Bonjour,
Voici un texte trouvé sur internet il y a longtemps mais sorti raide du traducteur automatique. L'un de vous a-t-il ou peut-il trouver le texte allemand
original qu'il faudrait retraduire vraiment sérieusement?
REICHSARCHIV
" DIE TRAGODIE VON VERDUN 1916 (3 UND 4 TEIL) 1929"
MARS 1916
Dans leur offensive, les 12ème et 22ème R.D. ont pris possession du MORT HOMME et de la forêt de Cumières et ceci à l'issue de durs combats. La 11 Infanterie Division et la 11 RD prirent possession de l'orée nord du bois d'Avocourt sous la hauteur de la côte 304. Pour la division, en quelques mots, le plan d'attaque de la rive gauche de la Meuse, la zone de combat était après la prise du MORTHOMME, la conquête de la côte 304.
En premier, il fallait prendre le sud-ouest de la forêt d'AVOCOURT, pour éviter le combat .
En 2ème partie, il fallait conquérir les côtes 279-270-275,4, les villages de MALANCOURT et HAUCOURT et le point nord dit " colline des Termites".
C'est le 11ème B.J.D. qui est chargé le 20 mars jusqu'au 22 chargé de prendre ces positions.
Depuis le 4 mars, les bavarois préparaient diverses divisions de combat pour la conquête de ces côtes. Dans la densité des sous-bois, il n'y avait pas de possibilité de voir l'ennemi. Les patrouilles en s'avançant avaient du mal, et tombèrent nez à nez sur les avants postes. De dures journées de travail commencèrent. Des tranchées furent creusées assez prêts des lignes ennemis afin de pénétrer assez facilement dans leurs positions et ceci avec l'appui de lances-mines et de lances flammes. Avec des "grenades de 28 cm ? et de lourdes mines ? ils détruisirent les abris et égalisait les tranchées. Sans pouvoir se défendre, les troupes bavaroises subirent de grosses pertes. Plus longtemps que prévu, l'offensive programmée pour le 9 mars ou les jours suivants a due être reportée, du au fait que l'avance sur l'aile gauche n'avançait pas aussi rapidement que prévue et ceci avant la prise du MORT HOMME. Le transfert de l'artillerie lourde fût déplacé du nord des FORGES ouest, dans les forêts de Cuisy et Montfaucon. Pour détruire la première tranchée ennemie, trop proche, 6 Cies de mitrailleuses furent réunies sous le commandement du cdt LINKE, la 11ème, 211, 222, 302, 18 et 33ème Cies de Bavière, avec 50 mortiers dirigèrent leurs tirs contre les lignes arrières. Un bombardement intense précède notre offensive, la forêt s'écroule comme un fétu de paille sous les tirs des lourdes mines, et ceci jusqu'à 3H30 (bombardement prévu de 8h du matin jusqu'à 4h de l'A.M.) les troupes éprouvèrent un soulagement, lorsqu'elles devaient passées à l'attaque ce 20 mars.
Vers 4heures, suite à des explosions de mines, on entendit sur la position du 21 Bavarois Infanterie Bataillon des "hourras" et des tirs d'infanterie ce qui présume la victoire. On n'entendit plus le bruit des mitrailleuses et des fusées rouges et blanches furent tirées. Les premiers prisonniers sortirent des tranchées. Entouré par la fumée des lances flammes les avants gardes des troupes d'assauts ne trouvèrent que des morts et dévastation dans les positions françaises.
