Bonjour à tous,
HENRIETTE Cargo (1913-1917)
Chantier :
Ateliers & Chantiers de la Loire, Nantes.
Commencé : 1913
Mis à flot : 1913
Terminé : 10.1913
En service : 1913 (MM)
Retiré : 24.08.1917 (MM)
Caractéristiques : 2005 tjb ; 81,3 x 11,9 m (266,7 x 39 x 23 pieds) ; 1 machine alternative à triple expansion ; 149 nhp.
Armement : N. C.
Observations :
Cargo français Henriette construit en 1913 à Nantes pour le compte de la Compagnie Auxiliaire de Navigation Capel de Nantes. Numéro de chantier 476.
24.08.1917 : coulé par le sous-marin U-62 (KL Ernst Hashagen) par 48°00N et 014°45W à 200 milles environ dans le SW des Iles Scilly.
Ne semble pas avoir été réquisitionné.
Tout renseignement sera le bienvenu, merci par avance.
Cordialement,
Franck
HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
HENRIETTE ― Cargo charbonnier ― Compagnie auxiliaire de navigation A. Capel & C ie (1913~1917).
Bonsoir à tous,
• L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.550, Dimanche 14 octobre 1917,
p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ La guerre sous-marine ».
p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ La guerre sous-marine ».
« Le torpillage de l’ "Henriette"
Le mauvais temps l’ayant séparé du convoi dont il faisait partie, le vapeur Henriette se trouva isolé, et fut torpillé dans la nuit du 24 août, sans avoir vu l’ennemi. L’évacuation du bâtiment se fit dans des conditions difficiles et donna lieu à des actes d’énergie et de dévouement qui ont valu au vapeur Henriette un témoignage officiel de satisfaction du ministre de la Marine. En outre, sont cités à l’or-dre de l’armée : l’ens. de v. auxil. Hérard (1), commandant l’Henriette ; le 2e m. mécan. Meneu (2) ; le q. m. Kermorvant (3), chargé de la T.S.F. ; le chauffeur Ricour (4), disparus à leur poste après avoir accompli leur devoir jusqu’au bout. Parmi les survivants, le second capitaine et le lieutenant ob-tiennent la croix de guerre. »
_________________________________________________________________________________________
(1) BÉRARD Bernard, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 627 ; enseigne de vaisseau auxiliaire.
(2) MÉHEU Victor, second mécanicien, inscrit au quartier de Paimpol, n° 14.258.
(3) KERMORVANT François Marie, né le 5 février 1892 à Brech (Morbihan) et domicilié à Carnac (- d° -), disparu en mer le 24 août 1917. Quartier-maître T.S.F., matricule n° 23.663–3 (Jug. Trib. civ. 1re inst. Brest, 16 janv. 1918, transcrit le 23 janv. 1918 à Brest).
(4) RICOUR Eugène, premier chauffeur, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 5.674.
_________________________________________________________________________________________
(1) BÉRARD Bernard, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 627 ; enseigne de vaisseau auxiliaire.
(2) MÉHEU Victor, second mécanicien, inscrit au quartier de Paimpol, n° 14.258.
(3) KERMORVANT François Marie, né le 5 février 1892 à Brech (Morbihan) et domicilié à Carnac (- d° -), disparu en mer le 24 août 1917. Quartier-maître T.S.F., matricule n° 23.663–3 (Jug. Trib. civ. 1re inst. Brest, 16 janv. 1918, transcrit le 23 janv. 1918 à Brest).
(4) RICOUR Eugène, premier chauffeur, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 5.674.
Dernière modification par Rutilius le ven. juil. 07, 2023 9:11 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
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Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Bonjour à tous,
HENRIETTE
Vapeur de 2800 tpl. 2005 tx JB 1241 tx JN
Armateur Compagnie Auxiliaire de Navigation
Affréteur : l'Etat
Capitaine Bernard BERARD CLC inscrit à Bordeaux
Armé d'un canon de 90 mm modèle 77
Trois militaires de l'AMBC
Equipage 29 hommes en tout + 3 passagers grecs (indésirables évacués d'Angleterre vers la Méditerranée, selon l'équipage. Identités inconnues)
HENRIETTE fait route en convoi de Cardif sur Bizerte avec 2750 tonnes de charbon.
