HIRONDELLE - Voilier

[Ar Brav]

Bonjour à tous,

HIRONDELLE Voilier

148 t

Coulé le 18 Décembre 1916 par l'U-70 (Otto Wünsche), au large d'Ouessant

Voir :
http://uboat.net/wwi/ships_hit/7077.html

Cordialement,
Franck

[kgvm]

According to Lloyd's Register 1913 built in 1884, no former name.

[Terraillon Marc]

Bonsoir

Recensé dans la base de données avec le n° 4

A bientot

[olivier 12]

Bonjour à tous,

Sans certitude, ce voilier pourrait être l'ex-AFNA, brick-goélette en bois construit en Suède en 1884.
Il appartenait à l'armement Tanqueret et Duret. Il faisait surtout la ligne du Vénézuéla et de Maracaïbo. Toutefois il fut vendu en 1896 et impossible de savoir s'il a gardé son nom.

De plus, Lacroix le donne pour 198 tx dans "Les derniers voiliers antillais", mais il commet parfois des erreurs...un 4 mal fait peut ressembler à un 9!

Cdlt

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

□ L'équipage de la goélette Hirondelle fut recueilli par le Torpilleur 275, alors commandé par le maître principal patron-pilote LARGET, ainsi qu'il ressort du Journal de navigation de ce bâtiment.

« Lundi 18 décembre 1916, de Brest à Perzel.

JOURNAL DE NAVIGATION

Beau temps, ciel couvert, presque calme, N.-O., mer belle.

14 h. 20 ― Appareillé ; pris les naufragés des deux voiliers français Hirondelle et Jeune-Gaston [Lire : Eugène-Gaston] ; route sur Brest avec les deux embarcations à la remorque.

17 h. 20 ― Débarqué les naufragés à la Flottille.

17 h. 55 ― Route sur Perzel où l’on mouille.

A 18 h. 55 ― Service ordinaire de nuit. »

Signé : Bastard [?], patron de quart.

_________________________________________________________________________________________

• Torpilleur 275 — alors commandé par le maître principal patron-pilote Émile Louis LARGET — Jour-nal de navigation — 14 déc. 1916 ~ 24 mars 1917 — (Service historique de la Défense, Cote SS Y 512, p. num. 210).

[olivier 12]

Bonjour à tous,

HIRONDELLE

Goélette de 216 tx JB appartenant à l’armement Barazer et Carrières de l’Ouest.
Capitaine armateur Barazer.
Affréteur : Monsieur Champenots, de Nantes.

Plutôt qu’au brick goélette antillais cité dans un message précédent, ce voilier pourrait correspondre à la goélette HIRONDELLE indiquée chez Lacroix (« Les Ecraseurs de Crabes ») comme ayant été construite en 1884 à Paimpol pour l’armateur Le Bras. Il la donne pour 210 tx.

La perte de l’HIRONDELLE

La goélette effectue une traversée Brytton Ferry – Nantes, avec un chargement de charbon.
Le 18 Décembre 1916, elle se trouve au NE du four, par beau temps et pratiquement encalminée, lorsqu’un sous-marin est aperçu à 08h00, coulant l’EUGENE GASTON. Puis le sous-marin, qui porte un pavillon de guerre allemand, reste stoppé près de trois heures auprès d’un vapeur qui à son tour disparaît lentement.

Il fait ensuite route à grande vitesse sur l’HIRONDELLE. Il est alors 11h00. L’équipage est sommé de venir sur le submersible et le capitaine est interrogé en anglais par le commandant allemand qui demande provenance et destination, cargaison, compagnie d’assurance (Lloyd français) et s’il y a de l’argent à bord (réponse «4 shillings » qui sont laissés aux Français) .
Il demande aussi s’il y a des vivres dans le canot. Réponse du capitaine : « Oui, j’avais tout préparé ».
Mais les Allemands, en allant poser deux bombes à bord, découvrent du pain frais. Le commandant le fait mettre dans le canot en disant : « Prenez-le donc puisque vous l’avez ». Il fait aussi remettre le compas.

