SUFFREN Trois-mâts goélette de Fécamp

olivier 12
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Re: SUFFREN Trois-mâts goélette de Fécamp

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

SUFFREN
Trois-mâts goélette de Fécamp


Trois mâts goélette de 430 tx JB 600 tpl
Armateur NEVEU de Fécamp
Affréteur Schmitt & Chanal, de Honfleur
Capitaine Gustave LEDUN Fécamp n° 311
Lieutenant André PANCHOUD Fécamp n° 7136
13 hommes d’équipage en tout

Traversée Cardiff – Honfleur avec un chargement de charbon

Rencontre avec un sous-marin le 21 Juillet 1917

Le 21 Juillet 1917 à 01h30, SUFFREN se trouve à 45 milles dans le NW de La Hève, par 50°00 N et 00°35 W, route au S22E à 4 nœuds. Aperçu à une centaine de mètres sur tribord un navire en éloignement et entendu distinctement le bruit d’un moteur à explosion. Il n’y a pas de confusion possible avec les vedettes anglaises qui sont à échappement libre. C’était un sous-marin avec un silencieux.
Continué notre route sans modification.
A 23h30 le 20 Juillet, nous avions croisé le convoi vers le Nord naviguant seulement avec les feux de poupe. Deux heures plus tard, quand le sous-marin est apparu, un signal Morse par lampe Scott électrique a été exécuté à environ 2 ou 3 milles de nous. Le clignotement a cessé avant que le sous-marin ne soit perdu de vue. Le sous-marin a été perdu de vue sans qu’on l’ait vu plonger. Il avait une longueur d’environ 70 m. Nuit trop noire pour distinguer ses superstructures.
SUFFREN naviguait sans feux et n’a pas de TSF. C’est le lieutenant qui a prévenu le capitaine de la présence du sous-marin.

Rapport et conclusion de la commission d’enquête

Le 20 Juillet à 23h30, SUFFREN, cap au S22E, a croisé le convoi allant à Portsmouth. Le 21 à 01h30, par nuit très noire, un grand sous-marin est passé à une centaine de mètres de lui, faisant route au N70W. Il était en surface et marchait au moteur. Il a disparu dans la nuit avant que le lieutenant Panchoud puisse prévenir le capitaine. Panchoud déclare que pendant le court laps de temps où il a vu le sous-marin, il a distingué dans le Nord à peut-être 2 milles des signaux scottés électriquement pendant quelques secondes.

Contrairement à ce que semble croire le capitaine de SUFFREN, il est peu probable que le convoi ait défilé devant le sous-marin. Le croquis ci-joint montre que SUFFREN a croisé le convoi de Portsmouth au point O. Le sous-marin faisant route au N70W se trouvait au point S à 01h30 et ne pouvait donc rencontrer le convoi.

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Le sous-marin rencontré

N'est pas identifié. On pourrait penser (sans aucune certitude) à l'UC 65 du Kptlt Otto STEINBRINCK qui semblait souvent patrouiller dans ce secteur, ou encore à un sous-marin en transit vers l'Atlantique, comme l'U 46 de Leo HILLEBRAND, qui commencera ses opérations le 24 Juillet à 260 milles au large d'Ouessant. Mais ce n'est que spéculation, et reste à savoir s'il transitait par la Manche ou par le Nord de l'Angleterre.

Cdlt

olivier
Rutilius
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Re: SUFFREN Trois-mâts goélette de Fécamp

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,

Selon Jean Recher (« Le grand métier. Journal d’un capitaine de pêche de Fécamp », Librairie Plon, 1977, p. 431), ce trois-mâts goélette aurait été construit en 1907, sa jauge brute étant de 361,15 tx. Mais il importe de relever que toutes les valeurs très précises de jauge indiquées par cet auteur dans la « Liste, de 1900 à 1977, des chalutiers à la grande pêche armés à Fécamp », qui figure en Annexe IV de son ouvrage (p. 429), sont en réalité exprimées en « jauge nette » et non point en « jauge brute », comme il s'y trouve indiqué par erreur.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: SUFFREN Trois-mâts goélette de Fécamp

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,

L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.090, 31 décembre 1918, p. 2, en rubrique « Nouvelles maritimes ».


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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: SUFFREN Trois-mâts goélette de Fécamp

Message par Memgam »

Bonjour,

Suffren, trois-mâts brick goélette, construit en 1898 par A. Buron à Saint Malo,
430 tjb, 362 tjn, 42,58 x 9,29 x 4,46 m.

En 1912, armateur Fernand Neveu, immatriculé à Fécamp, indicatif LDRH, capitaine Feuilloley.

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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Re: SUFFREN Trois-mâts goélette de Fécamp

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,

La Croix, n° 4.766, Mardi 1er novembre 1898, p. 3, en rubrique « En mer ».

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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