Chaque mitrailleuse française a été prise sous le feu selon les ordres du Lt GUTENBERG (der Feld Flieg.Ubt. 34) , ensuite les troupes d'assaut attaquèrent avec les grenades à main et prirent la 2ème tranchée. Les tirs de mitrailleuses françaises furent réduits au silence au bout de quelques minutes suite à l'assaut des troupes lançant des grenades. Cela ne se passa pas aussi facilement du côté gauche pour le régiment d'Augsbourg. La 8ème Cie attend en vain la destruction du champ de mines et dont les détonateurs sont détruits. De précieuses minutes passèrent, l'artillerie continue à tirer en avant ce qui permit aux troupes se sortir de leurs tranchées et d'ouvrir les tirs. Le Lt de réserve BENISH 4ème bataillon, 6 cie de pionniers essaye en vain de sortir de la tranchée qu'ils occupent, mais la 6ème Cie est reçue par des tirs de mitrailleuses et de grenades, et le Lt de réserve BENISH et le Lt de réserve HENLE tombèrent ensemble. En effet, une "FLATTERMINE"(bombe à ailettes) a détruit et en ensevelissant l'avant des 5ème et 6ème Cie et des pionniers du 4 Bat./29. En vain, la 5ème Cie essaye d'atteindre le groupe 214-215, tandis que le groupe de combat 240-241 devait prendre l'ouest de la forêt. Ceux-ci ne purent progresser suite aux durs combats de grenades. Le renfort du 5ème Bat./3 dans la forêt, la 8ème R./10 n'arrivent pas à déloger l'ennemi. Ce n'est qu'après, que le 7Bat./3 dont le commandant le Lt de réserve FRISCH est tombé et que les français furent poussés hors de la forêt. Les pertes ; 3ème R.I. BAVIERE = 426 hommes, dont 2ème Bat. 237hommes 8ème Cie = 105 hommes et le II./R 10 = 158 hommes, 22ème R.I. BAVIERE 155 hommes, II, III/ Landwehr 120 seulement 50 hommes, ce qui parait peu vu l'intensité des combats.
La 57ème division d'infanterie française était presque complètement anéantie ; 2825 prisonniers, dont 58 officiers ** , 25 mitrailleuses, 3 canons et 9 lançeurs de mines. Tel est le butin récupéré. La capture du commandant de brigade et des 2 commandants de régiments démontre l'intensité des combats.
La prise du flanc de la côte 304, la perte de la forêt d'Avocourt est l'un des évènements les plus importants. Le 22 mars après la victoire devait apporter un peu de répit.
Afin d'unifier les combats sur les positions ennemies, le général en chef du VI ème R.R. (Corps de réserve) a décidé de scinder l'attaque, appellée "SCHLESIEN". Les 2 régiments du 11 R.D.(réserve division ?) . 10 avec 4 pionniers, 29 à droite régiments von KEITH (22) avec pionniers 283 à gauche. A 12 heures, une première attaque sur les côtes 270 et 275,4 devait s'emparer de l'ouest d'HAUCOURT, à 5 heures de l'après midi contre les points essentiels, les côtes 292, 289, 284, HAUCOURT et le sud ouest de MALANCOURT. Cette 2ème attaque devait permettre aux bavarois qui étaient à l'orée du bois d'AVOCOURT de s'emparer de la côte 279, les tranchées 246, 247, 250 et 251. Le combat commencé à 12 heures pile avec la participation des 2 régiments de Sélésie est considéré comme la victoire la plus importante* suite aux durs combats, l'artillerie lourde a perdue 1 officier, 127 hommes, fusa. (?) batterie 207 en une 1/2 heure 18, 14 du même groupe Tretrop 19. 1 er bataillon fa. (?) 21, Lt RITTER VON SCHOPF, il fallait reprendre le 22 mars le matériel d'infanterie derrière les premières lignes car les 3/4 du matériel était enseveli. ** il a été noté 1300 hommes du 111ème R.I. à l'est, 900 hommes du 258 R.I. à l'ouest de la zone combat et 400 hommes du
(107RIT) suspectà vérifier
merci d'avance
Bien cordialement.
CC
traduction pour Malancourt!
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Re: traduction pour Malancourt!
Bonjour,
Vous pouvez acheter des exemplaires du Reichsarchiv sur internet (e...y) pour environ 5 à 12 euro la pièce, pour Verdun il y a 3 parties si je me trompe pas. Toute la série (tous les batailles, même de l'est) s'élève à 38 livres. Je ne pense pas que ces livres sont entièrement quelque part en ligne.
cdt, Wim
Vous pouvez acheter des exemplaires du Reichsarchiv sur internet (e...y) pour environ 5 à 12 euro la pièce, pour Verdun il y a 3 parties si je me trompe pas. Toute la série (tous les batailles, même de l'est) s'élève à 38 livres. Je ne pense pas que ces livres sont entièrement quelque part en ligne.
cdt, Wim
Re: traduction pour Malancourt!
Bonsoir,
Révisez votre "Gothique"!Cinq pages de texte et les deux croquis relatifs à Malancourt joints.





Cordialement,
Guy François.
Révisez votre "Gothique"!Cinq pages de texte et les deux croquis relatifs à Malancourt joints.





Cordialement,
Guy François.
