CARABINIER - Contre-torpilleur

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Ar Brav
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

CARABINIER Contre-torpilleur de 450 t type Spahi (1909 – 1918)

Chantier & Caractéristiques :

Ateliers & Chantiers de Penhoët, Saint Nazaire
Commencé : 1906
Mis à flot : 10.10.1908
Terminé : 1909
En service : 10.1909
Retiré : 14.11.1918
Caractéristiques : 475 t ; 7 200 cv ; 67 x 6,75 x 3 m ; 28 nds ; 4 cheminées ; machines alternatives ; 75 h.
Symbole de coque : 12.1909 : VI, 04.1910 : VI, 15.08.1910 : III, 09.09.1910 : I, 15.06.1912 : CA, 01.07.1912 : C.
Armement : VI de 65 + III TLT de 450.

Principales dates & Observations :

01.04.1910 : affecté à la 1ère escadrille
06.1912 : 2ème escadrille de contre-torpilleurs de la 1ère Armée navale en Méditerranée
14.03.1913 : désigné torpilleur d’escadre, opérations en Adriatique
1916 : mer Egée
13.11.1918 : échoué devant Lataquieh en Syrie
15.11.1918 : coulé.

Sources :

Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005
http://www.netmarine.net/dico/index.htm
Les Flottes de Combat en 1917, Commandant de Balincourt, Augustin Challamel, 1917
Les marques particulières des navires de guerre français 1900-1950, Jean Guiglini, SHM, 2002
Répertoire des navires de guerre français, Jacques Vichot, Pierre Boucheix, refondu par Hubert Michéa, AAMM, 2003
French Warships of World War I, Jean Labayle-Couhat, Ian Allan Ltd, 1974
Jane’s Fighting Ships 1914, Fred T. Jane, David & Charles Reprints, 1968



Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Ar Brav
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

Une vue du contre-torpilleur Carabinier :

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Cordialement,
Franck
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GENEAMAR
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

[:alain dubois:8] Pour la petite histoire...

Au 1er janvier 1911, 1ère Escadre ( Vice-Amiral Jean BELLUE, Commandant en chef l'Escadre).
Commandant (du 30 avril 1910) : Amédée VAN-GAVER, Capitaine de frégate, et Commandant une Escadrille de contre-torpilleurs de la 1ère Escadre.
Second : Eloi BINET, Lieutenant de vaisseau.
Enseigne de vaisseau : Frix MICHELIER.
Mécanicien principal de 2ème classe : Joseph RAYNAUD.

[:patrice pruniaux1:6]
Cordialement. Malou
Rutilius
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,

Début mars 1917, le capitaine de frégate DUBOIS prend le commandement du Carabinier , ainsi que celui de la 2e escadre de torpilleurs d'escadre de la 1re Armée navale (Ouest Eclair, n° 6335, 6 mars 1917, p. 4).

Bonne soirée,

Daniel.
Rutilius
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

13.11.1918 : échoué devant Lataquieh en Syrie.
15.11.1918 : coulé.


Les circonstances de la perte du Carabinier.

* Ouest-Eclair - éd. de Caen -,n° 4240, 17 oct. 1919, p. 4 :

" La perte du Carabinier. Vigoureuse apostrophe du commandant Brion. Il met en cause l'amiral Varney.

TOULON, 15 octobre. - (De notre envoyé correspondant particulier). - Les débats du Conseil de guerre ont commencé après les formalités d'usage par la lecture du rapport du commandant Janselme, commissaire du gouvernement.
Le Carabinier faisait partie d'un convoi comprenant le Du Chayla, le Lavoisier et l'Aspirant-Herber. Ce convoi emportait des troupes de Beyrouth à Alexandrette. Le capitaine de frégate Brion, commandant du Du Chayla guidait la navigation ; il est considéré par l'acte de mise en jugement comme responsable de l'échouement du Carabinier en même temps que le commandant du torpilleur, le capitaine de frégate Robert.
Le commandant Brion aurait omis d'aviser le Carabinier du danger menaçant l'escorte en s'engageant par voie douteuse. Il aurait également aggravé cette responsabilité par néglience d'utilisation du signal avertisseur, rendant ainsi plus difficile l'envoi de secours rapides.
L'amiral Varney, chef de division, qui avait son pavillon sur le Du Chayla, ne fut prévenu de l'accident que trois heures après. On sait que cet officier général, un des héros de l'Yser, fut mis hors de cause par le ministre.
Cette décision paraît ne pas être du goût du commandant Brion qui, dans son interrogatoire, a protesté avec une rare véhémence contre ce fait, avec une vigoureuse précision et une abondance de détails frappants. Il a rejeté toute la responsabilité sur l'amiral :
" J'exprime, dit-il, tout mon étonnement qu'il ne soit pas à ma place. Je proteste contre ma présence ici. Le rapport accusateur est un véritable roman ; cette histoire aura été pour moi une torture, mais maintenant je ne crains plus rien ; je me promets de dire ce que je pense lorsque l'amiral déposera."
Ces paroles, prononcées avec une brusquerie dépitée, ont suscité une véritable émotion dans la salle et notamment dans la partie réservée qui comprenait un très grand nombre d'officiers supérieurs de marine.
Le commandant Robert donne ensuite de longues explications sur les circonstances de l'échouage.
La séance, levée à midi, sera reprise à 2 h. 30 pour l'audition de l'amiral Varney.


