NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Rutilius
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.783, Samedi 25 mai 1918, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ».

« RÉCOMPENSE A UN NAVIRE. — Un témoignage de satisfaction est accordé au quatre-mâts Nord, Compagnie Bordes, pour le sang-froid et l’attitude énergique du personnel lors d’une riposte à une attaque de sous-marin qu’il a forcé à plonger. »

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

L'attaque datait du 5 Octobre 1917 à 14h30.

Le NORD était un quatre-mâts barque de 100 m de long pouvant transporter 5150 tonnes de charge. Il était armé par 37 hommes d'équipage et commandé par Charles Fourchon, né à Lannion le 5 Janvier 1880.
Il naviguait depuis 1898 chez Bordes. Lieutenant sur CHANARAL puis RHONE, il avait fait son service militaire sur le cuirassé BOUVINES. Second sur le vapeur MAGELLAN il deviendra capitaine sur le voilier WULFRAN PUGET, puis commandera VALENTINE, TIJUCA et NORD qu'il prendra en Avril 1915. Il démâtera d'ailleurs du grand mât au cap Horn lors du premier voyage effectué.
Inspecteur de la navigation à Marseille puis Lorient, il deviendra après sa retraite, dans les années 40, Grand mât de l'amicale internationale des cap-horniers.

En Octobre 17, un convoi de dix voiliers sort du Verdon, remorqués l'un après l'autre par le remorqueur PINGOUIN.
Il y a deux nantais, CHAMPIGNY et BUFFON, un havrais, MARGUERITE MOLINOS, six dunkerquois de l'armement Bordes, NORD, ANTOINETTE (capitaine Pierre Le Chevanton), VICTORINE (capitaine Arsène Mathieu, rescapé trois mois auparavant du CAMBRONNE), LOIRE, A.D. BORDES et VALPARAISO. Enfin, un norvégien, MAFALDA complète le groupe.

NORD et ANTOINETTE prennent la tête du convoi. Mais le premier est mauvais marcheur, surtout sur lest, et ANTOINETTE doit réduire sa voilure.
Après séparation des navires, Fourchon et Le Chevanton ont convenu de faire route ensemble.
Voici le récit que fit le commandant de l'ANTOINETTE dans son journal.

2 Octobre

Navigation pénible. Veille continuelle. Le télégraphiste enregistre des messages de partout. Il y a des sous-marins dans toutes les directions. Ils ont du apprendre l'appareillage du convoi. C'est le moment d'ouvrir l'oeil.

4 Octobre
ça y est, nous avons affaire aux sous-marins. Un bateau suspect est au vent et fait route sur nous. Je l'observe à la longue-vue. Il a l'air d'un paisible pêcheur faisant la pêche au thon avec une perche et des lignes de chaque côté. Mais ce navire au ras de l'eau a une longueur anormale. Et tout à coup, j'aperçois le kiosque. Sur l'avant, à environ trois milles, il y a une autre masse noire immobile au ras de l'eau.

Avec le NORD, nous virons de bord immédiatement et attendons les évènements. A chaque instant, nous nous attendons à recevoir des obus, mais ne voulons pas prendre l'offensive, ne sachant de façon formelle à qui nous avons affaire. Sur ces entrefaites, la nuit arrive avec un fort mauvais temps et les sous-marins se mettent en plongée.

5 Octobre

A 14h30, nous sommes attaqués par un sous-marin que nous ne voyons pas. Il nous a suivi et se trouve par tribord. Deux obus tombent à 800 m par le travers de la dunette et un 3e passe au dessus du gui.
Je fais tirer un coup de canon avec une hausse de 6500 m par tribord, me basant sur la direction des obus.
Le NORD brûle des "bergers" (fumigènes) et nous sommes ainsi masqués par la fumée; nous laissons porter vent arrière, présentant l'arrière à l'ennemi, et au bout d'une demi-heure, faisons semblant de regagner un port de France.
A la nuit tombante, nous remettons cap au large et forçons la toile pour sortir de cette zone dangereuse.
Fourchon voulait revenir à Belle-Ile ou La Pallice, mais cela me contrariait. A la brume de nuit, je lui ai signalé que dans le noir je remettrai cap au large. Il a aussitôt répondu "imitation", et à la nuit nous avons tous deux viré de bord.

