Bonjour Claude, bonjour tout l'monde
Il existe la rue des Six-Frères-Ruellan à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
Jules Marie Ange Capitaine 93e RI 01/10/1918 Souain-Sainte-Marie-à-Py (51)
Louis Alexandre Marie Aimé Capitaine 308e RI 22/11/1916 Ablaincourt (80)
André Marie Anne Sergent 7e RIC 16/05/1915 Ville sur Tourbe (51)
Bernard Joseph Marie Anne Adjudant-chef 3e RZ 17/02/1915 Frévent (62)
Henri Marie Anne Brigadier 7e RAC 27/02/1916 Route d'Avocourt (55)
Jean Berchmans Marie Anne Lieutenant 23e BCA 31/05/1918 Dickbusch (Belgique)
Tristement
JCP
Des drames....
- RIO Jean-Yves
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Re: Des drames....
Bonjour Claude et J-Claude, bonjour à tous.
A VANNES, dans le quartier St Patern où ils habitaient :
la rue des 4 Frères Crapel (nés à Vannes) :
- Henri, du 131e RI, tué le 13 Juillet 1915 en Argonne
- Pierre, 2e classe au 52e RI Coloniale, décédé des suites de ses blessures le 15 Octobre 1915 à l'Hopital temporaire n°2 de Chalons/Marne
- Jean-Marie, 2e classe au 264e RI, décédé des suites de ses blessures le 25 Juillet 1916 à Harbonnières (Somme)
- Louis Marie, Caporal au 2e Régiment du Génie (Cie 16/51), décédé des suites de ses blessures le 13 Aout 1916 à l'Ambulance 12/20 près Verdun
et celle des 4 Frères Créac'h (originaires de Morlaix, Finistère ; après le décès de son mari, sa veuve était venue habiter avec ses enfants à VANNES, au 26 Rue du Four)
- Désiré, Matelot mécanicien de 2e classe au 2e Régiment de Fusilliers marins, tué le 19 Octobre 1914 à Dixmude.
- Jean, du 246e RI, décédé dans un accident "imputable au service" le 17 juillet 1915 à Mingerval (Pas de Calais)
- Olivier, 2e classe à la 5e Cie du 116e RI, tué le 25 septembre 1915 à Tahure
- Victor, du 35e Régiment d'Infanterie Coloniale, tué le 13 novembre 1916 à l'est de Rénalie (en Serbie)
JY
A VANNES, dans le quartier St Patern où ils habitaient :
la rue des 4 Frères Crapel (nés à Vannes) :
- Henri, du 131e RI, tué le 13 Juillet 1915 en Argonne
- Pierre, 2e classe au 52e RI Coloniale, décédé des suites de ses blessures le 15 Octobre 1915 à l'Hopital temporaire n°2 de Chalons/Marne
- Jean-Marie, 2e classe au 264e RI, décédé des suites de ses blessures le 25 Juillet 1916 à Harbonnières (Somme)
- Louis Marie, Caporal au 2e Régiment du Génie (Cie 16/51), décédé des suites de ses blessures le 13 Aout 1916 à l'Ambulance 12/20 près Verdun
et celle des 4 Frères Créac'h (originaires de Morlaix, Finistère ; après le décès de son mari, sa veuve était venue habiter avec ses enfants à VANNES, au 26 Rue du Four)
- Désiré, Matelot mécanicien de 2e classe au 2e Régiment de Fusilliers marins, tué le 19 Octobre 1914 à Dixmude.
- Jean, du 246e RI, décédé dans un accident "imputable au service" le 17 juillet 1915 à Mingerval (Pas de Calais)
- Olivier, 2e classe à la 5e Cie du 116e RI, tué le 25 septembre 1915 à Tahure
- Victor, du 35e Régiment d'Infanterie Coloniale, tué le 13 novembre 1916 à l'est de Rénalie (en Serbie)
JY
- Charraud Jerome
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Re: Des drames....
