Bonjour à tous,
MARCELLE Péniche porte-canon de l’Armée de Terre (1916-1918)
Chantier :
N. C.
Commencé : N. C.
Mis à flot : N. C.
Terminé : N. C.
En service : 1916
Retiré : 12.06.1918
Caractéristiques : N. C.
Armement : I de 190 Mle 1870-93 (équipé à Jauville, Oise).
Observations :
Péniche.
Réquisitionnée par l’Armée de Terre mais armée par la Marine
02.1917 : équipée à Jauville (Oise) d’un canon de 190 mm
07.04.1917 : affectée au 1er groupe de canonniers marins
27.09.1917 : combat de Malmaison, en batterie entre Celles sur Aisne et Vailly
20.01.1918 : affectée au 5ème groupe de canonnières ( ? )
12.06.1918 : reçoit un obus, incendiée et perdue. La pièce de 19 cm Mle 1870-93 est néanmoins récupérée et installée sur sa remplaçante, la Marcelle II, ancienne péniche Baldwin
Toute précision, notamment sur les caractéristiques, sera la bienvenue, merci par avance
Cordialement,
Franck
MARCELLE - Péniche porte-canon
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
Bonjour à tous,
Je remonte ce sujet,
Cordialement,
Franck
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Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
.
Bonsoir à tous,
■ Historique (complément).
— 12 juin 1918 : Incendiée par un obus de gros calibre alors qu’elle se trouvait à poste dans l’Oise, lors de l’offensive allemande du Matz. Alors commandée par le lieutenant d’artillerie de réserve Georges Marie Joseph REVERS.
L’explosion de l’obus blessa un canonnier marin et en tua un autre, très probablement le second maître armurier Frédéric Marcel Jean GEORGES.
— GEORGES Frédéric Marcel Jean, né le 21 janvier 1893 à Lorient (Morbihan) au 34, rue du Carmel, et domicilié à Paris, au 18, boulevard du Temple (IIIe Arr.), mort le 12 juin 1918, tué par un éclat d’obus. Second maître armurier (3 janv. 1918), matricule 354 V. ; classe 1913, n° 3.187 au recrutement de Lorient. Était ajusteur en 1912.
Fils de Marc Marie GEORGES, né le 6 mai 1853 à Lorient, maître mécanicien de la flotte, et d’Eugénie Louise RABARDEL, née le 25 février 1868 à Plenée-Jugon (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –), sans profession [commerçante en 1892] ; époux ayant contracté mariage à Lorient, le 5 mars 1892 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1892, f° 37, acte n° 71 – Registre des actes de naissance de la ville de Lorient, Année 1893, f° 14, acte n° 77).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.316 et 7.319), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Georges (Frédéric), 354 V. second maître armurier, des batteries de canonniers marins : sous-officier remarquable. N’a cessé de faire preuve des plus brillantes qualités de bravoure et d’intelligence. Mort pour la France le 12 juin 1918. »
Bonsoir à tous,
■ Historique (complément).
— 12 juin 1918 : Incendiée par un obus de gros calibre alors qu’elle se trouvait à poste dans l’Oise, lors de l’offensive allemande du Matz. Alors commandée par le lieutenant d’artillerie de réserve Georges Marie Joseph REVERS.
L’explosion de l’obus blessa un canonnier marin et en tua un autre, très probablement le second maître armurier Frédéric Marcel Jean GEORGES.
— GEORGES Frédéric Marcel Jean, né le 21 janvier 1893 à Lorient (Morbihan) au 34, rue du Carmel, et domicilié à Paris, au 18, boulevard du Temple (IIIe Arr.), mort le 12 juin 1918, tué par un éclat d’obus. Second maître armurier (3 janv. 1918), matricule 354 V. ; classe 1913, n° 3.187 au recrutement de Lorient. Était ajusteur en 1912.
Fils de Marc Marie GEORGES, né le 6 mai 1853 à Lorient, maître mécanicien de la flotte, et d’Eugénie Louise RABARDEL, née le 25 février 1868 à Plenée-Jugon (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –), sans profession [commerçante en 1892] ; époux ayant contracté mariage à Lorient, le 5 mars 1892 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1892, f° 37, acte n° 71 – Registre des actes de naissance de la ville de Lorient, Année 1893, f° 14, acte n° 77).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.316 et 7.319), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Georges (Frédéric), 354 V. second maître armurier, des batteries de canonniers marins : sous-officier remarquable. N’a cessé de faire preuve des plus brillantes qualités de bravoure et d’intelligence. Mort pour la France le 12 juin 1918. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
.
