ABEILLE N° 11 - Navire auxiliaire

[Terraillon Marc]

Bonjour

ABEILLE N° 11

Remorqueur de la Compagnie des Abeilles
Construit en Grande Bretagne au chantier Renoldson
Mis à flot en 1913
Réquisitionné de aout 1914 à juillet 1916 au Havre
Il est revendu à la Société Cherbourgeoise de Remorquage et de Sauvetage
Renommé CHERBOURGEOIS III
Saisi par les anglais en juillet 1940

A bientot

[Terraillon Marc]

Bonjour

La fiche MIRAMAR du remorqueur

Single Ship Report for "603"IDNo: 603 Year: 1913
Name: ABEILLE No.11 Keel:
Type: Tug Launch Date: 17.5.13
Flag: FRA Date of completion: 7.13

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Tons: 260 Link: 1509
DWT: Yard No: 284
Length overall: Ship Design:
LPP: Country of build: GBR
Beam: Builder: Rennoldson, J.P.
Material of build: Location of yard: South Shields
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn):

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Naval or paramilitary marking :
A:
End:

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Subsequent History:

Disposal Data:

A bientot

[Terraillon Marc]

Bonjour

"Abeille XI" 1898, devenu "Cyclope" MN,

"Abeille XI" 1901, devenu "Samson" MN,

"Abeille 11" 1913, devenu "Cherbourgeois 3", vapeur 1100 CV,

d'aprés : http://frenchtugs.free.fr/cies/portuaires/abeilles.htm

Bonsoir à tous,


Édouard-Jéramec ― Navire câblier (1913-1952) ― Compagnie française des câbles télégraphiques, Paris.

....

● Navigazette, n° 1.284, Jeudi 4 décembre 1913, p. 7, en rubrique « Chronique maritime – Lancements » :

« Edouard-Jeramec. ― La semaine dernière, au Havre, il a été procédé aux Chantiers de la Méditerranée, à Graville, au lancement du vapeur câblier Edouard-Jeramec, construit pour le compte de la Compagnie française des câbles télégraphiques. Cette opération a parfaitement réussi. A 10 heures, le Edouard-Jeramec, remorqué par les Abeilles VIII et XI, est entré au port et est allé s’amarrer au quai de la Garonne, où il sera procédé aux derniers travaux. Ce navire est le premier câblier de ce type construit en France ; il a les caractéristiques suivantes : longueur entre perpendiculaires, 82 m.50 ; largeur au fort, 12 m. 50 ; creux, 7 m. 90 ; tirant d’eau, 6 mètres. Son déplacement est de 3.780 tonnes. Il sera muni de deux machines alternatives de 1.900 chevaux de force qui actionneront chacune une hélice. Ses installations pour les câbles seront pourvues des derniers perfectionnements ; le nombre des cuves à câbles est de trois. »

...

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Bien amicalement à vous,
Daniel.

A bientot

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Le remorqueur à deux cheminées tractant le Quevilly est l'Abeille XI, construit par Lobnitz & Co. à Renfrew en 1901. 394 tjb ; 47,55 x 8,51 x 4,71 (cr) m ; 1.000 cv ; 2 hélices.

Le 2 novembre 1906, il est vendu à la Marine nationale et devient Samson. Devenu mouilleur de mines en 1940, il sautera le 29 mai sur une de ses mines, posée la veille dans le golfe de Fos. Le pont tour-nant a été construit en 1900. Quant au Quevilly, il porte sa seconde livrée, à coque noire, toujours avec faux sabords, alors qu'elle était gris bleu jusque vers 1905.

Sources

— Frédéric David : « Le Quevilly, le dernier pétrolier à voiles », Alan Sutton, 1996.

— Théodore Gazengel & Jean-Luc Déan : « Les Abeilles, des navires, des hommes, une histoire », Ma-rines éditions, 2005.

— Jean-Michel Roche : « Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours », Tome II., 1870~2006, Rezotel Maury, 2005.

[Memgam]

La compagnie des Abeilles du Havre, ayant choisi de baptiser tous ses navires du nom Abeille, suivi d'un numéro, il est parfois difficile de les identifier, d'autant que les chiffres utilisés, généralement Arabes, étaient parfois remplacés par des Romains. Ainsi, le 11 a été utilisé concurrement au XI. Le message de Marc Terraillon le montre pour partie.