Rapport du second capitaine LE MAIGAT
Quitté Milford Haven le 21 Août 1917 à 17h00 escorté par deux destryers américains et 10 chalutiers anglais, par gros temps de suroit.
Le 24 Août à 21h00, HENRIETTE se trouve par 48°30 N et 19°30 W, route au S60W à 6 nœuds, route en zigzags. Mer grosse, vent violent, convoi pratiquement disloqué.
Je suis de quart, sur l'aileron bâbord. Le matelot Guyader, de quart sur l'aileron tribord, voit soudain une torpille en surface qu'il prend pour un marsouin. Quand il m'alerte, ayant reconnu l'objet, il est trop tard. Violente explosion sur tribord avant qui fait sauter le pont, les panneaux de cale 1 et 2, le gaillard, puis démâte la misaine. La colonne d'eau produite par l'explosion écrase le côté tribord de la timonerie. La dynamo s'arrête et tous les feux s'éteignent. Le navire prend immédiatement de la bande sur tribord et s'enfonce rapidement par l'avant.
Fait immédiatement stopper la machine et mettre les embarcations de sauvetage à la mer. Le navire disparaît sous les flots en 4 minutes. Fait rallier les deux embarcations et resté sur les lieux du naufrage, explorant les alentours, ayant constaté qu'il manquait 5 hommes dont le capitaine Bérard.
Le 25 à 07h00, fait route à l'Est. A 22h00, pris la cape, la mer grosse, la pluie et le mauvais temps de SW ne permettant plus de faite route.
Le 26 au matin, constaté la disparition de l'embarcation n° 1, contenant 12 hommes. A 13h00, nous sommes recueillis par le patrouilleur HMS DEFENDER et débarqués le 30 à 17h00 à Plymouth.
Rescapés de l'embarcation n° 2
LE MAIGAT François Capitaine au cabotage 2e capitaine Paimpol
LE GUYADER Joseph Chef mécanicien Lorient
JAOUEN Olivier 3e mécanicien Morlaix
DAOULAS Alain Maître d'équipage Quimper
CARIO Joseph Cuisinier Vannes
POGERE Paul Matelot Le Conquet
RENAUD Ernest Matelot Les Sables d'Olonne
DANIEL François Chauffeur Tréguier
GOMIS Auguste Chauffeur Dakar
LE GOFF Chauffeur (blessé, hospitalisé à Plymouth)
DEBIEN Marceau QM Canonnier La Rochelle
BEUGNON Marcel Canonnier 4e dépôt
+ 2 passagers grecs
Rapport du lieutenant JEAN
HENRIETTE a été attaqué par un sous-marin en plongée à environ 200 milles dans l'ouest d'Ouessant. Le matelot Guyader a vu la torpille trop tard pour donner l'alerte. Très violente explosion à hauteur de la cale 1. L'avant est déchiqueté, le guindeau s'effondre dans le poste équipage, le roof est démoli, le navire prend aussitôt de la bande sur tribord et s'enfonce rapidement par l'avant. En tombant, le mât de misaine vient frapper la baleinière tribord, l'enfonçant profondément. Elle peut cependant être mise à l'eau. La baleinière n°2, à bâbord, le fut avec difficultés en raison de la gite sur tribord et le navire tournoyant sur lui-même. Le radeau et le youyou, dont les saisines avaient été coupées, flottèrent librement.
A 21h30, constaté qu'il manquait 5 hommes dont le capitaine. Resté sur les lieux jusqu'au matin, puis fait route de conserve sur Ouessant. A 22h00, croisé un convoi et fait des signaux en vain. Mis à la panne en raison du mauvais temps. Le 25, n'apercevant plus l'embarcation n° 2, continué la route à l'Est. Dans l'après midi, par suite d'une forte rafale qui nous surprend, l'embarcation se retourne et chavire. Grâce au sang froid de tous, nous parvenons à la redresser, mais nous avons perdu les avirons, sauf un, le mât et le baril d'eau douce. Etabli un gréement de fortune et remis en route. Je fais distribuer une ration de biscuit.
