Les permissions dites « de torpillage ».

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


Quelqu’un connaîtrait-il la teneur et la date exacte de la décision par laquelle le Ministre de la Guerre institua ces permissions dites « de torpillage », généreusement accordées aux passagers militaires rescapés du naufrage d’un transport de troupe, victime de la torpille ou du canon d’un sous-marin allemand ou austro-hongrois ? Ou ayant heurté une mine par lui mouillée.


• Journal officiel – Débats de la Chambre des députés –, 30 octobre 1917,
Séance du Lundi 29 octobre 1917, Questions écrites ~ Réponse des ministres, p. 2.849.





Nota. — Le 26 juillet 1917, aucun bâtiment français du nom de M... ne fut torpillé en Méditerranée... Peut-être le Mooltan, paquebot britannique de 9.621 tjb armé par la Peninsular & Oriental Steam Navigation C°, de Greenock, coulé à cette date alors qu’il allait de Malte à Marseille ?

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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[11Gen]

Bonsoir à toutes et à tous

Bonsoir Daniel

Peut-être une piste à confirmer : l'instruction du 12 octobre 1917

PERMISSIONS APRÈS PERTE DU BATIMENT
32°
Les marins provenant d'un bâtiment perdu à la suite d'un événement de guerre ou de mer, auront droit à une
permission spéciale, à l'exception toutefois de ceux qui étaient passagers sur le bâtiment considéré pour rallier leur bord, soit à la suite de désignation, soit à l'issue d'une permission.

33°
a) Ceux qui auront déjà bénéficié du maximum de l'allocation annuelle correspondant à leur situation auront une permission de dix jours ;
b) Ceux qui n'ont encore obtenu aucune permission dans l'année bénéficieront de la totalité de l'allocation correspondant à leur situation ;
c) Ceux qui ont bénéficié d'une partie de cette allocation seront mis à même de profiter du complément qu'il leur
restait à obtenir, augmenté au besoin afin que la durée de la permission ainsi accordée ne soit pas inférieure à dix jours.

Guerre de 1914. Documents officiels, textes législatifs et réglementaires.... Volume 21-22
Auteur : Dalloz
Date d'édition : 1915-1916
Source : BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), 2012-112868
Date de mise en ligne dans Gallica :19/11/2012
PAGE 328 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... f334.image
A noter, les nombreuses informations sur les Permissions, voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6244683c/f538

Pour information, le titre suivant :
Guerre de 1914. Documents officiels, textes législatifs et réglementaires.... Volume 23-24
Auteur : Dalloz
Date d'édition : 1915-1916
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6244684s
Je pense que la date indiquée est inexacte parce que sur la couverture est indiqué :
Période 15 novembre 1917 - 1er janvier 1918

Cordialement
Geneviève

[11Gen]

Re

Je voulais aussi indiquer ce passage,
page 330, du Volume 21-22
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... f336.image

IIe PARTIE
Règles à suivre pour l'envoi en permission.

Apostille des permissions.

46° Un feuillet destiné à l'apostille des permissions sera inséré dans le livret de solde et dans le livret matricule de l'homme.
Sur ce feuillet seront inscrites :.

1° La durée des permissions avec indication des dates de départ et de retour ;
2° Leur nature (D. détente, E. exceptionnelles, B. après perte de bâtiment, P. professionnelles).

* Définition : L'"apostille" est le nom donnée à la certification des documents émanant d'une autorité ou certifiés par une autorité française destinés à être produits à l'étranger et des documents publics étrangers qui doivent être produits en France.

Ainsi, il me semble que l'expression parlée "permissions de torpillage" porte moins à confusion que l'expression réglementaire "permissions après perte de bâtiment" (de marine).

Cordialement
Geneviève

[11Gen]

Re, re

PAGE 55, toujours dans le même ouvrage, avec le moteur de recherche : torpillés http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... ill%C3%A9s

7 septembre 1917
CHAPITRE IV. — PERMISSIONS DE retour
(§§ 154 à 157.)
.../...
157. — Dispositions spéciales aux réchappés des bateaux- torpillés.
— Les militaires en route pour l'armée d'Orient, au titre des renforts ou de la relève, réchappés de bateaux torpillés, recevront par les soins du gouverneur de Marseille, une permission exceptionnelle de sept jours à l'issue de laquelle ils rejoindront leur dépôt annexe ou de rattachement.

Cordialement
Geneviève