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Re: traduction pour Malancourt!
Bonjour Guy François,
Merci beaucoup, il va falloir que j'active la famille alsacienne. J'espère qu'un au moins sait encore lire "le Gothique".
Cordialement. CC
Merci beaucoup, il va falloir que j'active la famille alsacienne. J'espère qu'un au moins sait encore lire "le Gothique".
Cordialement. CC
Re: traduction pour Malancourt!
Bonjour,
La lecture du "gothique" ne pose pas de problème particulier, sauf pour l'écriture manuscrite !
Moi, personnellement, c'est mon niveau d'allemand qui n'est pas suffisant
Voici un site intéressant qui donne l'alphabet :
http://www.suetterlinschrift.de/Francais/Fraktur1.htm
Yves (qui a déchiffré des actes rédigés en gothique en Alsace)
La lecture du "gothique" ne pose pas de problème particulier, sauf pour l'écriture manuscrite !
Moi, personnellement, c'est mon niveau d'allemand qui n'est pas suffisant

Voici un site intéressant qui donne l'alphabet :
http://www.suetterlinschrift.de/Francais/Fraktur1.htm
Yves (qui a déchiffré des actes rédigés en gothique en Alsace)
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Re: traduction pour Malancourt!
Bonjour,
Je ne suis pas certain que ça va m'aider pour Malancourt mais j'ai appris quelque chose sur le site.
Merci
CC
Je ne suis pas certain que ça va m'aider pour Malancourt mais j'ai appris quelque chose sur le site.
Merci
CC
- joel guyonneau
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- Inscription : mar. oct. 19, 2004 2:00 am
Re: traduction pour Malancourt!
bonjour
ce qui ressort du message d ALVF croquis de gauche: la base de depart de l'attaque allemande pour conquerir Malancourt, est notamment la corne Sud-Est du bois d'Avocourt.
cette corne etait francaise debut mars 1916, selon mon canevas de tir.
cdlt
ce qui ressort du message d ALVF croquis de gauche: la base de depart de l'attaque allemande pour conquerir Malancourt, est notamment la corne Sud-Est du bois d'Avocourt.
cette corne etait francaise debut mars 1916, selon mon canevas de tir.
cdlt
Re: traduction pour Malancourt!
Bonjour à Toutes & Tous,
Bonjour CC,
- Entre deux trains, je me suis permis de tenter la traduction littérale (attention, ce n'est pas mon métier!) du premier alinéa du texte allemand livré aimablement par Guy François. La différence est surprenante:
"L’ATTAQUE DE L’AILE OUEST, 20 MARS JUSQU’AU 7 AVRIL
Le Bois d’Avocourt, Malencourt, Haucourt, la Butte des Termites
Schémas 2 et 3
Dans une attaque (offensive) couronnée de succès, les 12e et 22e RD ont pris le «MORT HOMME », les forêts du Corbeau et de Cumières et ont tenu contre une forte contre-attaque. La 11e ID (Infanterie Division) bavaroise et la 11e RD (Reserve Division) prennent possession de l'orée sud du bois d'Avocourt (situé au Nord) et de la cote 304. Tout le plan d’attaque est pour la rive gauche de la Meuse, la division en deux de l’opération est exprimée dans ces mots clairs et simples de l’ordre du corps (d’armée). Après la conquête du « Mort Homme », la cote 304 devait être l’objectif. Le côté sud-ouest du bois d’Avocourt devait être pris au préalable, puisque autrement, de là, l’attaque principale aurait été flanquée. La deuxième partie de l’attaque préparée devait cependant amener en possession allemande les positions rallongées de la cote 304 à l’ouest et au nord-ouest, les cotes 279, 270, 275,4, les villages de Malancourt et d’Haucourt, le point d’appui au nord de la butte dénommée « Termiten-Hügel » (ndlr : butte des Termites, Termitière : Termitenhaufen !). Cette tache revenait à la 11e ID bavaroise pour le 20 (mars), et au deux divisions pour le 22 (mars).
Depuis le 4 mars …".
Maintenant, j'arrête car j'ai mal aux yeux: malgré ma loupe, les scans sont hélas! trop petits et de faible résolution ...
Un bonjour ensoleillé de Bruxelles!