Soudain, le passager grec qui était dans notre canot se jette volontairement à la mer dans un coup de folie, sans que nous puissions rien faire pour le secourir.
La mer est très dure et la baleinière fait eau.
Le 26, continué route à l'Est.
Le 27 vers 08h30, nous sommes aperçus et recueillis par le chalutier anglais FOSS. Nous avions parcouru environ 140 milles. Les recherches faites jusqu'à 12h00 restent vaines et le capitaine du FOSS estime que l'embarcation n° 2 est perdue.
Le 28 à 10h00, le FOSS nous débarque à Falmouth.
Rescapés de l'embarcation n° 1
JEAN Charles Lieutenant Cherbourg
BERTHO Guillaume Matelot Le Croisic
GUYADER Jacques Matelot Concarneau
LE ROY François Matelot Paimpol
ARDIVARD Auguste Matelot Rouen
BOUCHARD Pierre Matelot Camaret
DOUCET Auguste Chauffeur Cherbourg
TROTTIN Edouard Chauffeur Dinan
DANIEL Alfred Chauffeur Dunkerque
TROUDE Alexandre Soutier Cherbourg
CHARLOPIN Jean Canonnier 4e dépôt
DOCET Henri Mousse Nantes
Disparus
BERARD Bernard CLC Capitaine Bordeaux
MEHEU Victor 2nd mécanicien Paimpol
RICOUR Eugène 1er chauffeur Saint Malo
KERMORVANT François QM TSF 1er dépôt
MEHDI ben Mohamed Soutier Tunisien
1 passager grec qui s'est jeté à la mer (embarcation n° 1)
Récompenses
Citation à l'Ordre de la Brigade
JEAN Charles Lieutenant (Second maître timonier)
A fait preuve d'une énergie et d'un dévouement exceptionnel lors du torpillage de son bâtiment dont il est parvenu à sauver une partie de l'équipage
Citation à l'Ordre du Régiment
LE MAIGAT François Capitaine au cabotage 2e capitaine
Pour l'énergie dont il a fait preuve en dirigeant dans des circonstances difficiles le sauvetage d'une partie de l'équipage de son bâtiment torpillé.
Témoignage Officiel de Satisfaction du Ministre
Vapeur HENRIETTE
Pour l'énergie dont son équipage a fait preuve lors de l'évacuation particulièrement délicate de ce vapeur torpillé le 24 Août 1917.
Le sous-marin attaquant
C'était l' U 62 du KL Ernst HASHAGEN.
Cdlt
HENRIETTE
Vapeur de 2800 tpl. 2005 tx JB 1241 tx JN
Armateur Compagnie Auxiliaire de Navigation
Affréteur : l'Etat
Capitaine Bernard BERARD CLC inscrit à Bordeaux
Armé d'un canon de 90 mm modèle 77
Trois militaires de l'AMBC
Equipage 29 hommes en tout + 3 passagers grecs (indésirables évacués d'Angleterre vers la Méditerranée, selon l'équipage. Identités inconnues)
HENRIETTE fait route en convoi de Cardif sur Bizerte avec 2750 tonnes de charbon.
Rapport du second capitaine LE MAIGAT
Quitté Milford Haven le 21 Août 1917 à 17h00 escorté par deux destryers américains et 10 chalutiers anglais, par gros temps de suroit.
Le 24 Août à 21h00, HENRIETTE se trouve par 48°30 N et 19°30 W, route au S60W à 6 nœuds, route en zigzags. Mer grosse, vent violent, convoi pratiquement disloqué.
Je suis de quart, sur l'aileron bâbord. Le matelot Guyader, de quart sur l'aileron tribord, voit soudain une torpille en surface qu'il prend pour un marsouin. Quand il m'alerte, ayant reconnu l'objet, il est trop tard. Violente explosion sur tribord avant qui fait sauter le pont, les panneaux de cale 1 et 2, le gaillard, puis démâte la misaine. La colonne d'eau produite par l'explosion écrase le côté tribord de la timonerie. La dynamo s'arrête et tous les feux s'éteignent. Le navire prend immédiatement de la bande sur tribord et s'enfonce rapidement par l'avant.