Bonjour
Paris 15e, dans le voisinage de l'ancienne Imprimerie Nationale
Rue des quatre frères Peignot en hommage à une célèbre lignée de typographes
merci à Vincent pour l'info
http://www.pages14-18.com/ForumCollecti ... ht=peignot
Cordialement
Jérôme
Paris 15e, dans le voisinage de l'ancienne Imprimerie Nationale
Rue des quatre frères Peignot en hommage à une célèbre lignée de typographes
merci à Vincent pour l'info

http://www.pages14-18.com/ForumCollecti ... ht=peignot
Cordialement
Jérôme
- Eric Mansuy
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Re: Des drames....
Bonjour à tous,
Il existe à Evette-Salbert (Territoire de Belfort) la rue des cinq frères Jardot :
Léon Emile (1885-1914), soldat au 171e R.I.
Eugène Armand (1887-1914), soldat au 172e R.I.
Jules Paul (1883-1915), caporal au 42e R.I.
Aristide Justin (1886-1915), canonnier au 47e R.A.C.
Joseph Alfred (1892-1915), soldat au 171e R.I.
Aimé, l'aîné des six frères, lui aussi mobilisé, fut "sauvé" en étant retiré du front et envoyé dans un fort de Belfort.
L'histoire des cinq frères Jardot est lisible ici :
http://www.lepays.fr/jdj/02/02/12/BE/2/article_7.html
Bien cordialement
Eric Mansuy
Il existe à Evette-Salbert (Territoire de Belfort) la rue des cinq frères Jardot :
Léon Emile (1885-1914), soldat au 171e R.I.
Eugène Armand (1887-1914), soldat au 172e R.I.
Jules Paul (1883-1915), caporal au 42e R.I.
Aristide Justin (1886-1915), canonnier au 47e R.A.C.
Joseph Alfred (1892-1915), soldat au 171e R.I.
Aimé, l'aîné des six frères, lui aussi mobilisé, fut "sauvé" en étant retiré du front et envoyé dans un fort de Belfort.
L'histoire des cinq frères Jardot est lisible ici :
http://www.lepays.fr/jdj/02/02/12/BE/2/article_7.html
Bien cordialement
Eric Mansuy
- Jean RIOTTE
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Re: Des drames....
Bonjour à toutes et à tous,
Au cours de recherches je suis tombé sur les cas de ces deux familles de Guéthary, petit village de la Côte Basque qui devait compter moins d'un millier d'habitants à l'époque et qui furent particulièrement meurtries par la Grande Guerre:
* Famille HARRIET, 3 fils MPF dont 2 le même jour, presque à la même heure, dans le même secteur:
-Jean-Baptiste, 30 ans, marin, mécanicien, disparu en mer le 26 novembre 1916 avec le cuirassé Suffren;
-Gabriel Rémy, 21 ans, soldat au 156ème RI/7ème Cie, tué à l' ennemi le 16 avril 1917 à Moussy (Aisne) à 7 heures;
-Gratien, 25 ans, canonnier au 58ème RA/21ème Batterie, mort sur le champ de bataille le 16 avril 1917 au Plateau des Dames, nord de Paissy (Aisne) à 8heures45.
*Famille d'ELBEE, 7 fils au front, 4 MPF:
- Bertrand, 25 ans,caporal au 49ème RI/8ème Cie, tué à l'ennemi le 23 août 1914 à Gozée (Belgique), croix de guerre;
-Gonzague, 20 ans, soldat au 49ème RI, admissible à Saint-Cyr à la déclaration de guerre, porté disparu à Craonne (Aisne) le 15 septembre 1914, son corps ne fut jamais retrouvé, croix de guerre;
-François, 31 ans, lieutenant au 17ème Chasseurs à Cheval, versé sur sa demande dans l'infanterie, capitaine au 83ème RI, "tombé à la tête de ses hommes le 16 juin 1915 en menant un assaut dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais)",Chevalier de la Légion d'Honneur et croix de guerre avec 2 citations;
-Philippe, 32ans, sous-lieutenant au 135ème RI/9ème Cie, mort le 14 septembre 1915 à Agny (Pas-de-Calais) "suite à des blessures de guerre au lieu-dit Chemin du chat maigre", Chevalier de la Légion d'Honneur et croix de guerre.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Au cours de recherches je suis tombé sur les cas de ces deux familles de Guéthary, petit village de la Côte Basque qui devait compter moins d'un millier d'habitants à l'époque et qui furent particulièrement meurtries par la Grande Guerre:
* Famille HARRIET, 3 fils MPF dont 2 le même jour, presque à la même heure, dans le même secteur:
-Jean-Baptiste, 30 ans, marin, mécanicien, disparu en mer le 26 novembre 1916 avec le cuirassé Suffren;
-Gabriel Rémy, 21 ans, soldat au 156ème RI/7ème Cie, tué à l' ennemi le 16 avril 1917 à Moussy (Aisne) à 7 heures;
-Gratien, 25 ans, canonnier au 58ème RA/21ème Batterie, mort sur le champ de bataille le 16 avril 1917 au Plateau des Dames, nord de Paissy (Aisne) à 8heures45.