Bonjour CC,
- Entre deux trains, je me suis permis de tenter la traduction littérale (attention, ce n'est pas mon métier!) du premier alinéa du texte allemand livré aimablement par Guy François. La différence est surprenante:
"L’ATTAQUE DE L’AILE OUEST, 20 MARS JUSQU’AU 7 AVRIL
Le Bois d’Avocourt, Malencourt, Haucourt, la Butte des Termites
Schémas 2 et 3
Dans une attaque (offensive) couronnée de succès, les 12e et 22e RD ont pris le «MORT HOMME », les forêts du Corbeau et de Cumières et ont tenu contre une forte contre-attaque. La 11e ID (Infanterie Division) bavaroise et la 11e RD (Reserve Division) prennent possession de l'orée sud du bois d'Avocourt (situé au Nord) et de la cote 304. Tout le plan d’attaque est pour la rive gauche de la Meuse, la division en deux de l’opération est exprimée dans ces mots clairs et simples de l’ordre du corps (d’armée). Après la conquête du « Mort Homme », la cote 304 devait être l’objectif. Le côté sud-ouest du bois d’Avocourt devait être pris au préalable, puisque autrement, de là, l’attaque principale aurait été flanquée. La deuxième partie de l’attaque préparée devait cependant amener en possession allemande les positions rallongées de la cote 304 à l’ouest et au nord-ouest, les cotes 279, 270, 275,4, les villages de Malancourt et d’Haucourt, le point d’appui au nord de la butte dénommée « Termiten-Hügel » (ndlr : butte des Termites, Termitière : Termitenhaufen !). Cette tache revenait à la 11e ID bavaroise pour le 20 (mars), et au deux divisions pour le 22 (mars).
Depuis le 4 mars …".
Maintenant, j'arrête car j'ai mal aux yeux: malgré ma loupe, les scans sont hélas! trop petits et de faible résolution ...
Un bonjour ensoleillé de Bruxelles!
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
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- Inscription : mer. nov. 10, 2004 1:00 am
Re: traduction pour Malancourt!
bonjour,
effectivement c'est assez différent.
je vous contacte par MP du Forum.
Merci
Cordialement CC
effectivement c'est assez différent.
je vous contacte par MP du Forum.
Merci
Cordialement CC
Re: traduction pour Malancourt!
Bonsoir à Toutes & Tous
- Voici la traduction du 2e alinéa (p. 25-26) du texte allemand livré aimablement par Guy François. Vos remarques sont toujours les bienvenues car je ne suis pas encore un spécialiste de l'artillerie (différence entre Werfer et Mörser, ...?). Maintenant, le 25e FAR m'attend sur le fil sur Maissin ...! A bientôt.
(...)
"Depuis le 4 mars, les Bavarois préparaient à l’attaque une des divisions d’assaut des campagnes MACKENSENS en Galicie et en Serbie – le commandant de division, le général de division von KNEUSSL portait « le mérite » pour la conquête de Przemysl – à droite du 22e IR du Palatinat dégagée au milieu (mittelgeräumt) avec la 21e compagnie des pionniers bavarois (Pi.K. 21) sous (le commandement) du général de brigade RAAB auquel était subordonné le groupement d’attaque du lieutenant-colonel NICK – 120e LIR (Landwehr IR) würtembergeois ; à gauche du 3e IR d’Augsburg avec la 4/Pi. 6 (Schlessig) du secteur sous (le commandement) du général de brigade RITTER von SCHOCH. Dans le sous-bois épais et le maquis, il n’y avait rien à voir de l’ennemi. Des patrouilles, qui progressaient avec peine, se heurtèrent toutefois bientôt à ses postes avancés. Des journées de dur labeur commencèrent. Les troupes d’attaque devaient s’établir dans des abris de campagne anti-éclats durant sa propre préparation d’artillerie. Des sapes furent menées tout près jusqu’à l’ennemi, de telle sorte qu’au moment de l’attaque elles rétabliraient la liaison, par dynamitages, avec les têtes de sapes françaises et l’irruption des groupes de choc (Stosstrupp) s’en trouverait soulagée. Des lanceurs de mines et des lance-flammes furent installés ; des galeries de mines furent percées sous terre qui ne restèrent pas cachées à l’ennemi : il se préparait contre celles-ci. Avec des obus de 28cm et de lourdes mines, il détruisait les abris accomplis et nivelait les tranchées. Sans même pouvoir se défendre, les troupes d’élite bavaroises durent supporter les plus lourdes pertes. Et le temps de l’épreuve dura plus longtemps que prévu : car l’attaque qui était fixée initialement pour le 9 mars, ou un des jours suivants, devait être reportée puisque l’aile gauche progressait plus lentement qu’on avait espéré. La réédification de l’artillerie lourde avait lieu seulement après la prise du « Mort Homme ». Tous les mortiers (Mörser) et une partie des obusiers de campagne furent poussés de la gauche, de leurs positions au nord de la forêt des Forges, vers l’aile droite dans les forêts de Cuisy et de Montfaucon. Pour contrebattre efficacement la première tranchée ennemie, six compagnies de mitrailleuses (ou Minen-Werfer?)(M.W.Kompn) furent réunies, à cause de la trop faible distance pour l’artillerie: les 221e, 222e ,302e ,18e et 33e compagnies bavaroises avec environ 50 mortiers (Werfe
) sous (le commandement) du capitaine ® LINKE. Des mortiers (Mörser) et des obusiers, le groupe CHRIST dans le secteur RAAB / le groupe BLANC dans le secteur SCHOCH, dirigèrent leur feu vers les lignes arrières. C’était particulièrement favorable à l’action combinée de l’infanterie et de l’artillerie, que le major CHRIST avait son poste de commandement près de la division à la lisière nord de la forêt de Montfaucon."
