Pozzi ne devint le chirurgien réputé en gynécologie que l'on sait qu'après avoir exercé la chirurgie générale pendant plusieurs années.
Dès 1876, il s'initia auprès de Lister (à Édimbourg) aux pansements antiseptiques, aboutissement des théories de Pasteur, qu'il introduisit et répandit en France en même temps que Lucas-Champonnière, Terrier, Bouilly et Nicaise.
Plus tard, il fit connaître les travaux d'Alexis Carrel sur la transplantation des tissus d'organes et, au cours de la guerre 14-18, fut un des premiers à utiliser les procédés de désinfection des plaies imaginés par ce dernier.En chirurgie, il fut un novateur audacieux : il aborda l'un des premiers la chirurgie de l'abdomen en pratiquant, entre autres, la gastro-entérotomie qui passait pour une opération téméraire mais aussi la suture de la vessie après taille sus-pubienne, la cholédocotomie, la suture du tissu hépatique après extraction d'un kyste hydatique, etc., etc.
Son nom restera cependant attaché à son oeuvre gynécologique.
Au début de la grande guerre, Pozzi, qui avait été engagé volontaire en 1870, reprit du service malgré son âge (68 ans) et, en qualité de médecin principal, assuma le soin de diverses salles de blessés à l'hôpital de la rue Lhomond et à celui de l'hôtel Astoria. C'est dans ce dernier que fut tentée par son élève le Docteur Martel, la suture des perforations intestinales que lui avaient causées les balles de son assassin.