Déposition de l'amiral Varney.

TOULON, 15 octobre. - (De notre correspondant particulier). - La séance de l'après-midi est ouverte par l'audition de l'amiral Varney. Il fait longuement le récit de l'évènement qui aboutit à la perte du beau torpilleur d'escadre Carabinier. Interrogé par le défenseur, l'amiral déclare notamment : " Le commandant Brion était le plus ancien capitaine de frégate. Comme j'étais à bord sans état-major, il devenait en mon absence responsable. Il m'a soumis la route ; j'ai approuvé cette route, si elle ne fut pas ensuite suivie, on aurait dû m'en prévenir. On ne m'a avisé de l'échouage du Carabinier que près de quatre heures après, alors que j'aurais dû être prévenu immédiatement et automatiquement. J'aurais pris alors toutes dispositions en conséquence pour faire arriver coûte que coûte les troupes du convoi à Alexandrette. Il y avait pour cela un interêt militaire d'extrême urgence."
Lorsque le président demande au commandant Brion s'il a quelques questions à poser, celui-ci répond : " Je n'ai rien à dire." Un silence profondément impressionnant pèse sur l'auditoire. On attendait un incident dramatique et il ne se produisit rien. Les débats se poursuivent par l'audition des enseignes Danselme et Duval."

[ à suivre]

Bonne soirée,
Daniel.
Rutilius
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par Rutilius »

[suite]

* Ouest-Eclair - éd. de Caen -,n° 4241, 18 oct. 1919, p. 4 :

" LA PERTE DU CARABINIER.

Malgré le sévère réquisitoire du commissaire du gouvernement, les commandants Brion et Robert ont été acquittés.

TOULON, 15 octobre. -
(De notre correspondant particulier). - Dès le début de la séance, on procède à l'audition des témoins.
Le contre-amiral Varney déclare que si on l'avait prévenu au moment du naufrage du Carabinier, il aurait agi exactement comme le commandant Brion, du Du Chayla, c'est-à-dire qu'il aurait continué sa route.
Il importait avant, dit-il, de débarquer les troupes à Beyrouth.
Les autres témoins ont fait des dépositions dénuées d'intérêt.
La parole est ensuite donnée au commissaire du gouvernement.
Il abandonne l'accusation en ce qui concerne le commandant Robert, mais, en revanche, réclame une peine particulièrement sévère à l'égard du capitaine de frégate Brion.
C'est le capitaine de frégate Moysan qui présente la défense du commandant Brion et le capitaine de frégate Juin, celle du commandant Robert.
Après une verte réplique du commissaire du gouvernement, le Conseil entre dans la salle des délibérations.
A 6 h. 20, il rapporte un jugement acquittant les capitaines de frégate Robert et Brion."


Bien amicalement à vous,
Daniel.
---------------------------------
Nota : L'échotier emploie l'un pour l'autre les termes échouement et échouage, qui ont pourtant une signification différente !
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GENEAMAR
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

