Bonjour à toutes et à tous,
Je suis en train de compiler des informations sur le livre d'Or de Sainte Geneviève où nous trouvons de belles photos.
Quelque chose m'interpelle depuis un petit bout de temps. Comment se fait-il que des personnages tués pendant le conflit arborent les insignes de la LO sur les photos prises de leur vivant, cette décoration ayant été conférée à titre posthume. Existait-il un moyen pour retoucher les photos (peinture) ??
Je suis perplexe
A vous lire
Bien cordialement
Gérard
Légion d'Honneur à titre posthume
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- Alain Dubois-Choulik
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
BonjourExistait-il un moyen pour retoucher les photos (peinture) ??
Ô que oui ! C'était un métier, et j'ai connu jusque dans les années 1960, une retoucheuse de photo argentiques, ce n'était pas nécessairement de tels ajouts, mais dépoussiérer un négatif, que les noirs le soient plus, etc.
Au début c'était surtout une accentuation des contrastes, et dans des magazines comme "Le Miroir" c'est flagrant sur certaines photos. Puis comme avec le cinéma il y a eu des trucages, plus difficiles à déceler, mais que la censure et la propagande exploitaient en grand.
Je ne sais quelle est la qualité des photos que vous avez sous les yeux, mais sur l'original, ces ajouts sont souvent détectables, et effectivement, œuvres d'artistes peintres en négatifs, plus rarement en positifs rephotographiés.
Les manuels d'époque indiquent toutes sortes de procédés, comme - tout simplement- écrire sur une photo, ce qui n'est pas forcément simple à l'envers sur le négatif, en transférant un écrit "normal" dans une encre sympathiquement ad hoc pour impressionner le négatif (développé).
J'en profite pour une question subsidiaire
(site de la Grande Chancellerie)10) Peut-on aujourd'hui être décoré à titre posthume ?
• Non, il n'y a plus de décoration à titre posthume, cependant dans un délai d'un mois le Premier Ministre sur délégation du Président de la République est autorisé à décorer dans l'un des 2 ordres les personnes blessées ou tuées dans l'accomplissement de leur devoir et qui sont reconnues dignes de recevoir cette distinction.
Si plus maintenant, quand a-t-on arrêté ces remises posthumes ???
Cordialement
Alain
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"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
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- joel guyonneau
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
bonjour
oui pour les retouches et ce n est pas un scoop...
tres jeune à la fin des annees 50 j etais interpellé par la photo de mon grand oncle avec medaille militaire et croix de guerre.
ce n est que recemment que j ai decouvert le jo avec attribution des decorations à titre posthume.
depuis j ai revu la photo, c etait une photo en pied prise à la Courtine au printemps 14.
notre brigadier portait la croix de guerre avec palme sur sa tenue bleu foncé.
or il est passé margis le 20 aout 14, a été cité en 1915, tué à Esnes en mai 1916 et decoré à titre posthume en novembre 1919.
mes arrieres grands parents ont choisi la plus belle photo dont ils disposaient pour faire l agrandissement, quant à la palme je ne sais pas d'où vient l erreur !!!!
cdlt
oui pour les retouches et ce n est pas un scoop...
tres jeune à la fin des annees 50 j etais interpellé par la photo de mon grand oncle avec medaille militaire et croix de guerre.
ce n est que recemment que j ai decouvert le jo avec attribution des decorations à titre posthume.
depuis j ai revu la photo, c etait une photo en pied prise à la Courtine au printemps 14.
notre brigadier portait la croix de guerre avec palme sur sa tenue bleu foncé.
or il est passé margis le 20 aout 14, a été cité en 1915, tué à Esnes en mai 1916 et decoré à titre posthume en novembre 1919.
mes arrieres grands parents ont choisi la plus belle photo dont ils disposaient pour faire l agrandissement, quant à la palme je ne sais pas d'où vient l erreur !!!!
cdlt
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonsoir
Merci Alain et Joel. Je connaissais le principe sur le miroir où quasiment toutes les photos sont retouchées. Je ne pensais pas que cela se pratiquait également pour les décorations.
Bonne soirée et bien cordialement
Gérard
Merci Alain et Joel. Je connaissais le principe sur le miroir où quasiment toutes les photos sont retouchées. Je ne pensais pas que cela se pratiquait également pour les décorations.
Bonne soirée et bien cordialement
Gérard
Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonsoir à toutes et à tous,
Pour Alain notamment, en info, un décret du 01 novembre 1918 prévoyait l’attribution de la LH à tout soldat mort pour la France dès lors qu’il avait été cité avec inscription au Journal Officiel. Avec la refonte du Code de la LH, ce décret a été abrogé par le Général De gaulle en 1962.