*Famille d'ELBEE, 7 fils au front, 4 MPF:
- Bertrand, 25 ans,caporal au 49ème RI/8ème Cie, tué à l'ennemi le 23 août 1914 à Gozée (Belgique), croix de guerre;
-Gonzague, 20 ans, soldat au 49ème RI, admissible à Saint-Cyr à la déclaration de guerre, porté disparu à Craonne (Aisne) le 15 septembre 1914, son corps ne fut jamais retrouvé, croix de guerre;
-François, 31 ans, lieutenant au 17ème Chasseurs à Cheval, versé sur sa demande dans l'infanterie, capitaine au 83ème RI, "tombé à la tête de ses hommes le 16 juin 1915 en menant un assaut dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais)",Chevalier de la Légion d'Honneur et croix de guerre avec 2 citations;
-Philippe, 32ans, sous-lieutenant au 135ème RI/9ème Cie, mort le 14 septembre 1915 à Agny (Pas-de-Calais) "suite à des blessures de guerre au lieu-dit Chemin du chat maigre", Chevalier de la Légion d'Honneur et croix de guerre.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
- patrick corbon
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- Inscription : mar. nov. 09, 2004 1:00 am
Re: Des drames....
Bonjour à tous,
Il existe également la rue des quatre frères Bonlaron à Rambervillers (Vosges).
Je n'en ai trouvé que deux sur mémoires des hommes. Sont-ils les bons ?? :
Eugène 20 esc du train (Accident en service le 10/07/15)
Gabriel 155 RI (mort en captivitéle 7/11/18 )
Cordialement
Il existe également la rue des quatre frères Bonlaron à Rambervillers (Vosges).
Je n'en ai trouvé que deux sur mémoires des hommes. Sont-ils les bons ?? :
Eugène 20 esc du train (Accident en service le 10/07/15)
Gabriel 155 RI (mort en captivitéle 7/11/18 )
Cordialement
- Jean RIOTTE
- Messages : 5774
- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Des drames....
Bonsoir à toutes et à tous,
Au cours d'une de mes lectures dans la tranchée de repli j'ai relevé le cas de la famille IMHAUS, d'origine alsacienne: 5 MPF, le père et 4 fils.
* Georges Hubert, 34 ans, lieutenant au 37ème RI,mort le 2O août 1914 à Morhange;
* André et Emile, 20 ans, sergents au 5ème RIC, morts le 29 septembre 1915 au nord-ouest de Souain en Champagne; (Jumeaux?)
*Théodore, 62 ans, chef de bataillon en retraite en 1914, reprend du service en 1914, sert en état-major,demande une affectation en unité combattante,affecté au 163ème RI, mort le 3O mars 1916 à Haucourt(Verdun). Fondateur de l'association "La Saint-Cyrienne".
* Georges,33 ans, capitaine au 33ème RIC, mort le 29 juillet 1918 à Romigny (Marne).
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Au cours d'une de mes lectures dans la tranchée de repli j'ai relevé le cas de la famille IMHAUS, d'origine alsacienne: 5 MPF, le père et 4 fils.
* Georges Hubert, 34 ans, lieutenant au 37ème RI,mort le 2O août 1914 à Morhange;
* André et Emile, 20 ans, sergents au 5ème RIC, morts le 29 septembre 1915 au nord-ouest de Souain en Champagne; (Jumeaux?)
*Théodore, 62 ans, chef de bataillon en retraite en 1914, reprend du service en 1914, sert en état-major,demande une affectation en unité combattante,affecté au 163ème RI, mort le 3O mars 1916 à Haucourt(Verdun). Fondateur de l'association "La Saint-Cyrienne".
