Soins dentaires et médicaments

[tumsah]

Bonjour à tous,

Je recherche actuellement des documents et renseignements, relatifs aux soins dentaires prodigués aux soldats français au début du conflit. L'armée s'est elle occupée rapidement des problèmes dentaires de nos poilus et ceux-ci avaient-ils accès aux médicaments pouvant les soulager lors de rages de dents ?
Je ne connais malheureusement aucun document ou étude traitant de ce sujet.
Merci.

[Stephan @gosto]

Bonjour Frédéric,

Et bienvenue parmi nous !

Connaissez-vous ce site :

http://www.bium.univ-paris5.fr/sfhad/cab/texte20.htm

Peut-être quelques infos à glâner, qui sait ?

Amicalement,

Stéphan

[bernard larquetou]

Bonjour à toutes et à tous,

Quel site superbe !

Chirurgien dentiste à 19 ans.....des photos émouvantes (les soins donnés en plein air au Chemin des Dames entre autres).

Merci Stephan.

Cordialement

BL

[tumsah]

Merci Stephan pour ce renseignement, j'y ai trouvé quelques infos utiles : type de matériel employé juste avant guerre et au début du conflit, date de création d'un corps de dentistes militaires (1916).

Il me manque toutefois quelques infos pointues que je continue à chercher. Sur les dentitions de soldats français disparus en 1914, j'ai observé la présence de soins dentaires (rebouchages de caries par amalgammes divers) et celle d'un appareil dentaire partiel en caoutchoux cuit (vulacnite). J'aimerai savoir si l'armée prodiguait déjà de tels soins et pose de protèse au début de la guerre ou lors de la période de conscription précédant le conflit.

Merci encore,
Cordialement

[jean merlet]

Bonjour,

Je suis archiviste au Service des archives médicales et hospitalières des armées (SAMHA) où je suis en charge du fonds 14-18, et plus précisément des hôpitaux de l'intérieur. Il existait des services spécialisés dans les soins et les prothèses dentaires. J'avoue que je ne me souviens pas quels hôpitaux abritaient de tels services, mais leurs archives contiennent des schémas de dentitions et des feuilles d'observations indiquant les soins dispensés. Celà peut peut-être vous intéresser... à condition d'obtenir une dérogation pour les consulter (documents contenant des informations à caractère médical normalement non communicables avant 150 ans selon la loi).

Cordialement.

[Stephan @gosto]

Bonsoir Jean,

documents contenant des informations à caractère médical normalement non communicables avant 150 ans selon la loi

Quelle plaisanterie tout de même pour quelques caries...

Dura lex sed lex...

Amicalement,

Stéphan

[Caetel]

Il existe un musée à l'Hôpital Saint Anne à Paris avec pas mal de choses sur l'histoire de la chirurgie.
Voici les coordonnées:
Musée de la Chirurgie et de l'Hôpital
demandez Mme Ribière tel: 01 45 65 84 33 il faut prendre rendez vous pour la visite.
Sinon je pense aussi qu'il y aura peut être des infos à l'Hôpital du Val de Grâce qui a beaucoup accueilli les soldats blessés.
Bonnes recherches !

[jean merlet]

Bonsoir Jean,

Quelle plaisanterie tout de même pour quelques caries...

Dura lex sed lex...

Amicalement,

Stéphan

J'oublie tout de même de préciser que le délai est de 150 ans à partir de la naissance de l'intéressé (pour un blessé et/ou malade de la classe 1914, son dossier n'est théoriquement pas consultable avant 2044). La loi ne fait en effet pas de distinction entre un ancêtre soigné pour une carie ou un autre atteint par la syphillis.
Pas de panique, il n'y a pas de raison qu'une demande de consultation dûment motivée soit systématiquement refusée .

[LABARBE Bernard]

Bonjour à tous,
Concernant les fiches "médicales", je me suis insurgé aussi... Mais en fait, et finalement (faut se faire une raison...), la loi s'applique à tous. Pour les morts "suites éclats d'obus à la tête", pour les "dysenterie", comme pour les "Syphilis"... Et la famille de Untel, mort de cette chtouille de l'époque, n'aimerait peut-être pas que la planète entière puisse lire que le pépé est mort des suites de... C'est ce que m'a répondu un ami pas étonné de cette loi.
Ca se discute, mais vu l'impossibilité totale de discernement de la part de nos responsables (?), qui savent prendre des responsabilités dit-on (?), qui pensent bien avant de légiférer (?), alors, cette interdiction est normale. Pourquoi faire compliqué, étudier le cas par cas, travail supplémentaire et tout d'initiative, quand on peut faire simple ?! Circulez, Y'a rien à voir ! "Et si jamais je faisais une gaffe ? Qu'est-ce que me dirait mon chef de service ?"
Donc vive cette loi ! Le bouclier ! Le bonheur ! L'anti-risque ! Le top ! Pourquoi prendre des responsabilités, alors que mon chef n'en prend pas ? C'est fou non ? Certains "responsables" n'aiment pas la nuance, trop dangereuse et compliquée la nuance... On ne sait jamais...

Bernard

[tumsah]

Bonsoir Jean,

Je vais tenter le coup, mais sans grand espoir tout de même. Ce délai de 150 ans est souvent un mur sur lequel on se casse les dents même lorsque l'on fait la demande officielement dans le but d'identifier un corps.
Il m'est arrivé de ne pouvoir donner un nom à un soldat retrouvé dans le cadre de mon travail, parce que le service des anciens combattants et le SHAT me ressortait cette vieille histoire de délai incompressible.
Mais, bon, tout est affaire de chance et parfois la personne que l'on joint est compréhensive. Alors je tenterai le coup.

Merci pour l'info.
Cordialement,
Frédéric