Cordialement
Thierry
Pour Alain notamment, en info, un décret du 01 novembre 1918 prévoyait l’attribution de la LH à tout soldat mort pour la France dès lors qu’il avait été cité avec inscription au Journal Officiel. Avec la refonte du Code de la LH, ce décret a été abrogé par le Général De gaulle en 1962.
Cordialement
Thierry
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonsoir,
Voila qui est précis ; Merci Thierry
Cordialement
ALain
Voila qui est précis ; Merci Thierry
Cordialement
ALain
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonjour à tous,
● Décret du 1er octobre 1918 relatif aux décorations posthumes (J.O. du 5 oct. 1918 ; Recueil Duvergier 1918, p. 555), modifié par les décrets des 4 décembre 1918 (J.O. du 8 déc. 1918 ; Recueil Duvergier 1918, p. 695), 27 février 1919 (J.O. du 5 mars 1919 ; Recueil Duvergier 1918, p. 125) et 30 août 1919 (J.O. du 6 sept. 1919 ; Recueil Duvergier 1919, p. 671).
RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
Monsieur le Président,
Les événements actuels ont fait apparaître qu’il était nécessaire pour le gouvernement de pouvoir accorder des décorations à des militaires morts au champ d'honneur, et la Chambre des députés a appelé son attention sur l’opportunité d’une pareille mesure.
Après un nouvel examen des textes qui régissent la Légion d’honneur, le Conseil de l’Ordre a estimé que si celle législation, de même que la réglementation qui la complète, est muette à l’égard des décorations posthumes, elle ne contient aucune disposition, aucun principe, qui y soit opposés. Par suite, selon une interprétation qui remonte aux origines de la Légion d’honneur, l’attribution de la croix à une personne décédée n’est pas entachée d’illégalité et produit tous les effets dont elle est susceptible. Il n’est donc pas utile, pour pouvoir conférer aux morts la récompense qu’ils ont méritée, de faire intervenir le législateur.
Toutefois, il faut éviter que, par l’effet d’une bienveillance un peu trop large pour les défunts, l’attribution de décorations posthumes ne devienne un geste habituel et sans portée et que, par conséquent, le nombre de ces décorations ne se multiplie dans des proportions qui risqueraient de diminuer la valeur même d'une suprême récompense. En outre, il y a lieu de prévoir que des personnes n’appartenant pas à l’armée se rendent
dignes d’un semblable hommage par leur sacrifice héroïque. Il conviendrait, dès lors, de spécifier que seuls pourront faire l’objet d’une nomination ou d’une promotion posthume dans la Légion d’honneur les soldats et officiers des armées de terre et de mer dont le dévouement à la patrie aura été signalé par une citation individuelle à l’ordre du jour intervenue dans un délai maximum de six mois à dater du jour du décès. Une condition analogue peut être exigée pour les civils, car le gouvernement a pris l’habitude, au cours des hostilités, de citer au Journal officiel les personnes qui se distinguent par leur héroïsme et par un dévouement exceptionnel.
Enfin, les décorations posthumes devront être prélevées par les Ministères auteurs des propositions sur le contingent semestriel de croix qui est mis a leur disposition, comme s’il s’agissait de croix conférées à des personnes vivantes.
Les observations qui précèdent s’appliqueront également à la médaille militaire. Rien non plus n’empêche de faire pour cette distinction honorifique ce qui se fait, par exemple, pour la croix de guerre et la médaille d’honneur des épidémies. La procédure à suivre dans tous les cas est celle qu’ont prévue les règlements de la Légion d’honneur et de la médaille militaire.
Si vous approuvez celle manière de voir, j’ai l'honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre signature le décret ci-joint.
Veuillez, agréer, Monsieur le Président, l’hommage de mon respectueux dévouement.
DÉCRET.
Le Président de la République française,
Vu le décret organique de la Légion d'honneur du 16 mars 1852 ;
Vu la loi du 25 juillet 1873 sur les récompenses nationales ;
Le Conseil de l’Ordre entendu,
Sur la proposition du Grand Chancelier de l’ordre national de la Légion d'honneur et le rapport du Garde des Sceaux, Ministre de la justice ;
Décrète :
Art. 1er — (D. du 30 août 1919, art. 1er) « En temps de paix, comme en temps de guerre, les militaires des armées de terre et mer peuvent être nommés dans la Légion d'honneur, après leur décès », à la condition que leur conduite ait fait l'objet d’une citation dans un délai maximum de six mois à partir du décès.