Les deux bombes sont mises dans la cale et explosent, mais la goélette ne coule pas et le sous-marin tire alors deux coups de canon. Il s’éloigne ensuite lentement vers le nord.

Les naufragés sont récupérés par le torpilleur GLAIVE, puis transférés sur le 275 qui les dépose à Brest.

Description du sous-marin

50 à 60 m de long
Kiosque haut de 3,50 m
Un canon de 100 mm à poste fixe sur l’avant.
Grande vitesse
Peinture blanche pas très fraîche

Le commandant est âgé de 30 à 35 ans et les officiers de 22 à 25. Les hommes ont la même tenue que les marins français. Sur un ruban de bonnet on a pu lire l’inscription « BERFEIHUM ».
Le capitaine déclare qu’il n’a pas à se plaindre de la conduite des Allemands puisqu’ils lui ont laissé vivres et compas.
Mais il ajoute que si on lui offre un nouveau voilier et des grenades, il l’armera en course, avec prime pour chaque sous-marin coulé. S’il avait eu ces armes, il aurait pu facilement couler le sous-marin.

Le sous-marin attaquant

C’était donc l’U 70 du KL Otto Wünsche (voir fiche EUGENE GASTON)

Cdlt

[Michael Lowrey]

Bonjour à tous,

OK, I've been trying to trace this Hirondelle and it gets a bit confusing. There seem to be three possibilities:

1. A lot of what's been written about this vessel is wrong.
2. We're dealing with two ships of the same name and similar tonnage.
3. Lloyd's Register is simply incorrect.

I suspect the first possibility is probably correct but I 'm not 100% sure of that. In any case, Lloyd's Register lists a wooden schooner named Hirondelle built in 1884 by Tranchemar, La Richardais. This vessel first shows up in the 1899/1900 edition; it is listed as as registered in Granville and owned by Allain of St. Nicolas. The tonnage is listed as 125 grt and 100 nrt. In the 1903/04 edition, Allain is still listed as the owner but the vessel is listed as being of 148 grt.

By the 1912/1913 edition, the tonnage has changed again, this time to 148 grt and 121 nrt . The owner is listed as J. Allain of St. Nicolas. He is also listed as owning two other vessels, Aiglon (280 grt, built 1903) and Alcyone (154 grt, built 1892).

By the 1916/17 edition, "L. Lebras" of Granville was listed as the owner and the schooner was showed as being registered in Perros. Hirondelle was the only ship "L. Lebras" was listed as owning. However, the Hirondelle's master is listed as being "Le Bras", presumably the same person, with one or the other spelled wrong.

J. Allain is listed as only owning Aiglon (sunk by UC 21 on December 3/4,1916). Barazer is not listed as a ship owner while Société Anonyme des Carrières de l’Ouest is listed as owning a single vessel (Vigoureuse, 152 grt, built 1872 -- sunk by UB 32 on June 14, 1917.)

Note that LR was behind in taking out small French sailing vessels that had been sunk -- both Vigoureuse and Aiglon were still in the 1918/1919 edition! Would also expect that ownership changes for French sailing vessels to lag behind.

In any case, this 148 grt Hirondelle built in 1884 was not listed in the 1919/1920 edition of LR.

Lastly, there are only three sailing vessels named Hirondelle in LR at this point. The two others are a 183 grt schooner built in 1912 that U 39 sank on July 2, 1915 and a 149 grt lugger built in 1901 that survived the war.

Best wishes,
Michael

[Rutilius]

Bonsoir Michael,
Bonsoir à tous,

□ Seule certitude pour l'heure : la goélette Hirondelle qui fut coulée le 18 décembre 1916 était attachée au port de Paimpol...

• L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.260, Jeudi 21 décembre 1916,
p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ».



• Le Petit Temps, n° 20.256, Jeudi 21 décembre 1916,
p. 4, en rubrique « Sur mer ».