Abeille n° 11, 1898, Lobnitz & Co, Renfrew, 406 tx, 47,58 x 8,51 m, 2 machines, 1000 cv, 2 hélices, 2 cheminées.
devient Cyclope en 1901, Marine nationale, rayé en 1947.
Abeille n° XI, 1901, Lobnitz & Co, Renfrew, 394 tx, 47,55 x 8,51 m, 2 machines, 1000 cv, 2 hélices, 2 cheminées.
devient Samson en 1906, Marine nationale, coulé le 29 mai 1940.
Abeille n° XI, 1907, J.P. Renneldson & Son, South Shields, 314 tx, 900 cv
devient Milon en 1912, Marine nationale, rayé en 1934.
Abeille n° XI, 1913, J.P. Renneldson & Son, 260 tx, 40,40 x 7,64 m, 1000 cv
Devient Cherbourgeois n° 3, Démoli en 1969.
Abeille n° XI, 1949, Ferguson Brothers, Port Glasgow, 330 tx, 38,15 x 9,45 m, 1600 cv.
vendue en 1964
Abeille n° 11, 1964, Dubigeon, Nantes, 288 tx, 32,28 x 9,02 m,1500 cv,
vendue en 1989.

Sources : Commandant Roger Lafon, A l'appel des S.O.S., JMM, 1927.
Théodore Gazengel, Jean-Luc Déan, Les Abeilles, des navires, des hommes, une histoire, Marines éditions, 2005.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Rezotel Maury 2005.
Robert Gruss, Flotte marchande française, 1950-1951, Editions Géographiques, Maritimes et Coloniales, 1951.

[markab]

Bonjour à tous

Petit up pour les recherches sur le MILON

A bientot

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Abeille-XI [III~1913] — Remorqueur — Compagnie de remorquage et de sauvetage « Les Abeilles », Le Havre.

Remorqueur construit en 1913 par le chantier J.-P. Renneldson & Sons, de South Shields (Comté de Tyne and Wear, Royaume-Uni) pour le compte de la Société des remorqueurs Abeille, société de droit anglais (The Abeille’s towage Company) — encore dénommée Compagnie de remorquage et de sauvetage « Les Abeilles » —, dont le siège social était établi au Havre, au 16, quai de l’Isle. Immatriculé au quartier du Havre, f° 493 , n° 1.481.

Réquisitionné au Havre d’Août 1914 à Juillet 1916. Cédé ou apporté en 1934 à la Société cherbourgeoise de remorquage et de sauvetage, filiale de la précédente, et renommé Cherbourgeois n° 3. Saisi par l’autorité navale britannique en Juillet 1940. Démoli en 1969.

Caractéristiques : Jauge, 314,20 tx jb et 22,34 tx jn. Dimensions, 40,40 x 7,64 x ... m. Puissance, 1.000 cv.

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□ Au printemps 1918, ce remorqueur — troisième du nom — était commandé par Jean-Louis François CORBET, capitaine au cabotage inscrit au quartier de La Hougue, n° 113, et avait pour chef mécanicien Léon BENTEN, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 2.160 (Déc. du Commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du 27 nov. 1918 établissant la Liste des capitaines ou patrons des navires de commerce, armateurs et officiers mécaniciens qui ont obtenu des félicitations pour la bonne tenue des postes d'équipage de leur navire et le bon entretien des machines, chaudières, etc., pendant le deuxième trimestre de 1918 : J.O. 30 nov. 1918, p. 10.344).

□ A l’automne 1920, il demeurait commandé par Jean-Louis François CORBET, mais avait pour chef mécanicien Julien BAZIL, inscrit au quartier du Havre, n° 3.098 (Déc. du Sous-secrétaire d’État des Ports, de la Marine marchande et des Pêche en date du 21 févr. 1921 établissant la Liste des capitaines ou patrons des navires de commerce, armateurs et officiers mécaniciens qui ont obtenu des félicita-tions pour la bonne tenue des postes d'équipage de leur navire, et le bon entretien des machines, chau-dières, etc., pendant le quatrième trimestre 1920 : J.O. 12 févr. 1921, p. 1.893).

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[Memgam]

Bonjour,

La citation de la nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur au capitaine au cabotage Jean-Louis François Corbet (La Hougue, n° 113) est en effet assez vague comme c'est généralement le cas. Les marins sont nommés pour l'ensemble d'une carrière, comprenant un ou plusieurs événements particuliers.
"A pratiqué pendant les hostilités, une navigation particulièrement pénible comme commandant d'un puissant remorqueur, chargé des mouvements du port du Havre et de l'assistance aux transports torpillés et en détresse, marin émérite, excellent manoeuvrier'.

Comme le nom, la date et le lieu de naissance, le quartier d'immatriculation, le numéro d'inscrit maritime sont connus ; pour en savoir plus sur la carrière maritime de la personne, il reste à se rendre aux archives départementales de la Seine Maritime à Rouen, qui détiennent les archives de l'Inscription maritime, et donc la matricule des capitaines au cabotage, où se trouvent les éléments de carrière, dont le lien avec le registre des inscrits maritimes (avant l'obtention du diplôme de capitaine au cabotage) et avec le registre des hors services, pour la fin de carrière. il y aura aussi un lien avec le registre des inscrits provisoires, s'il a commencé sa carrière comme mousse.

