JOSEPH-PENEAU ― Chalutier ― Conserveries nantaises Le Chat & Cie.

Rutilius
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Re: JOSEPH-PENEAU ― Chalutier ― Conserveries nantaises Le Chat & Cie.

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


Joseph-Peneau ― Chalutier à vapeur ― Conserveries nantaises Le Chat, Philippe & Benoît & Cie.


■ Historique partiel.


6 septembre 1917 : Avec la Vedette automobile n° 30, alors commandée par le deuxième maître de timonerie Le Bot, sauve l’équipage et les passagers du paquebot Elizabethville, de la Compagnie belge maritime du Congo (Anvers, Belgique), torpillé le même jour au large de Belle-Île par l’UC-71 (Oberleutnant zur See Reinhold Saltzwedel).


Société centrale de sauvetage des naufragés – Annales du sauvetage maritime, 1918, 1er et 2e trim., Contre-amiral Hallez, « Rapport sur les principaux sauvetages accomplis dans l’année. », p. 23 et 24.

« Le 6 septembre, un vapeur ayant été torpillé, coulé, en 20 minutes ; les survivants, parmi lesquels 12 blessés ou malades, prennent place dans des embarcations qu’une vedette remorque péniblement. Le sémaphore d’Arzic les ayant aperçus, le vapeur " Joseph-Peneau ", qui était sous pression dans le port, se porte à leur rencontre avec des hommes de bonne volonté parmi lesquels M. Ruggiery (Fernand-Jules), représentant de la Compagnie des Messageries Orientales. Grâce à la promptitude de ce secours, les naufragés sont ramenés avant la nuit au port où ils reçoivent les soins dont ils avaient grand besoin.

M. Ruggiery reçoit une médaille d’or, et le vapeur " Joseph-Peneau ", capitaine Hervé, un prix de 375 francs.
»
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: JOSEPH-PENEAU ― Chalutier ― Conserveries nantaises Le Chat & Cie.

Message par markab »

Bonjour

Un lien sur le naufrage avec une mystérieuse histoire de diamants

http://www.archeosousmarine.net/elisabethville.html

A bientot
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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markab
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Re: JOSEPH-PENEAU ― Chalutier ― Conserveries nantaises Le Chat & Cie.

Message par markab »

Bonjour

Le navire aurait coulé le 6 septembre 1917 selon l'ouvrage "la grande guerre et les conserveurs de sardines" par JC Fichou - PUF

A bientot
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Rutilius
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Re: JOSEPH-PENEAU ― Chalutier ― Conserveries nantaises Le Chat & Cie.

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Récompenses.

Journal officiel du 10 octobre 1917, p. 8.019.


« Par décision du Sous-secrétaire d’État des Transports maritimes et de la Marine marchande, en date du 8 octobre 1917, les récompenses suivantes ont été accordées, pour faits de sauvetage, aux personnes désignées ci-après : [...]

Direction de l’Inscription maritime de Nantes.


Hervé (Émile), capitaine au cabotage, inscrit à Auray, commandant le vapeur Joseph-Peneau ;

Le Quellec (Aimé-Fortuné), mécanicien breveté de 1re classe, inscrit à Auray, n° 4.087 ;

Guhel (Jean-François), matelot, inscrit à Auray, 2.219/4.437 ;

Harnois (Vincent-Marie-Noël), mousse, inscrit à Auray, 1.619/6.463 ;

Bonnec (Léonard-Marie), matelot, inscrit à Auray, 457/309 ;

Le Bras (Pierre), chauffeur, inscrit à Auray, n° 3.544 ;

Le Port (Léon-Marie), novice, inscrit à Auray, 1.620/6.468 ;

Le Guennec (Édouard-Marie), matelot, inscrit à Auray, 1.665/3.330 ;

Ruggiery (Fernand-Jules), représentant de la Compagnie de navigation Messageries de l’Ouest ;

Laleous (Jean-Louis), capitaine au cabotage, inscrit à Belle-Île, 210/110 ;

Querel (Jean-Louis), matelot, inscrit à Belle-Île, 1.433/433,

témoignages officiels de satisfaction : le 6 septembre 1917, se sont portés, à bord du vapeur Joseph-Peneau, malgré le danger de rencontrer un sous-marin ou une mine, au secours de l’équipage et des passagers du vapeur belge Elisabeth-Ville, torpillé par un sous-marin ennemi dans le golfe de Gascogne.
Les malheureux s’étaient réfugié dans six embarcations surchargées, remorquées par une vedette. Le Joseph-Peneau transborda à son bord, sans accident, les naufragés (dont 12 blessés ou malades) et les débarqua au Palais, où les soins que nécessitait leur état purent leur être procurés au moins trois ou quatre heures plus tôt.
»
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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