Fait immédiatement stopper la machine et mettre les embarcations de sauvetage à la mer. Le navire disparaît sous les flots en 4 minutes. Fait rallier les deux embarcations et resté sur les lieux du naufrage, explorant les alentours, ayant constaté qu'il manquait 5 hommes dont le capitaine Bérard.
Le 25 à 07h00, fait route à l'Est. A 22h00, pris la cape, la mer grosse, la pluie et le mauvais temps de SW ne permettant plus de faite route.
Le 26 au matin, constaté la disparition de l'embarcation n° 1, contenant 12 hommes. A 13h00, nous sommes recueillis par le patrouilleur HMS DEFENDER et débarqués le 30 à 17h00 à Plymouth.
Rescapés de l'embarcation n° 2
LE MAIGAT François Capitaine au cabotage 2e capitaine Paimpol
LE GUYADER Joseph Chef mécanicien Lorient
JAOUEN Olivier 3e mécanicien Morlaix
DAOULAS Alain Maître d'équipage Quimper
CARIO Joseph Cuisinier Vannes
POGERE Paul Matelot Le Conquet
RENAUD Ernest Matelot Les Sables d'Olonne
DANIEL François Chauffeur Tréguier
GOMIS Auguste Chauffeur Dakar
LE GOFF Chauffeur (blessé, hospitalisé à Plymouth)
DEBIEN Marceau QM Canonnier La Rochelle
BEUGNON Marcel Canonnier 4e dépôt
+ 2 passagers grecs
Rapport du lieutenant JEAN
HENRIETTE a été attaqué par un sous-marin en plongée à environ 200 milles dans l'ouest d'Ouessant. Le matelot Guyader a vu la torpille trop tard pour donner l'alerte. Très violente explosion à hauteur de la cale 1. L'avant est déchiqueté, le guindeau s'effondre dans le poste équipage, le roof est démoli, le navire prend aussitôt de la bande sur tribord et s'enfonce rapidement par l'avant. En tombant, le mât de misaine vient frapper la baleinière tribord, l'enfonçant profondément. Elle peut cependant être mise à l'eau. La baleinière n°2, à bâbord, le fut avec difficultés en raison de la gite sur tribord et le navire tournoyant sur lui-même. Le radeau et le youyou, dont les saisines avaient été coupées, flottèrent librement.
A 21h30, constaté qu'il manquait 5 hommes dont le capitaine. Resté sur les lieux jusqu'au matin, puis fait route de conserve sur Ouessant. A 22h00, croisé un convoi et fait des signaux en vain. Mis à la panne en raison du mauvais temps. Le 25, n'apercevant plus l'embarcation n° 2, continué la route à l'Est. Dans l'après midi, par suite d'une forte rafale qui nous surprend, l'embarcation se retourne et chavire. Grâce au sang froid de tous, nous parvenons à la redresser, mais nous avons perdu les avirons, sauf un, le mât et le baril d'eau douce. Etabli un gréement de fortune et remis en route. Je fais distribuer une ration de biscuit.
Soudain, le passager grec qui était dans notre canot se jette volontairement à la mer dans un coup de folie, sans que nous puissions rien faire pour le secourir.
La mer est très dure et la baleinière fait eau.
Le 26, continué route à l'Est.
Le 27 vers 08h30, nous sommes aperçus et recueillis par le chalutier anglais FOSS. Nous avions parcouru environ 140 milles. Les recherches faites jusqu'à 12h00 restent vaines et le capitaine du FOSS estime que l'embarcation n° 2 est perdue.
Le 28 à 10h00, le FOSS nous débarque à Falmouth.