(D. du 4 déc. 1918, art. 1er ; D. du 30 août 1919, art. 1er) « S’il y a lieu de récompenser des actions d’éclat accomplies par des militaires des armées de terre et de mer, durant la période de la guerre antérieure au 1er octobre 1918, ces militaires peuvent être nommés dans la Légion d’honneur après leur décès, à la condition que leur conduite ait fait l’objet d’une citation individuelle avant le 1er juin 1919 ».
Art. 2 — (D. du 30 août 1919, art. 1er) « Les personnes n’appartenant pas à l’armée peuvent être nommées dans la Légion d’honneur après leur décès », à la condition que leur conduite ait fait l’objet d’une citation émanant du Gouvernement et insérée au Journal officiel, dans un délai maximum de six mois à partir du décès.
(D. du 4 déc. 1918, art. 2 ; D. du 30 août 1919, art. 1er) « S’il y a lien de récompenser des actes de dévouement accomplis par des personnes n’appartenant pas à l'armée, durant la période de la guerre antérieure au 1er octobre 1918, ces personnes peuvent être nommées dans la Légion d'honneur après leur décès, à la condition que leur conduite ait fait l’objet d’une citation individuelle émanant du Gouvernement et insérée au Journal officiel avant le 1er juin 1919 ».
Art. 3 — Toute décoration conférée à un mort est imputée sur le contingent semestriel affecté au ministère auteur de la proposition et versée ensuite dans la masse de décoration à répartir, pour le semestre suivant, entre les différents ministères et la grande chancellerie.
Art. 4 — (D. du 30 août 1919, art. 1er) « Les dispositions des art. 1er et 3 sont applicables à la médaille militaire.
« Les marins du commerce décédés à la suite d’événements de guerre pourront bénéficier des dispositions des articles 3 et 4. »
Art. 5 — (D. du 30 août 1919, art. 1er ) « Ces nominations dans la Légion d'honneur » et ces concessions de la médaille militaire sont faites dans les formes prévues par les lois, décrets et règlements en vigueur sur la Légion d'honneur et la médaille militaire,(D. du 27 févr. 1919, art. 1er) « mais les familles sont exonérées du payement des droits de chancellerie afférents à la délivrance des brevets, ainsi que du remboursement du prix des insignes. » .
Art. 6 — Le président du conseil, ministre de la Guerre, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, le ministre de la Marine et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret.
Fait à Paris, le 1er octobre 1918.
R. POINCARÉ.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
● Décret du 30 août 1919 complétant le décret autorisant l'attribution à titre posthume de la décoration de la Légion d'honneur (J.O. du 6 sept. 1919 ; Recueil Duvergier 1919, p. 671), modifié par le décret du 3 août 1920 (J.O. du 8 août 1920 ; Recueil Duvergier 1920, p. 752).
RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
Monsieur le Président,
Le décret du 1er octobre 1918 autorise l’attribution à titre posthume de la décoration de la Légion d'honneur aux militaires des armées de terre et de mer, ainsi qu’aux personnes n'appartenant pas à l’armée. Il prévoit que les promotions pourront être faites, aussi bien que des nominations dans l’ordre.
Mais il est apparu que de pareilles promotions étaient inutiles. L’institution des promotions posthumes a eu, en effet, pour but, tout en récompensant la mort héroïque sur le champ de bataille, des suites de blessures reçues au combat ou en service commandé, de permettre aux familles des morts d’avoir et de conserver comme souvenir la « croix » ou la «médaille militaire » accordée en témoignage de la gloire de leur proche. Or ce but est pleinement atteint lorsqu’une de ces deux décorations a déjà été obtenue au cours de la carrière des intéressés. La mort pour la France est d’ailleurs ennoblie par une citation à l’ordre et il ne semble pas possible de la glorifier davantage par l’attribution soit d’un grade supérieur dans Ia Légion d’honneur, soit de la croix de chevalier pour les médaillés militaires. Il y a lieu, en conséquence, de modifier les articles 1er, 2 et 5 du décret du 1er octobre 1918, qui ne devront plus prévoir de promotion, et de compléter ces dispositions en faisant connaître que les personnes décédées, ayant au cours de leur carrière reçu la croix de chevalier de la Légion d'honneur ou la médaille militaire ne pourront faire l’objet de nouvelle distinction du même ordre.
D’autre part, la médaille militaire, au terme du décret du 1er octobre 1918, ne peut être attribuée, après décès, qu’aux seuls militaires des armées de terre et de mer. Il est impossible, dans ces conditions, de reconnaître, par l’attribution d’une décoration
posthume, le sacrifice des marins du commerce qui sont morts pour la France dans des conditions particulièrement glorieuses.