* Georges,33 ans, capitaine au 33ème RIC, mort le 29 juillet 1918 à Romigny (Marne).
Cordialement.
Jean RIOTTE.
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Des drames....
Bonjour à tous,
Une photo en page 107 de Sac au dos, de Marcel Maire : la tombe des frères Trouillot. Une croix porte les mots : "Ici reposent LES TROIS FRERES TROUILLOT Jean, Joseph, A.F. [?] tués à l'ennemi le 2.12.1914. 44e d'Inf."
MDH, hélas, ne mentionne qu'un seul Trouillot au 44e R.I.
Toute aide est la bienvenue, si cela vous dit quelque chose...
Merci d'avance !
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Une photo en page 107 de Sac au dos, de Marcel Maire : la tombe des frères Trouillot. Une croix porte les mots : "Ici reposent LES TROIS FRERES TROUILLOT Jean, Joseph, A.F. [?] tués à l'ennemi le 2.12.1914. 44e d'Inf."
MDH, hélas, ne mentionne qu'un seul Trouillot au 44e R.I.
Toute aide est la bienvenue, si cela vous dit quelque chose...
Merci d'avance !
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- e-guillemain
- Messages : 155
- Inscription : mer. nov. 01, 2006 1:00 am
Re: Des drames....
Au sujet des 6 freres Ruellan, a noté qu'il y a eu dans un numero de l'Illustration, un article sur eux, 9 freres engagés au total, et que l'Illustration joint une photo et fait un article sur cette "famille au combien méritante "
Re: Des drames....
Bonsoir à tous,
En consultant à la BM de Sablé-sur-Sarthe le journal "Le commerce de Sablé" daté du dimanche 9 janvier 1916, voici un article qui a attiré mon attention :
"
Faits divers
Deux Jumeaux
Ce sera une des plus tragiques histoires de cette guerre, et la plus simple... Ils étaient, à Tahure, deux frêres jumeaux, deux petits soldats de vingt ans, qui s'adoraient. ils étaient du même régiment ; et tout de suite, l'action finie, ils se cherchèrent... Ils eurent l'immense joie de se retrouver vainqueurs et joyeux de vivre.
Et ils venaient de se jeter aux bras l'un de l'autre quand un obus perdu vint s'abattre et éclater à côté d'eux. Et l'obus tua raide les deux frêres.
Leurs corps ont été couchés côte à côte près de l'endroit où ils sont tombés, et, dans une petite église du Calvados, un service a été célébré ces jours-ci à la mémoire des frêres Lemaitre. C'est le nom des deux Jumeaux, morts ensemble pour la Patrie."
Rapide recherche dans MDH et voici les fiches de ces deux frêres jumeaux :


Nés et décédés le même jour, peu importe les circonstances réelles d'ailleurs.
Cordialement,
Arnaud Carobbi
En consultant à la BM de Sablé-sur-Sarthe le journal "Le commerce de Sablé" daté du dimanche 9 janvier 1916, voici un article qui a attiré mon attention :
"
Faits divers
Deux Jumeaux
Ce sera une des plus tragiques histoires de cette guerre, et la plus simple... Ils étaient, à Tahure, deux frêres jumeaux, deux petits soldats de vingt ans, qui s'adoraient. ils étaient du même régiment ; et tout de suite, l'action finie, ils se cherchèrent... Ils eurent l'immense joie de se retrouver vainqueurs et joyeux de vivre.
Et ils venaient de se jeter aux bras l'un de l'autre quand un obus perdu vint s'abattre et éclater à côté d'eux. Et l'obus tua raide les deux frêres.
Leurs corps ont été couchés côte à côte près de l'endroit où ils sont tombés, et, dans une petite église du Calvados, un service a été célébré ces jours-ci à la mémoire des frêres Lemaitre. C'est le nom des deux Jumeaux, morts ensemble pour la Patrie."
Rapide recherche dans MDH et voici les fiches de ces deux frêres jumeaux :
Nés et décédés le même jour, peu importe les circonstances réelles d'ailleurs.
Cordialement,
Arnaud Carobbi