Bonjour à tous,
■ Le commandant de la péniche porte-canon Marcelle.
— REVERS Georges Marie Joseph, né le 30 juillet 1891 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et décédé le 27 mars 1974 à Saint-Mandé (Val-de-Marne).
Fils de Joseph Louis Augustin REVERS, né le 25 juillet 1865 à Saint-Malo, commis des Postes et Télégraphes [en 1914, receveur principal des Postes et Télégraphes, chef du service du Sénégal et de la Mauritanie], et de Joséphine Anne Marie RIVAL, née le 5 juin 1869 à Saint-Malo, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Saint-Malo, le 25 octobre 1890 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1890, f° 40, acte n° 77 – Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Malo, Année 1891, f° 38, acte n° 148).
Époux de Charlotte Marie Thérèse BIDAUD, née le 3 décembre 1893 à La Flotte-en-Ré (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime) avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Malo, le 3 mars 1916 (Ibid.).
Carrière militaire
Par décret du Président de la République en date du 1er avril 1914 (J.O. 3 avr. 1914, p. 3.105), nommé sous-lieutenant de réserve à compter du même jour ; par décision ministérielle de même date (Ibid.), affecté au 10e Régiment d’artillerie à pied.
Par décret du Président de la République en date du 3 août 1917 (J.O. 9 août 1917, p. 6.219), nommé lieutenant de l’armée active à compter du 6 mai 1917.
Par décision ministérielle du 12 mai 1918 (J.O. 16 mai 1918, p. 4.224 et 4.226), affecté au 70e Régiment d’artillerie de campagne à compter du 7 janvier 1918 – régularisation de position.
Par décision ministérielle du 1er novembre 1918 (J.O. 8 nov. 1918, p. 9.625), promu au grade de capitaine à titre temporaire à compter du 19 octobre 1918.
Par décision ministérielle du 2 octobre 1919 (J.O. 5 oct. 1919, p. 10.961), affecté au 83e Régiment d’artillerie de campagne et détaché au Ministère de la Guerre (3e direction).
Par décision ministérielle du 16 décembre 1919 (J.O. 28 déc. 1919, p. 15.237), affecté à l’État-major particulier du Ministre de la Guerre (Direction de l’artillerie ; cabinet du directeur).
Par décret du 11 juillet 1920 (J.O. 13 juill. 1920, p. 9.926 et 9.927), promu au grade de capitaine à titre définitif (2e tour ; au choix). Maintenu dans ses fonctions.
Par décision ministérielle du 22 octobre 1920 (J.O. 25 oct. 1920, p. 16.526), affecté à l’Inspection générale de l’artillerie.
Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 16 mars 1921 (J.O. 12 juill. 1921, p. 8.018 et 8.020), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« REVERS (Georges-Marie-Joseph), capitaine à l’état-major particulier (détaché état-major du général inspecteur général de l’artillerie) : officier d’élite qui s’est signalé fréquemment par sa bravoure et sa valeur technique. A infligé à plusieurs reprises des pertes sérieuses à l’ennemi. 3 citations. »
En juin 1925 (J.O. 20 juin 1925, p. 5.694), désigné pour suivre le cours supérieur technique de l’artillerie (Année 1925~1926). Maintenu à l’Inspection générale de l’artillerie.
Par décision ministérielle du 19 juillet 1926 (J.O. 20 juill. 1926, p. 7.978), affecté à l’État-major particulier du Ministre de la Guerre (Inspection des forges de Paris) à compter du 1er octobre 1926.
Par décision ministérielle du 8 mars 1927 (J.O. 10 mars 1927, p. 2.838), affecté au 32e Régiment d’artillerie.
Admis le 1er novembre 1927 à l’École supérieure de guerre et classé pour ordre au 32e Régiment d’infanterie (J.O. 9 oct. 1927, p. 10.483). Rayé des contrôle de son corps à compter du 31 octobre 1927 (Ibid.).
A compter du 1er novembre 1928, classé à l’État-major particulier de l’artillerie (J.O. 25 oct. 1928, p. 11.425).
Par décision ministérielle du 21 août 1929 (J.O. 25 août 1929, p. 9.948), affecté au 32e Régiment d’artillerie à compter du 1er septembre 1929 (service).