6 Octobre
D'après la radio, il y a des sous-marins allemands partout : Gibraltar, Espagne, Portugal, Madère... Pourvu que nous nous en sortions et que les navires ne coulent pas sous nos pieds. Ce doit être terrible d'avoir à quitter son navire et de le voir s'abîmer dans les flots.

14 Octobre
Nous sommes sortis de la zone dangereuse. Fourchon m'a dit qu'il voulait passer entre les îles du cap Vert et la côte. Cela ne me dit rien qui vaille car il doit y avoir des sous-marins. Je lui ai signalé que je passerai dans l'ouest. Il a du être fâché car il a brusquement ramassé tous ses pavillons. Mais il m'a suivi. Tout de même, je perds du temps avec cette baille de NORD qui ne marche pas du tout. Mais je n'ose pas lui dire que je n'aurai pas la patience d'attendre jusqu'au Horn... Il y a des limites, même à la bonne volonté!

26 Octobre
J'ai envoyé mon canot à bord du NORD, avec le premier lieutenant, monsieur Saintilan (nota : un officier originaire de Saint Brieuc) et quatre hommes. J'ai écrit une lettre à Fourchon, lui rappelant les dangers courus ensemble et lui ai joint mon rapport. Il m'a rendu la pareille et m'a envoyé une très gentille lettre avec la copie du sien."

NORD et ANTOINETTE devraient se quitter par 40° sud. Le Chevanton écrit que l'ANTOINETTE est un bon navire qui possède toutes les qualités nautiques, tandis que le pauvre NORD saute et danse d'une façon inaccoutumée dans le mauvais temps.
Mais finalement, ils continuent leur route de conserve et ne se sépareront qu'au large de Montevideo.
Le 18 Novembre, ayant semé le NORD, Le Chevanton fait même demi-tour et le retrouve deux heures plus tard. Il se range alors le long de son bord et réduit la voilure.
Le 2 Décembre, dans les parages du Horn, la tempête souffle avec furie. ANTOINETTE est à la cape, n'ayant que deux huniers fixes et un foc.Jamais le baromètre n'a été aussi bas; d'ailleurs l'aiguille ne peut pas descendre plus bas ayant atteint le maximum.
Le 21 Décembre, ANTOINETTE entre à Taltal, suivi le 24 du NORD et du LOIRE. VICTORINE, qui faisait partie du convoi au départ a été coulé.

Le Chevanton note encore que la TSF n'a pas servi à grand chose, d'autant plus que... "mon imbécile de télégraphiste a grillé le moteur. On a embarqué un gamin qui a tout juste deux mois de cours et ne connait rien!" s'exclame-t-il.

Le 25 Décembre, Pierre Le Chevanton et Charles Fourchon vont donc pouvoir fêter Noël ensemble, avec Benjamin Riou qui commande le LOIRE." Fourchon, que je ne connaissais pas, est vraiment devenu un ami", écrit Le Chevanton à son épouse. Le diner aura lieu sur ANTOINETTE, mais sera un peu raté car " mon cochon de cuisinier nous a servi du boeuf qui puait à quinze pas et une dinde (cadeau du vice consul anglais) qui avait encore le gésier plein de maïs et de blé" écrit Le Chevanton, très en colère.

Le Chevanton et Fourchon seront félicités par leur compagnie pour "les habiles manoeuvres qui leur ont permis de se soustraire aux sous-marins ennemis"." Le ministère de la Marine a été saisi et copies de vos rapports ont été communiquées" leur dit-on.

Sur ANTOINETTE, Pierre Le Chevanton recevra un témoignage de satisfaction du ministre pour les qualités manoeuvrières et l'énergie dont il a fait preuve au cours de deux rencontres avec des sous-marins auxquels il a échappé. L''équipage sera félicité et le charpentier Louis Kermarec et le matelot léger Louis Le Bris recevront des gratifications pour " la vigilance dont ils ont fait preuve et qui a permis à leur commandant de manoeuvrer à temps."

Sur le NORD, Charles Fourchon recevra aussi des félicitations. Son équipage recevra une gratification de cent francs par homme pour l'efficacité de la riposte.