Or, les marins du commerce, s’ils ne font pas partie de l’armée de mer, ont néanmoins couru les mêmes risques que leurs camarades de la flotte militaire et ont mérité d’être traités comme eux. De nombreuses médailles militaires ont d'ailleurs été accordées à ce personnel pendant la guerre. Il convient, dès lors, de modifier en ce sens l’article 4 du même décret.
Si vous approuvez cette manière de voir, nous avons l’honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre signature le décret ci-joint.
Veuillez agréer Monsieur le Président, l’hommage de notre respectueux dévouement.
DÉCRET.
Le Président de la République française,
Vu le décret organique de la Légion d’honneur du 10 mars 1852 ;
Vu la loi du 25 juillet 1873 sur les récompenses nationales ;
Vu le décret du 1er octobre 1915 ;
Le Conseil de l’ordre entendu ;
Sur la proposition du Grand Chancelier de la Légion d'honneur et le rapport du Président du Conseil, Ministre de la Guerre, du Garde des sceaux, Ministre de la Justice, et du Ministre de la Marine,
Décrète :
.........................................................................................................................................................
Art. 2 — Les militaires des armées de terre et de mer, décédés alors qu’ils étaient déjà membres de l’ordre, ne pourront pas faire l’objet d’une promotion dans la Légion d’honneur à titre posthume.
(D. du 3 août 1920, art. 1er) « Les militaires des armées de terre et de mer, décédés alors qu’ils étaient déjà titulaires de la médaille militaire, pourront faire l’objet d’une nomination dans la Légion d'honneur, à titre posthume, s’ils ont été tués ou blessés mortellement au cours d'une action d’éclat nettement caractérisée. »
Art. 3 — Les personnes n’appartenant pas à l’armée qui seraient décédées étant déjà membres de la Légion d’honneur, ne pourront pas faire l’objet d'une promotion dans l’ordre à titre posthume.
Art. 4 — Le président du Conseil, ministre de la Guerre, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, le ministre de la Marine et le grand chancelier de l’ordre national de la Légion d’honneur sont chargés, etc.
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonjour(D. du 4 déc. 1918, art. 2) « S’il y a lien de récompenser des actes de dévouement accomplis par des personnes n’appartenant pas à l'armée, durant la période de la guerre antérieure au 1er octobre 1918, ces personnes peuvent être nommées « ou promues » (membre de phrase supprimé par le D. du 30 août 1919, art. 1er ) dans la Légion d'honneur après leur décès, à la condition que leur conduite ait fait l’objet d’une citation individuelle émanant du Gouvernement et insérée au Journal officiel avant le 1er juin 1919 ».
Cette fois merci pour ces précisions (mais où vont-ils chercher tout ça ??) Par "armée", je pense qu'on doit comprendre "armée français", car quid des soldats des armées alliées ..?? On lit souvent que tel ou tel ( général, maréchal ou moins, parfois civil) non-Français a été décoré de la LH, mais je ne parviens jamais à les découvrir dans Léonore ....
Cordialement
Alain
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonjour à tous,
Les décrets des 1er octobre 1918, 27 février 1919, 30 août 1919 et 3 août 1920 précités — textes consolidés par votre serviteur et non point recopiés dans une quelconque publication — ont été abrogés par l’article 2 du décret n° 62-1472 du 28 novembre 1962 portant Code de la légion d’honneur et de la médaille militaire (J.O. du 7 déc. 1962, p. 11.988).
V. ici —> http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/com ... 8&pageFin=
Alain,
La Légion d’honneur était en principe réservée aux ressortissants français. Je vais donc maintenant entreprendre une autre recherche pour savoir dans quelles conditions il pouvait, selon les règles en vigueur à cette époque, être dérogé à la règle en faveur d’étrangers « ayant bien mérité de la Patrie », pour reprendre une terminologie révolutionnaire.
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Légion d'Honneur à titre posthume
Bonjour,
Cordialement
Alain
Je n'en doutais pas !textes consolidés par votre serviteur
Le plus étonnant, c'est qu'il est toujours question de LH accordée, à Haigh, French, Byng, Currie, Horne etc. et que je n'en trouve aucun dans la base .Je vais donc maintenant entreprendre une autre recherche pour savoir dans quelles conditions il pouvait, selon les règles en vigueur à cette époque, être dérogé à la règle en faveur d’étrangers
Cordialement
Alain
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