je reste perplexe devant la légende "four crématoire" de cette photo, rien n'indique ce qu'il y brûle... un avis ?
Cette photo fait partie du fond Barrucaud des archives dép 74, et l'ensemble des photos a été prises en Champagne fin 1915 et sur l'arrrière front de Verdun en 1916. Je n'arrive pas à la localiser très précisément, encore moins définir les objets au pied de ce four. Bizarre tout de m^me qu'il soit au milieu de nulle part... Des avis ?
Le fait d'utiliser les Frames ne permet pas de donner l'url direct de la page, c'est dommage pour le visiteur, mais surtout cela nuit au bon référencement par les moteurs de recherche. C'est arrivé dans la bonne page qu'il faut scroller pour retrouver Mittlach (ou bien utiliser le ctrl F)
Il était recommandé par les services de santé au niveau du corps d'armée de brûler les déchets et fumiers. Rien d'étonnant alors que ce crématoire soit "au milieu" de nulle part. Je vous donne l'information de mémoire un peu "à l'arrache", mais je pense que n'importe quel JMO de C.A a dû donner de telles prescriptions.
Cordialement,
Jé
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Pour la question de ce four, situé probablement dans l'arrière-front français de Verdun, c'est la première fois que je vois une photo de ce genre. Les services de santé étaient partout par ici...
Vous avez un type d'incinérateur ( je préfère ce terme même s'il semble anachronique ) construit par le 3ème génie au camp de Prouilly en novembre 1915 ( 26 N 1270 /03 ). j'ai trouvé cette référence dans l'excellent dossier " Que faire des cadavres des combattants ?" dans le dernier numéro de la "Lettre du Chemin des Dames" n°26.Je pense qu'il doit être consultable en ligne d'ailleurs. Il y a des informations très intéressantes sur l'incinération et la crémation ( les deux termes ont été employés ). Je vous donne au passage les références du JMO du service de santé du 38ème CA ( secteur Reims en 1915 ) 26 N 233 /008 que j'avais omis précédemment.
Cordialement,
Jé
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)