliché est disposé Nord Sud et on peut y distinguer nettement les trois entités. Aujourd'hui, si les villages ont disparus, les routes sont encore identiques et Hemainville est devenu un quartier de Lesménils. Le sommet du Xon se trouve hors cliché à gauche de Norroy mais presque à hauteur d'Hemainville, à environs 600m.
Image
Xon Norroy Hemainville 2 par e-Storial, sur Flickr[/img]

La situation géographique proposée par MOI37 est la bienvenue puisque situant les collines surplombant Pont-à-Mousson, à savoir sur la rive gauche de la Moselle, Le bois le Prêtre (D/F) et sur la rive droite Ste Geneviève (F), Mousson (F), Xon (F/D), Froidmont (D). La finalité de l'opération me laisse toujours perplexe… Alors que les Allemands avaient un regard imprenable sur la ville depuis les confins de Montrichard, pourquoi se sont-ils attaqués au Xon qui les auraient toujours placé à presque deux fois plus loin de PàM, surtout qu'ils étaient bien à l'abri de la colline fortifiée du Froidmont ? Voulaient-ils narguer les français ? Pourquoi ceux-ci ont-ils considéré que ce point de vue avait "une certaine importance" comme le déclare le Gl Dubail au point du vouloir reprendre cette colline immédiatement , condamnant des milliers d'hommes à la mort ?

nota: dans le texte (D pour Allemands et F pour Français)
Cordialement
JF genet
______
Edité pour correction
L'emplacement du village de Xon fait aussi partie intégrante des nouvelles constructions de Lesménils
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mounette_girl
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Re: Xon-Lesmenils

Message par mounette_girl »

Bonjour à toutes et tous

Quelques autres vues et documents là :

pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grand ... htm#t13960


Bien à vous.


Achache et Mounette
[:achache:1][:mounette_girl]
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI
MMA51
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Re: Xon-Lesmenils

Message par MMA51 »

Bonjour,

Suis arrière petit fils de L. Abraham. Je viens de trouver des éléments touchant (stèle ...)
Si vous avez d'autres éléments suis preneur (pour ma maman également)
Mickael Maudet (arrière petit fils de L. Abraham)
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