Par décision ministérielle du 5 juillet 1930 (J.O. 10 juill. 1930, p. 7.727), placé en situation hors cadres (Service d’état-major) et affecté comme stagiaire à l’État-major de l’armée (4e bureau) à compter du 20 août 1930 (service).
Par décret du 24 septembre 1930 (J.O. 25 sept. 1930, p. 11.028), promu au grade de chef d’escadron d’artillerie (au choix) à compter du même jour. Maintenu dans ses fonctions.
Par décision ministérielle du 4 juillet 1932 (J.O. 10 juill. 1932, p. 7.501), titularisé comme chef d’escadron d’artillerie (hors cadres), breveté d’état-major et breveté technique, à compter du 20 août 1932.
Par décision ministérielle du 8 décembre 1932 (J.O. 10 déc. 1932, p. 12.730), affecté au 32e Régiment d’artillerie (service).
Désigné pour suivre au Camp de Mailly, du 16 mai au 13 juin 1934, le cours d’arme d’artillerie pour les commandants (2e série) (J.O. 15 mars 1934, p. 2.195).
Par décision ministérielle du 9 décembre 1934 (J.O. 9 déc. 1934, p. 12.032), affecté à l’État-major particulier du Ministre de la Guerre.
Par arrêté du 27 janvier 1936 (J.O. 10 févr. 1936, p. 1.802), nommé à l’état-major particulier du Ministre de la Guerre.
Par décret du 19 mars 1936 (J.O. 25 mars 1936, p. 3.364), promu au grade de lieutenant-colonel à compter du 25 mars 1936. Maintenu dans ses fonctions.
Par arrêté du Ministre de la Santé publique et de l’Éducation physique en date du 4 mai 1936 (J.O. 6 mai 1936, p. 4.672 et 4.173), distingué de la Médaille d’honneur de l’éducation physique (or).
Par décision ministérielle du 22 juin 1936 (J.O. 25 juin 1936, p. 6.649), placé en situation hors cadres et nommé professeur stagiaire au cours de tactique générale et d’état-major de l’École supérieure de guerre.
Par décision ministérielle du 22 août 1938 (J.O. 25 août 1938, p. 10.118), nommé professeur adjoint audit cours.
Par décret du 24 mars 1939 (J.O. 26 mars 1939, p. 3.951), promu au grade de colonel d’artillerie à compter de la même date.
Par arrêté du 6 octobre 1941 (J.O. 8 oct. 1941, p. 4.341), nommé sous-chef d’état-major de la défense au cabinet du Ministre de la Défense nationale, Ministre Secrétaire d’État à la Guerre par intérim, l’amiral de la flotte Jean Louis François Xavier DARLAN.
Par ... du ... 1941, promu au grade de général de brigade.
Par arrêté du 21 novembre 1941 (J.O. 22 nov. 1941, p. 5.024), chargé d’assurer, par intérim, les fonctions de chef de cabinet du Secrétaire d’État à la Guerre à compter de la même date.
... / ...
Fin 1942, passe à sa création l’Organisation de résistance de l’armée (O.R.A.). D’Octobre 1943 à la Libération, en devient le chef, succédant au général Jean-Édouard VERNEAU, arrêté le 23 octobre 1943 et déporté à Buchenwald, qui lui-même succédait au général Aubert Achille Jules FRÈRE, arrêté le 13 juin 1943 et déporté à Struthof.
En Juin 1944, inscrit par le régime de Vichy sur la « Liste, par obédience, des dignitaires (hauts gradés et officiers de loges) de la franc-maçonnerie » (8e additif) (J.O. 14 juin 1944, p. 1.501).
Par ... du ... , promu au grade de général de division.
Par décret du 16 février 1946 (J.O. 21 févr. 1946, p. 1.525), nommé chef de l’État-major de l’armée de terre.
Par décret du 5 mars 1946 (J.O. 15 mars 1946, p. 1.952), lui sont conférés rang et prérogatives de général de corps d’armée à compter du 20 février 1946.
Par décret du 4 octobre 1946 (J.O. 7 sept. 1946, p. 8.417), élevé à la dignité de grand officier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur.
... / ...
Bonjour à tous,
■ Le commandant de la péniche porte-canon Marcelle.
— REVERS Georges Marie Joseph, né le 30 juillet 1891 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et décédé le 27 mars 1974 à Saint-Mandé (Val-de-Marne).