Enfin, dans le même convoi, l'A.D. BORDES avait été attaqué le 2 Octobre à 16h00 par un sous-marin allemand (45°18 N 10°00 W) mais avait réussi à repousser l'ennemi avec son armement défensif.
Le capitaine Joseph Briand, le 2e capitaine Eugène Cervin, le premier lieutenant Charles Calbourdin et le 2e lieutenant Auguste Vandezande recevront un témoignage officiel de satisfaction.

Les navires n'ayant pas été coulés, je n'ai pu trouver les sous-marins attaquants... ;)

Voici deux clichés du NORD

Image

Image

Le quatre-mâts peint par François Jannou

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Le capitaine Charles Fourchon du NORD

Image

et le capitaine Pierre Le Chevanton de l'ANTOINETTE (ici à gauche, photographié par le capitaine Yves Bernard sur la dunette du RANCAGUA à Iquique en Décembre 1912 en compagnie de ses collègues Pierre Cadic -assis- et Joseph Le Layec) Le Chevanton commandait alors VALENTINE, Le Layec ANTONIN et Bernard MONTMORENCY. Cadic, qui commandait le RANCAGUA, débarquera quelques jours plus tard à Iquique, atteint de la thyphoïde.

Image

(source "Mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes" Brigitte et Yvonnick Le Coat)

Cdlt

Olivier
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Creese
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Creese »

Bonsoir, data of Nord :
http://www.bruzelius.info/Nautica/Ships ... 1889).html
Greetings, Kris.
olivier 12
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Une autre belle photo prise sur la dunette du NORD

Image

Cdlt

Olivier
olivier
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Ar Brav
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

La fiche Miramar du Nord :

IDNo: 5618501
Year: 1890
Name: NORD
Launch Date: 07.12.1889
Date of completion: 01.1890
Type: barque-4
Flag: FRA
Tons: 3163
Yard No: 359
LPP: 101.3
Beam: 14.2
Builder: Barclay Curle
Country of build: GBR
Location of yard: Whiteinch
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): sail
Owner as Completed: A.D.Bordes & Sons, Dunkirk
End: 1923

Disposal Data:

BU 2q.1923

http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/414429

Cordialement et bon dimanche à tous,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Terraillon Marc
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Terraillon Marc »

Bonjour

Le navire a l'indice (2) dans la base de données

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Rutilius
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Historique (complément).


— 4 ~ 5 octobre 1917 : Échappe à l’attaque d’un sous-marin.


Journal officiel du 24 mai 1918, p. 4.553.


« Un témoignage officiel de satisfaction est accordé au quatre-mâts Nord, compagnie A.-D. Bordes et Cie, pour le sang-froid et l’attitude énergique de son personnel, lors d’une riposte à une attaque de sous-marin qu’il a forcé à plonger, le 4 octobre 1917. »


Le Journal, n° 9.379, Samedi 1er juin 1918, p. 3.


« LA SOUSCRIPTION DU "JOURNAL"

LES DONS AUX HÉROS DE LA MER



Sous la présidence du vice-amiral Fournier, le comité de répartition des fonds de la Souscription nationale ouverte pour récompenser les équipages de la marine marchande qui se distinguent dans la lutte contre les sous-marins ennemis a tenu sa séance de mai au "Journal".
Après avoir voté un supplément de 50 francs en faveur d'un homme du paquebot Savoie, de la Société générale des transports maritimes à vapeur, omis sur la liste d’équipage, le comité a examiné les propositions de primes établies d’après les rapports, de la Direction générale de la guerre sous-marine, rédigés à la suite d’enquêtes faites dans les ports sur les engagements entre navires de commerce et sous-marins ennemis. Il a alloué des primes à des officiers et hommes d’équipage des navires ci-dessous désignés :

Vapeur Ustaritz .................................................................................................. Francs 1.400
Voilier Monténégro ....................................................................................................... 6.200
Trois-mâts-goélette Saint-Joseph ................................................................................... 2.400
Vapeur Garonne II ....................................................................................................... 2.500
Vapeur Draa ................................................................................................................. 4.800
Quatre-mâts Nord ......................................................................................................... 4.000
Vapeur Radium ............................................................................................................. 3.100
_______

24.400
Paquebot Savoie (supplément).............................................................................................. 50
_______
24.450

[...]

