Bonjour,
Je cherche à identifier cet endroit dans les Vosges (côté Schlucht/ Gerardmer... !???)
L'hotel en question s'appellait l'hotel Français. Un endroit ou le 152 RI est passé à l'époque.
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne » VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Informations supplémentaires : les caves voûtées de cet hôtel ont abrité un poste de secours (qui laissait à désirer, d’ailleurs, à en croire le médecin inspecteur) ; derrière ce même hôtel se trouvait le cimetière de la Schlucht, dont les corps ont été après guerre transférés à Saulcy-sur-Meurthe.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Le 21 octobre 1914, l’Ambulance Alpine 2/75 reçoit l’ordre de s’installer à l’Hôtel Français de la Schlucht, et prend possession des locaux le lendemain, dans « un vaste hall, bien éclairé et chauffé par des radiateurs, pour le triage des blessés ; une salle d’opération et de pansement installée dans une dépendance du hall ; une grande salle de blessés avec 20 lits pourvus de draps et de couvertures – cette salle est très bien chauffée par un poêle – une salle d’isolement pour contagieux, renfermant 4 lits ». Le 19 février 1915, à 9 heures, le bombardement allemand vise la Schlucht, et jusqu’à 16 heures, sous les obus frappant l’hôtel, le personnel procède aux pansements et opérations dans les caves. A 19 heures, 2 hommes de l’Ambulance Alpine et un maréchal des logis sont grièvement blessés ; à 20 heures, les abords de l’hôtel sont décrits comme impraticables : en conclusion, l’Ambulance Alpine quitte l’Hôtel Français pour Longemer le 20 février 1915 à 0 heure.
Cela ne date pas votre photo, mais nous indique au moins qu’elle est postérieure au 20 février 1915.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.