Fils de Joseph Louis Augustin REVERS, né le 25 juillet 1865 à Saint-Malo, commis des Postes et Télégraphes [en 1914, receveur principal des Postes et Télégraphes, chef du service du Sénégal et de la Mauritanie], et de Joséphine Anne Marie RIVAL, née le 5 juin 1869 à Saint-Malo, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Saint-Malo, le 25 octobre 1890 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1890, f° 40, acte n° 77 – Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Malo, Année 1891, f° 38, acte n° 148).
Époux de Charlotte Marie Thérèse BIDAUD, née le 3 décembre 1893 à La Flotte-en-Ré (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime) avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Malo, le 3 mars 1916 (Ibid.).
Carrière militaire
Par décret du Président de la République en date du 1er avril 1914 (J.O. 3 avr. 1914, p. 3.105), nommé sous-lieutenant de réserve à compter du même jour ; par décision ministérielle de même date (Ibid.), affecté au 10e Régiment d’artillerie à pied.
Par décret du Président de la République en date du 3 août 1917 (J.O. 9 août 1917, p. 6.219), nommé lieutenant de l’armée active à compter du 6 mai 1917.
Par décision ministérielle du 12 mai 1918 (J.O. 16 mai 1918, p. 4.224 et 4.226), affecté au 70e Régiment d’artillerie de campagne à compter du 7 janvier 1918 – régularisation de position.
Par décision ministérielle du 1er novembre 1918 (J.O. 8 nov. 1918, p. 9.625), promu au grade de capitaine à titre temporaire à compter du 19 octobre 1918.
Par décision ministérielle du 2 octobre 1919 (J.O. 5 oct. 1919, p. 10.961), affecté au 83e Régiment d’artillerie de campagne et détaché au Ministère de la Guerre (3e direction).
Par décision ministérielle du 16 décembre 1919 (J.O. 28 déc. 1919, p. 15.237), affecté à l’État-major particulier du Ministre de la Guerre (Direction de l’artillerie ; cabinet du directeur).
Par décret du 11 juillet 1920 (J.O. 13 juill. 1920, p. 9.926 et 9.927), promu au grade de capitaine à titre définitif (2e tour ; au choix). Maintenu dans ses fonctions.
Par décision ministérielle du 22 octobre 1920 (J.O. 25 oct. 1920, p. 16.526), affecté à l’Inspection générale de l’artillerie.
Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 16 mars 1921 (J.O. 12 juill. 1921, p. 8.018 et 8.020), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« REVERS (Georges-Marie-Joseph), capitaine à l’état-major particulier (détaché état-major du général inspecteur général de l’artillerie) : officier d’élite qui s’est signalé fréquemment par sa bravoure et sa valeur technique. A infligé à plusieurs reprises des pertes sérieuses à l’ennemi. 3 citations. »
En juin 1925 (J.O. 20 juin 1925, p. 5.694), désigné pour suivre le cours supérieur technique de l’artillerie (Année 1925~1926). Maintenu à l’Inspection générale de l’artillerie.
Par décision ministérielle du 19 juillet 1926 (J.O. 20 juill. 1926, p. 7.978), affecté à l’État-major particulier du Ministre de la Guerre (Inspection des forges de Paris) à compter du 1er octobre 1926.
Par décision ministérielle du 8 mars 1927 (J.O. 10 mars 1927, p. 2.838), affecté au 32e Régiment d’artillerie.
Admis le 1er novembre 1927 à l’École supérieure de guerre et classé pour ordre au 32e Régiment d’infanterie (J.O. 9 oct. 1927, p. 10.483). Rayé des contrôle de son corps à compter du 31 octobre 1927 (Ibid.).
A compter du 1er novembre 1928, classé à l’État-major particulier de l’artillerie (J.O. 25 oct. 1928, p. 11.425).
Par décision ministérielle du 21 août 1929 (J.O. 25 août 1929, p. 9.948), affecté au 32e Régiment d’artillerie à compter du 1er septembre 1929 (service).
Par décision ministérielle du 5 juillet 1930 (J.O. 10 juill. 1930, p. 7.727), placé en situation hors cadres (Service d’état-major) et affecté comme stagiaire à l’État-major de l’armée (4e bureau) à compter du 20 août 1930 (service).
Par décret du 24 septembre 1930 (J.O. 25 sept. 1930, p. 11.028), promu au grade de chef d’escadron d’artillerie (au choix) à compter du même jour. Maintenu dans ses fonctions.
Par décision ministérielle du 4 juillet 1932 (J.O. 10 juill. 1932, p. 7.501), titularisé comme chef d’escadron d’artillerie (hors cadres), breveté d’état-major et breveté technique, à compter du 20 août 1932.
