En relisant les lettres de mon AGP à son épouse, je constates que les unités engagées étaient plus ou moins heureuses lors de leurs affectations ; ci-dessous une anecdote fort étonnante qui semble anachronique le 30 janvier 1917 (secteur de Bourg et Comin au Sud du Chemin des Dames) :
"... la seule chose que je reconnaise à ce secteur, c'est qu'il est d'un calme absolu ; nous sommes à 2 kil des Boches et on n'entend pas le moindre coup de canon. Je comprends que le 18è Corps ait pu y passer 18 mois sans pertes et être heureux ; ils ne se sont jamais doutés de ce qu'était la guerre dans ce Corps là, et si on ne les avait pas amenés un peu à Verdun, ils auraient pensé que la guerre était une partie de plaisir. A 500 mètres de là où je suis il est construit des abris superbes avec jardins, barrières artistiques et même un kiosque à musique. Non c'est à vous dégoûter, de penser qu'il y en a qui comme nous triment sans cesser dans tous les mauvais secteurs et que ceux en qui on n'a pas confiance sont heureux comme des coqs en pates, dans les endroits sans dangers..."
Mes questions :
1- L'un d'entre vous a-t-il déjà entendu d'aménagements si "esthétiques" aussi proches du front ou est ce un cas isolé ?
2- qu'à fait le 18è Corps dans la Grande Guerre ?

Car en fina lça ne me choque pas que des unités à l'arrière puissent "s'occuper" mais le faire si proche du front


A vous lire,
Merci.