_________________________________________________________________________________________

Nota. — Le Broughshane en question était en réalité un cargo caboteur de 325 tx jb et de 128 tx jn lancé le 3 juin 1886 à Belfast (Irlande) par la société Workman, Clark & Co. Ltd. pour le compte de la société d’armement Antrim Iron Ore Co. Ltd., également établie à Belfast. Ce bâtiment fut cédé en 1907 au Vicomte Alain LE GUALÈS de MÉZAUBRAN, de Saint-Brieuc, qui le renomma alors Hirondelle. Alors qu’il allait de Cherbourg au Havre, il fit naufrage le 12 octobre 1917 dans les parages de l’île de Sercq ― Sark en langue anglaise.

V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1710_1.htm

Et à propos du brick Eugène-Gaston, V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2852_1.htm

[Memgam]

Bonjour,

Hirondelle,
Goëlette construite à La Richardais en 1884. Jauge nette : 121,37 tx, brute : 149,41 tx, inscrit au quartier de Lannion en 1913, Capitaine : Mr Barazer. Appartenait à Le Bras Lucien et Piriou de Perros-Guirec. Vendu le 10 février 1916 à la Société des Carrières de l'Ouest et à Le Barazer Alexis, maître au cabotage à l'île Grande, pour moitié chacun.

Le rapport de mer du capitaine est aux AD du Finistère, Tribunal de commerce, 63U/22/6

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne occidentale coulés par faits de guerre 1914-1918, association Bretage 14-18, 2010.

Cordialement

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Société anonyme des carrières de l’Ouest
(Établissements Barrier)

Société au capital social de 1.850.000 fr. formée le 26 novembre 1892 pour une durée de 50 ans par Émile Barrier, entrepreneur au Mans (Sarthe). Par suite de l’apport fait par la société Fonty & Cie de tous les droits de fortage dont celle-ci était titulaire à Cherbourg, capital social porté à 2.170.000 fr. le 24 août 1895 ; puis capital social porté à 2.770.000 fr. le 9 octobre 1899.

Capital social (en 1913). ― 3.500.000 fr., divisé en 7.000 actions de 500 f. Existaient en outre à cette date 2.550 parts de fondateurs. (Assemblée générale ordinaire du 16 juin 1913, Les Assemblées géné-rales, Fasc. 34, 21 août 1913, p. 1.725 et s.).

Conseil d’administration (en 1913). ― MM. Louis GROMARD, président, Pierre ALAVOINE, M. LAN-GLOIS, Henri LACAZE, BOILOUX-LAFONT, Ch. GRISON. (Ibid.).

Siège social. ― 6, rue Gœthe, Paris (XVIe Arr.).

Directeur. ― M. GÉRAULT, puis M. HUSSON. En 1916, ce dernier était également trésorier du Syndicat de défense des intérêts du port de Cherbourg (L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.280, Jeudi 12 oct. 1916, p. 5, sous la rubrique « Dans la région ~ Saint-Lô. »).

Exploitation de carrières à :

— Erquy (Côtes-d’Armor) ― carrière de grès quartzitique rose, dite « de la Fosse Eyrand » ;

— May-sur-Orne ― carrière de grès utilisée pour la taille de moellons ― et Perrières (Calvados) ;

— Cherbourg ― carrière de grès dite « de la Montagne du Roule » ― et Lithaire (Manche) – carrière de grès dite « du Mont Castre » ;

— Saint-Denis-de-Gastines ― carrière de diorite verte utilisée pour la taille de pavés ― et Voutré (Ma-yenne) ― carrière de rhyolite, curieusement dite « de la Kabylie », également utilisée pour la taille de pavés.

— Domfront (Orne).

En Juin 1916, la Société anonyme des carrières de l’Ouest fut admise au Comité central des armateurs de France (L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.241, Mercredi 14 juin 1916, p. 2, sous le titre « Au Comité central des armateurs de France »).