Par décision ministérielle du 8 décembre 1932 (J.O. 10 déc. 1932, p. 12.730), affecté au 32e Régiment d’artillerie (service).
Désigné pour suivre au Camp de Mailly, du 16 mai au 13 juin 1934, le cours d’arme d’artillerie pour les commandants (2e série) (J.O. 15 mars 1934, p. 2.195).
Par décision ministérielle du 9 décembre 1934 (J.O. 9 déc. 1934, p. 12.032), affecté à l’État-major particulier du Ministre de la Guerre.
Par arrêté du 27 janvier 1936 (J.O. 10 févr. 1936, p. 1.802), nommé à l’état-major particulier du Ministre de la Guerre.
Par décret du 19 mars 1936 (J.O. 25 mars 1936, p. 3.364), promu au grade de lieutenant-colonel à compter du 25 mars 1936. Maintenu dans ses fonctions.
Par arrêté du Ministre de la Santé publique et de l’Éducation physique en date du 4 mai 1936 (J.O. 6 mai 1936, p. 4.672 et 4.173), distingué de la Médaille d’honneur de l’éducation physique (or).
Par décision ministérielle du 22 juin 1936 (J.O. 25 juin 1936, p. 6.649), placé en situation hors cadres et nommé professeur stagiaire au cours de tactique générale et d’état-major de l’École supérieure de guerre.
Par décision ministérielle du 22 août 1938 (J.O. 25 août 1938, p. 10.118), nommé professeur adjoint audit cours.
Par décret du 24 mars 1939 (J.O. 26 mars 1939, p. 3.951), promu au grade de colonel d’artillerie à compter de la même date.
Par arrêté du 6 octobre 1941 (J.O. 8 oct. 1941, p. 4.341), nommé sous-chef d’état-major de la défense au cabinet du Ministre de la Défense nationale, Ministre Secrétaire d’État à la Guerre par intérim, l’amiral de la flotte Jean Louis François Xavier DARLAN.
Par ... du ... 1941, promu au grade de général de brigade.
Par arrêté du 21 novembre 1941 (J.O. 22 nov. 1941, p. 5.024), chargé d’assurer, par intérim, les fonctions de chef de cabinet du Secrétaire d’État à la Guerre à compter de la même date.
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Fin 1942, passe à sa création l’Organisation de résistance de l’armée (O.R.A.). D’Octobre 1943 à la Libération, en devient le chef, succédant au général Jean-Édouard VERNEAU, arrêté le 23 octobre 1943 et déporté à Buchenwald, qui lui-même succédait au général Aubert Achille Jules FRÈRE, arrêté le 13 juin 1943 et déporté à Struthof.
En Juin 1944, inscrit par le régime de Vichy sur la « Liste, par obédience, des dignitaires (hauts gradés et officiers de loges) de la franc-maçonnerie » (8e additif) (J.O. 14 juin 1944, p. 1.501).
Par ... du ... , promu au grade de général de division.
Par décret du 16 février 1946 (J.O. 21 févr. 1946, p. 1.525), nommé chef de l’État-major de l’armée de terre.
Par décret du 5 mars 1946 (J.O. 15 mars 1946, p. 1.952), lui sont conférés rang et prérogatives de général de corps d’armée à compter du 20 février 1946.
Par décret du 4 octobre 1946 (J.O. 7 sept. 1946, p. 8.417), élevé à la dignité de grand officier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur.
... / ...