(...)
- Une bonne soirée de Bruxelles
- Voici la traduction du 2e alinéa (p. 25-26) du texte allemand livré aimablement par Guy François. Vos remarques sont toujours les bienvenues car je ne suis pas encore un spécialiste de l'artillerie (différence entre Werfer et Mörser, ...?). Maintenant, le 25e FAR m'attend sur le fil sur Maissin ...! A bientôt.
(...)
"Depuis le 4 mars, les Bavarois préparaient à l’attaque une des divisions d’assaut des campagnes MACKENSENS en Galicie et en Serbie – le commandant de division, le général de division von KNEUSSL portait « le mérite » pour la conquête de Przemysl – à droite du 22e IR du Palatinat dégagée au milieu (mittelgeräumt) avec la 21e compagnie des pionniers bavarois (Pi.K. 21) sous (le commandement) du général de brigade RAAB auquel était subordonné le groupement d’attaque du lieutenant-colonel NICK – 120e LIR (Landwehr IR) würtembergeois ; à gauche du 3e IR d’Augsburg avec la 4/Pi. 6 (Schlessig) du secteur sous (le commandement) du général de brigade RITTER von SCHOCH. Dans le sous-bois épais et le maquis, il n’y avait rien à voir de l’ennemi. Des patrouilles, qui progressaient avec peine, se heurtèrent toutefois bientôt à ses postes avancés. Des journées de dur labeur commencèrent. Les troupes d’attaque devaient s’établir dans des abris de campagne anti-éclats durant sa propre préparation d’artillerie. Des sapes furent menées tout près jusqu’à l’ennemi, de telle sorte qu’au moment de l’attaque elles rétabliraient la liaison, par dynamitages, avec les têtes de sapes françaises et l’irruption des groupes de choc (Stosstrupp) s’en trouverait soulagée. Des lanceurs de mines et des lance-flammes furent installés ; des galeries de mines furent percées sous terre qui ne restèrent pas cachées à l’ennemi : il se préparait contre celles-ci. Avec des obus de 28cm et de lourdes mines, il détruisait les abris accomplis et nivelait les tranchées. Sans même pouvoir se défendre, les troupes d’élite bavaroises durent supporter les plus lourdes pertes. Et le temps de l’épreuve dura plus longtemps que prévu : car l’attaque qui était fixée initialement pour le 9 mars, ou un des jours suivants, devait être reportée puisque l’aile gauche progressait plus lentement qu’on avait espéré. La réédification de l’artillerie lourde avait lieu seulement après la prise du « Mort Homme ». Tous les mortiers (Mörser) et une partie des obusiers de campagne furent poussés de la gauche, de leurs positions au nord de la forêt des Forges, vers l’aile droite dans les forêts de Cuisy et de Montfaucon. Pour contrebattre efficacement la première tranchée ennemie, six compagnies de mitrailleuses (ou Minen-Werfer?)(M.W.Kompn) furent réunies, à cause de la trop faible distance pour l’artillerie: les 221e, 222e ,302e ,18e et 33e compagnies bavaroises avec environ 50 mortiers (Werfe

(...)
- Une bonne soirée de Bruxelles
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels