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Borée — Torpilleur de haute mer de type Cyclone (1901~1920).
Historique (complément)
— 23 mars 1901 : Lancé à Bordeaux par la Société des Ateliers et chantiers de la Gironde (Le Temps, n° 14.531, Dimanche 24 mars 1901, p. 2, en rubrique « Affaires militaires ~ Marine »).
Date du marché et des actes additionnels : 26 juillet 1899. Date de livraison d’après le marché : 3 juin 1901.
— 2 avril 1901 : Essais effectués en mer entre Bordeaux et Royan (L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 605, Vendredi 5 avr. 1901, p. 3, en rubrique « Marine et colonies »).
— Avril 1904 : Avec les torpilleurs Bourrasque, Cyclone, Forban, Rafale et Tramontane, affecté à la Défense mobile de Tunisie (Le Temps, n° 15.651, Samedi 23 avr. 1904, p. 4).
— 26 Mars 1909 : Au cours d’une manœuvre, abordé à l’arrière par le Torpilleur 361 à l’entrée du port de Philippeville. Avarié par le travers de ses machines (Le Temps, n° 17.441, Dimanche 28 mars 1909, p. 2, en rubrique « Affaires militaires ~ Marine »). Maintenu à flot par des élingues passées par le contre-torpilleur Bourrasque et le Torpilleur 362 (La Lanterne, n° 11.662, Dimanche 28 mars 1909, p. 2, en rubrique « Notre marine »).
— 18 novembre 1913 : A l’occasion de manœuvres devant le Front de défense de Marseille, prend à son bord le contre-amiral Alexandre Marius YTIER, commandant le Front de mer de Toulon, ainsi que le général Antoine François Xavier Marie GUERRIER, commandant supérieur de la Défense de Marseille et gouverneur militaire de la place (La Croix, n° 9.413, Vendredi 21 nov. 1913, p. 6).
— 8 novembre 1914 : Arraisonne le cargo italien Ogliastra, de la société d’armement Servizio Italo-Spagnuolo, de Gênes, et saisi à son bord, comme marchandise de contrebande de guerre, 1.000 sacs de riz pesant au total 100,5 t.
Cette capture fut déclarée « non valable » par le Conseil des prises lors de sa séance du 20 juillet 1915, au motif que « le riz constituant un article de contrebande de guerre conditionnelle, c’est à l’État capteur qu’il appartenait, pour obtenir la validation de cette saisie, d’établir que lesdites marchandises étaient destinées aux forces armées ou aux administrations de l’État ennemi. » Dès lors, faute pour le Ministre de la Marine de rapporter une telle preuve, le lot saisi ne pouvait être considéré comme objet de contrebande (J.O. 19 août 1915, p. 5.819).
— 1er octobre 1920 : Par décision du Ministre de la Marine de même date (B.O. Marine 1920, n° 30, p. 367), rayé de la Liste des bâtiments de la flotte.
— 8 janvier 1921 : Mis en vente par le Bureau des Domaines de Toulon selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées.
• Journal officiel du 25 décembre 1920, p. 21.486.

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