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
Bonjour
Concernant REVERS, je pense qu'il faut rajouter à sa biographie son rôle durant l'affaire dite des généraux
voir le site: http://alain.ruscio.fr/index.php?articl ... s-generaux
cette affaire avec l'affaire dite des piastres est typique de la porosité entre militaires, politiques et vietmin., même si le sujet nous éloigne du sujet 14-18 au même titre que la vie de Pétain ne s'arrête pas à la fin d ela guerre mais englobe Vichy, la vie de Revers doit intégrer cette sordide affaire
Cordialement
Pierre
Concernant REVERS, je pense qu'il faut rajouter à sa biographie son rôle durant l'affaire dite des généraux
voir le site: http://alain.ruscio.fr/index.php?articl ... s-generaux
cette affaire avec l'affaire dite des piastres est typique de la porosité entre militaires, politiques et vietmin., même si le sujet nous éloigne du sujet 14-18 au même titre que la vie de Pétain ne s'arrête pas à la fin d ela guerre mais englobe Vichy, la vie de Revers doit intégrer cette sordide affaire
Cordialement
Pierre
pierre
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
Bonjour à tous,
En Mai~Juin 1949, le général Revers, en qualité de membre du Conseil supérieur de la guerre, fut chargé par Henri QUEUILLE, président du Conseil, d’une mission d’inspection et d’enquête en Indochine. A la suite de celle-ci, il rédigea un rapport sur la situation politique, militaire et économique du pays, document très critique qui comportait une partie militaire et une partie politique, cinq appendices, dix-huit annexes, six pièces jointes, et qui devait demeurer ultra secret. Pourtant, dès le début Juillet, son contenu fut connu, non seulement des principaux dirigeants politiques français, mais encore et surtout du Vietminh qui, dès le mois d’Août, en révéla la teneur sur les ondes de sa radio. En outre, le 18 septembre, près de la gare de Lyon, à Paris, une copie en fut saisie par la police sur un Vietnamien. S’ensuivit un scandale, dit « Affaire des généraux », ou encore « Affaire des fuites », qui conduira, en Décembre, au limogeage du général Revers par René Pleven, Ministre de la Défense, puis, en Mai 1950, à son placement d’office dans la 2e section du cadre de l’État-major général, mesure qui, semble-t-il, fut ultérieurement annulée par le Conseil d’État statuant au contentieux.
—> http://www.empereurperdu.com/tribunehis ... f=13&t=166
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MARCELLE - Péniche porte-canon
Bonjour
concernant la décision du conseil d'état, il faut noter que
Le general Mast (2eme section) est mis à la retraite d'office par l'article 1 du decret du 21 juin 1950 et Revers par l'article 2 du même decret (Revers lui etant en 1ere section donc en activité), autrement dit Revers n'a pas été placé en 2eme section mais mis à la retraite d'office
les deux généraux ont fait intenté un recours auprès du conseil d'état
L'avocat de Revers plus compétent que celui de Mast a soulevé un point de nullité: le décret avait été pris après avis du Conseil Supérieur de la guerre, or ce conseil avait vu sa composition et ses attributions fixées par décret simple et non pas par un decret en conseil des ministres ce qui est une irrégularité qui entache la légalité du décret, autrement dit il a été jugé par le conseil d'état sur la forme et non pas le fond, son camarade Mast lui n'a pas obtenu de décision en sa faveur , (à noter que les juges traitant des deux recours ayant pour fond le même sujet, on séparé les deux décision car il appartenait à l'avocat de mast d'être "malin", les décisions n'etant pas susceptibles d'appel la sanction contre mast est définitive.dans ces jugement le conseil d'état a appliqué un principe juridiquement imparable mais moralement discutable: le juge n'a pas à se substituer aux parties et à soulever à leur place des arguments pouvant entraîner l’annulation de la décision attaquée quand bien m^me il serait parfaitement au courant de l'illégalité d ela décision ce qui était le cas!
Cordialement
Pierre
concernant la décision du conseil d'état, il faut noter que
Le general Mast (2eme section) est mis à la retraite d'office par l'article 1 du decret du 21 juin 1950 et Revers par l'article 2 du même decret (Revers lui etant en 1ere section donc en activité), autrement dit Revers n'a pas été placé en 2eme section mais mis à la retraite d'office
les deux généraux ont fait intenté un recours auprès du conseil d'état
L'avocat de Revers plus compétent que celui de Mast a soulevé un point de nullité: le décret avait été pris après avis du Conseil Supérieur de la guerre, or ce conseil avait vu sa composition et ses attributions fixées par décret simple et non pas par un decret en conseil des ministres ce qui est une irrégularité qui entache la légalité du décret, autrement dit il a été jugé par le conseil d'état sur la forme et non pas le fond, son camarade Mast lui n'a pas obtenu de décision en sa faveur , (à noter que les juges traitant des deux recours ayant pour fond le même sujet, on séparé les deux décision car il appartenait à l'avocat de mast d'être "malin", les décisions n'etant pas susceptibles d'appel la sanction contre mast est définitive.dans ces jugement le conseil d'état a appliqué un principe juridiquement imparable mais moralement discutable: le juge n'a pas à se substituer aux parties et à soulever à leur place des arguments pouvant entraîner l’annulation de la décision attaquée quand bien m^me il serait parfaitement au courant de l'illégalité d ela décision ce qui était le cas!
Cordialement
Pierre
pierre