Rescapés de l'embarcation n° 1
JEAN Charles Lieutenant Cherbourg
BERTHO Guillaume Matelot Le Croisic
GUYADER Jacques Matelot Concarneau
LE ROY François Matelot Paimpol
ARDIVARD Auguste Matelot Rouen
BOUCHARD Pierre Matelot Camaret
DOUCET Auguste Chauffeur Cherbourg
TROTTIN Edouard Chauffeur Dinan
DANIEL Alfred Chauffeur Dunkerque
TROUDE Alexandre Soutier Cherbourg
CHARLOPIN Jean Canonnier 4e dépôt
DOCET Henri Mousse Nantes
Disparus
BERARD Bernard CLC Capitaine Bordeaux
MEHEU Victor 2nd mécanicien Paimpol
RICOUR Eugène 1er chauffeur Saint Malo
KERMORVANT François QM TSF 1er dépôt
MEHDI ben Mohamed Soutier Tunisien
1 passager grec qui s'est jeté à la mer (embarcation n° 1)
Récompenses
Citation à l'Ordre de la Brigade
JEAN Charles Lieutenant (Second maître timonier)
A fait preuve d'une énergie et d'un dévouement exceptionnel lors du torpillage de son bâtiment dont il est parvenu à sauver une partie de l'équipage
Citation à l'Ordre du Régiment
LE MAIGAT François Capitaine au cabotage 2e capitaine
Pour l'énergie dont il a fait preuve en dirigeant dans des circonstances difficiles le sauvetage d'une partie de l'équipage de son bâtiment torpillé.
Témoignage Officiel de Satisfaction du Ministre
Vapeur HENRIETTE
Pour l'énergie dont son équipage a fait preuve lors de l'évacuation particulièrement délicate de ce vapeur torpillé le 24 Août 1917.
Le sous-marin attaquant
C'était l' U 62 du KL Ernst HASHAGEN.
Cdlt
olivier
Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Bonsoir à tous ,
Extrait du JO du 1er mars 1916 (p 1649) :

Amicalement
Marpie
Extrait du JO du 1er mars 1916 (p 1649) :

Amicalement
Marpie
Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Bonjour, je fais des recherches sur l'équipage de ce navire, afin de faire inscrire l'un ou les disparus au Cénotaphe de la pointe ST Mathieu à côté de Brest , où est implanté le mémorial dédié aux marins péris en mer. Quelqu'un aurait il des photos de ce navire et des disparus? merci
Eric 29
HENRIETTE ― Cargo charbonnier ― Compagnie auxiliaire de navigation A. Capel & C ie (1913~1917).
Bonjour à tous,
Récompenses consécutives à la perte du cargo charbonnier Henriette,
survenue le 24 août 1917
survenue le 24 août 1917
Témoignage officiel de satisfaction
• Journal officiel du 15 octobre 1917, p. 8.147.
• Journal officiel du 15 octobre 1917, p. 8.147.

Citations à l’ordre de l’armée
• Journal officiel du 15 octobre 1917, p. 8.147.
• Journal officiel du 15 octobre 1917, p. 8.147.

Inscriptions à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur
pour le grade de chevalier
pour le grade de chevalier
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier :

Inscriptions à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.939), fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 21 octobre 1919 (J.O., 4 nov. 1919, p. 12.328 et 12.329), fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire : « Ricour (Eugène), Saint-Malo – 5.674, premier chauffeur du Henriette : disparu de son poste, le 24 août 1917, après avoir accompli son devoir jusqu’au bout avec le plus courageux dévouement. »
Dernière modification par Rutilius le ven. juil. 07, 2023 10:16 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Bonsoir à tous,
Marins disparus le 24 août 1917 avec le cargo charbonnier Henriette
[4/5]
Judiciairement déclarés « Morts pour la France »
Jugement déclaratif de décès rendu le 16 janvier 1918 par le Tribunal civil de Brest et transcrit à Brest le 23 janvier 1918 (Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1918, Vol. III., f° 73, acte n° 1.716).