GUÉPIN Rodolphe Marie

Né le 25 octobre 1867 à DOL-de-BRETAGNE (Ille-et-Vilaine) - Décédé le 26 novembre 1916 en mer, au large de LISBONNE.
Entre dans la Marine en 1884, Aspirant le 5 octobre 1887; port BREST. Enseigne de vaisseau le 1er février 1890. Au 1er janvier 1894, sur le cuirassé "FORMIDABLE", Escadre de Méditerranée (Cdt Hilaire FIÉRON). Lieutenant de vaisseau le 28 octobre 1895. Au 1er janvier 1897, Second sur le transport "EURE", Division navale de l'Océan Pacifique (Pierre LECUVE, Cdt). Au 1er janvier 1899, port BREST. Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier breveté Canonnier. Au 1er janvier 1901, sur le cuirassé garde-côtes "BOUVINES", Division des garde-côtes (Victor ROSSEL, Cdt). Au 1er janvier 1902, sur le cuirassé garde-côtes "INDOMPTABLE", en essais à TOULON (Jean de PERCIN, Cdt). Le 1er avril 1903, Commandant un groupe de torpilleurs de la Défense mobile du 5ème arrondissement à TOULON. Capitaine de frégate le 11 mars 1910. Au 1er janvier 1911, en résidence à PARIS, Officier d'ordonnance à l'État-Major particulier du Ministre de la Marine le Vice-Amiral BOUÉ de LAPEYRÈRE. Officier de la Légion d'Honneur. Le 30 avril 1913, Commandant le torpilleur "CARABINIER" et une escadrille de torpilleurs de la 1ère Armée navale. Idem à la mi-novembre 1915. Au 1er janvier 1916, inscrit au tableau d'avancement. Capitaine de vaisseau, cet Officier disparaît en mer le dimanche 26 novembre 1916 au large de LISBONNE, avec le cuirassé "SUFFREN" qu'il commandait et qui repartait à LORIENT, torpillé par le sous-marin U52.--- Jugement déclaratif de décès rendu à BREST le 13 juillet 1917, transcrit dans cette commune le 25 août 1907.--- Dernier domicile à PARIS-PASSY (XVIème), 2 rue de Siam.

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Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

LENIAU Louis

Né le 22 mars 1876 à PARIS (Seine) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1893 (port BREST), Aspirant le 5 octobre 1896. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur "FABERT", Division navale de l'Océan Indien (Cdt Pierre FORESTIER). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1898. Au 1er janvier 1899, 1900, port BREST. Au 1er janvier 1901, 1902, sur le croiseur "D'ESTRÉES", Division navale de l'Océan Atlantique (Cdts Marie DE RAMEY DE SUGNY puis Henri SUISSE). En janvier 1903, 1904, sur le contre-torpilleur "ARQUEBUSE", en essais à CHERBOURG puis Escadre du Nord (Cdt Fernand FOSSEY). Au 1er janvier 1906, sur le cuirassé "MASSÉNA", Escadre du Nord Cdt Dominique GAUCHET). Lieutenant de vaisseau le 1er octobre 1906. Au 1er janvier 1908, 1909, sur le "BRETAGNE", École des Mousses (Cdt Marie LAURENT). Le 5 octobre 1910, Chargé de la Défense fixe de SAÏGON. Idem au 1er janvier 1912. Au 1er janvier 1914, Second sur le torpilleur "CARABINIER", 2ème escadrille de la 1ère Armée navale (Cdt Rodolphe GUÉRIN). Au 1er janvier 1915, port BREST. Chevalier de la Légion d'Honneur. Aux 1er janvier 1917, 1918, port BREST. Capitaine de corvette le 9 mars 1918. --- Au 1er janvier 1921, sur le croiseur cuirassé "ERNEST-RENAN", 1ère Division Légère, Escadre de Méditerranée.
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

SIRE Félix Hippolyte

Né le 10 février 1884 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1902, Aspirant le 5 octobre 1905, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1907; port TOULON. Officier breveté Interprète de langue anglaise en 1909. Au 1er janvier 1911, port TOULON. Au 1er janvier 1914, sur le torpilleur "CARABINIER", 2ème escadrille de la 1ère Armée navale (Cdt Rodolphe GUÉRIN). Lieutenant de vaisseau le 12 mars 1916. En 1916, Second sur le torpilleur "COMMANDANT-RIVIÈRE", il est cité à l'ordre de l'Armée navale en janvier 1917 : " Officier de la plus haute valeur militaire et morale. A rempli sous un feu violent, avec le plus grand calme, ses fonctions d'officier en second, voyant tout et parant à tout.". Au 1er janvier 1918, port TOULON.
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: CARABINIER - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

PRINGOT Henri Auguste

Né le 2 août 1871 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1890, Mécanicien principal de 2ème classe le 11 décembre 1907; port BREST. Au 1er janvier 1911, au Service central des torpilleurs de TOULON. Au 1er janvier 1914, sur le torpilleur "CARABINIER", 2ème escadrille de la 1ère Armée navale (Cdt Rodolphe GUÉRIN). Mécanicien principal de 1ère classe le 27 mars 1914. Chevalier de la Légion d'Honneur. Ne figure plus dans les effectifs 1917.
Cordialement. Malou
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