Une heureuse riposte

Le quatre-mâts Nord, à MM. A.-D. Bordes et Cie, rencontra, par gros temps, un sous-marin qui le canonna. Le capitaine du Nord, profitant de l’avantage que lui donnait l’état de la mer, manœuvra judicieusement, riposta et força l’ennemi à plonger. Le lieutenant de vaisseau Charles Fourchon a été cité à l’ordre du régiment et son navire a reçu un témoignage officiel de satisfaction du ministre de la marine. [...] »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Le capitaine du quatre-mâts barque Nord durant la Grande guerre.


— FOURCHON Charles Joseph Michel Marie, né le 5 janvier 1880 à Lannion (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor) et décédé le 4 septembre 1952 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Fils de Joseph Marie FOURCHON, douanier, et de Marie Perrine JANNIN, « ménagère », son épouse. Époux de Delphine RIHOUAY, avec laquelle il avait contracté mariage à Lannion, le 22 octobre 1910 (Registre des actes de naissance de la ville de Lannion, Année 1880, f° 2, acte n° 2).

Frère d’Alfred Théodore Marie FOURCHON, « maître arrimeur d’aéronautique, pilote d’aviation » (1er juill. 1923), inscrit à Saint-Malo, n° 396. Chevalier de la Légion d’honneur (D. 29 juin 1923, J.O. 11 juill. 1923, p. 6.650).


• Capitaine au long-cours, inscrit à Saint-Malo, n° 41 ; lieutenant de vaisseau auxiliaire. Déclaré admissible à l’emploi d’inspecteur de la navigation maritime à l’issue d’un examen organisé les 17 et 18 octobre 1921, étant classé 1er sur 4 candidats (J.O. 22 oct. 1921, p. 11.986).

Par décret en date du 2 décembre 1933 (J.O. 6 déc. 1933, p. 12.095), nommé au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer et affecté à ce titre au Centre maritime mobilisateur de Lorient.


• Par un décret en date du 12 janvier 1935 (J.O. 15 janv. 1935, p. 454), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

« Fourchon (Charles-Joseph-Michel-Marie), inspecteur de la navigation à Lorient. 37 annuités. Croix de guerre. 1 citation. »

▪ Note produite le 31 décembre 1934 par le Ministre de la Marine marchande à l’appui du projet de décret de nomination [extrait] (Base Léonore, Dossier 19800035/0147/18759).

« Observations. — 23 ans de navigation au commerce. Commandait pendant la guerre un navire de commerce armé, le Nord. Attaqué par un sous-marin le 6 octobre 1917, réussit à le couler.
Excellent inspecteur de la navigation, d’une compétence très grande. Titulaire de 7 propositions. Présenté n° 1 par l’inspecteur général des services de l’Inscription maritime.
»


• Par un décret en date du 13 janvier 1938 (J.O. 16 janv. 1938, p. 735), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Memgam »

Bonjour,

Pendant la Grande guerre, Charles Fourchon a effectué quatre voyages en tant que commandant de Nord.
C'est au cours de son premier voyage à bord et le 32 ème de Nord, qu'il sera victime d'un coup de pampero dans l'Atlantique Sud, perdant son grand mât avant et l'obligeant à relâcher à Montevideo du 5 juillet au 26 août 1915. Il sera de retour à Dunkerque avec du nitrate le 30 janvier 1916.

N.B. La légende de la photo suivante, extraite de l'ouvrage des Briot comporte une erreur : la fortune de mer de Nord est bien arrivée à son 32 ème voyage.
Par ailleurs, l'ouvrage ne mentionne pas l'attaque par sous-marin du 6 octobre 1917.

Source : Claude et Jacqueline Briot, Cap-horniers français, 2, Histoire de l'armement Bordes et de ses navires, chasse-marée, 2003, photo page 411.

Cordialement.

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Memgam
Memgam
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Re: NORD ― Quatre-mâts barque ― Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.

Message par Memgam »

Bonjour,

Nord, quatre-mâts barque construit en 1890 chez Barclay, Curle & Cie à Glasgow,
3113 tjb, 2905 tjn, 96,01 x 14,10 x 7,26 m.

En 1912, indicatif KLDW, immatriculé à Dunkerque, armateur A.D. Bordes & fils,

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.

Cordialement.
Memgam
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