« Attendu que le vingt-quatre août mil neuf cent dix-sept, vers vingt-et-une heures, le vapeur Henriette, armé à Brest, se trouvait, au cours d’un voyage au cabotage entrepris de Milford Haven à Bizerte, en convoi par L. 48° Nord et G. 9° 50’ Ouest, lorsqu’il fut torpillé et s’enfonça très rapidement par l’avant pour disparaître au bout de quatre minutes ; que l’équipage et les passagers se réfugièrent dans les embarcations, à l’exception des nommés Bérard, capitaine, Méheu, second mécanicien, Ricour, premier chauffeur, Kermorvant, quartier-maître électricien, et un soutier indigène paraissant répondre au nom de Mahedi Mohamed, mais non identifié exactement en l’absence de renseignements précis ; puis toutes les recherches faites pour les retrouver sont demeurées infructueuses ; que l’Henriette n’était pas en vue des côtes, qu’il n’y avait qu’un vapeur à 800 mètres par bâbord arrière et que la mer était très mauvaise ; que leur décès doit être considéré comme certain ; qu’il ne semble pas possible de prendre la même mesure de constatation de décès en ce qui concerne le soutier indigène, Brest, port d’armement, et Saint-Nazaire, port d’embarquement, n’ayant aucune trace de l’embarquement de ce dernier.
Par ces motifs : ... »
Marins du commerce
— BÉRARD Bernard Clair, né le 31 mai 1870 à Plassac (Gironde) et y domicilié. Capitaine ; capitaine au long-cours, inscrit à Bordeaux, n° 627 ; enseigne de vaisseau auxiliaire.
Fils d’Étienne BÉRARD et de Magdeleine GODINEAU, son épouse. Époux de Divine Marie Thérèse TANGUY.
— MÉHEU Victor, né le 29 juin 1883 à Paimpol (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes d’Armor –) et y domicilié. Deuxième mécanicien, inscrit à Paimpol, n° 14.258.
Fils de Victor Marie MÉHEU, né vers 1855, second maître de mousqueterie, et de Marie Françoise LE CAËR, née vers 1858, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Paimpol, Année 1883, f° 13, acte n° 23). Veuf d’Yvonne POUHAËR, décédée à Paimpol, le 28 juillet 1910, avec laquelle il avait contracté mariage à Paimpol, le 8 novembre 1905 ; époux en secondes noces de Julienne Marie HENRY, avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 6 octobre 1911, mariage dissous par jugement du Tribunal civil du Havre du 13 février 1913.
— RICOUR Eugène, né le 27 février 1876 à Beaurepaire, commune de Saint-Briac (Ille-et-Vilaine) et y domicilié. Premier chauffeur, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 5.674.
Fils de Pierre Vincent RICOUR, né vers 1843, marin, et d’Eugénie Marie ROULIER, née vers 1845, « ménagère », son épouse ; mariés à Saint-Briac, le 11 septembre 1872 (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Briac, Année 1876, f° 3, acte n° 6). Époux de Fanny Aline VILLEAUMORAS.
Marin de l’État
— KERMORVANT François Marie, né le 5 février 1892 à Brech (Morbihan) et domicilié à Carnac (Morbihan). Quartier-maître T.S.F., immatriculé au 3e Dépôt, n° 23.663 – 3.
Fils de Joachim KERMORVANT, né vers 1859, cultivateur, et de Jeanne Marie DANIEL, née vers 1866, cultivatrice, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Brech, Année 1892, f° 5, acte n° 13). Célibataire.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Bonjour,
Ce navire est enregistré dans le Vichot (sans indice) :
"HENRIETTE - charbonnier (1914-1918) - 24-8-1918 torpillé par U62 - Q"
C'est probablement le navire engagé dans l'Escadre spéciale en Grèce (viewtopic.php?t=78903&start=20)
L'année de torpillage est différente des rapports précédents.
Le navire a l'indice (1) dans la base de données.
A bientôt.
Ce navire est enregistré dans le Vichot (sans indice) :
"HENRIETTE - charbonnier (1914-1918) - 24-8-1918 torpillé par U62 - Q"
C'est probablement le navire engagé dans l'Escadre spéciale en Grèce (viewtopic.php?t=78903&start=20)
L'année de torpillage est différente des rapports précédents.
Le navire a l'indice (1) dans la base de données.
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: HENRIETTE - Compagnie Auxiliaire de Navigation
Bonjour,
La fiche Miramar du navire HENRIETTE :
A bientôt.
La fiche Miramar du navire HENRIETTE :
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.