Pour des détails concernant les activités du remorqueur Abeille XI pendant la guerre, les informations publiées sont assez lacunaires. Les archives de la société des Abeilles ont été quelque peu malmenées par la guerre 1939-1945, et par les nombreuses cessions qui ont suivi. L'ouvrage qui leur est consacré par Gazengel et Déan, n'est guère prolixe sur la Grande Guerre. Il se limite à moins d'une page, se bornant à évoquer une assistance au navire-hopital britannique Galeka, ayant sauté sur mine le 28 octobre 1916. C'est l'Abeille XII, capitaine Vandenbrouck qui est intervenue, ainsi que les Noella et Neptune. Il doit être possible de se rapprocher des auteurs qui peuvent en savoir plus, outre une recherche dans les journaux locaux.
Dans l'ouvrage cité, il est mentionné qu'en 1914, la compagnie arme 9 remorqueurs dont l'Abeille XI, capitaine Corbet.

Quelques événements de mer sur la période de la Grande Guerre au large du Havre ou effectués par les Abeilles :

1915, mai, sauvetage du vapeur anglais Carmelite de 2583 tx coulé à l'île d'Yeu.
août, renflouement de la drague Andrée dans le bassin de la Citadelle

1916, sauvetage du quatre-mâts anglais Colonial Empire, coulé sur les rochers des Cardinaux, à deux milles au large d'Hoedic.
octobre, renfloué et mis en cale sèche le remorqueur Abeille n°6 coulé dans le sas Quinette de Rochemont par le vapeur anglais Inveram
novembre, sauvetage du vapeur anglais Léonard de 296 tx, chargé de blé, endommagé par une mine en rade du Havre

1917, janvier, sauvetage du cargo anglais Teviot de 3271 tx, transport de troupes coulé par abordage
mai, sauvetage du cargo américain Macorax coulé sous Octeville
octobre, dégagement du sous-marin Amiral Bourgeois pris dans le filet du barrage.
août, sauvetage du vapeur norvégien Tordenskjold de 578 tx, coulé par abordage.
août, sauvetage du cargo français Artois, 138 tx coulé sur le Grand Placard

1918, février, sauvetage du vapeur anglais Arkangelsk coulé à la suite d'un abordage.

Sources : commandant Roger Lafon, A l'appel des S.O.S., JMM, 1927.
Théodore Gazengel, Jean-Luc Déan, Les Abeilles, des navires, des hommes, une histoire, Marines Editions, 2005, pages 18-19-20.

Cordialement.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Le commandant du remorqueur Abeille-XI de 1916 à 1921

— CORBET Jean-Louis François, né le 7 juillet 1864 à Saint-Vaast-La Hougue (Manche), décédé le 7 décembre 1947 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) (Registre des actes d’état-civil de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue, Année 1869, f° 70, acte n° 121).

• Fils de Jean Louis CORBET, né le 3 décembre 1834 à Saint-Vaast-La Hougue (Registre des actes d’état-civil de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue, Année 1834, f° 106, acte n° 182), « capitaine de navires » [1890], et de Marie Justine LEBARBANCHON, née le 20 novembre 1836 à Saint-Vaast-La Hougue (Registre des actes d’état-civil de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue, Année 1835, f° 100, acte n° 173), sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 11 mai 1859 (Registre des actes d’état-civil de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue, Année 1859, f° 43, acte n° 79).

• Époux de Camille Apolline LÉCUYER, née le 11 avril 1872 au Havre, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 13 février 1890 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1890, Vol. I., f° 119, acte n° 122).

Fille de Victor Louis Marie LÉCUYER, né le 26 septembre 1835 à Trégomeur (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), marin, et de Pauline MARTIN, née le 12 décembre 1840 à Réville (Manche), sans profes-sion [Domestique en 1861] ; époux ayant contracté mariage au Havre, le 26 octobre 1861 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1861, Vol. II., f° 213, acte n° 569 ~ Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1872, Vol. I., suppl. f° 18, acte n° 841).

• Père de Jean Camille Adolphe CORBET, né le 7 juin 1896 au Havre, disparu avec le cuirassé Danton, torpillé et coulé le 19 mars 1917 par le sous-marin allemand U-64 (Kapitänleutnant Robert MORATH) à 30 milles dans le Sud-Ouest de l’île de San-Pietro, sise au Sud de la Sardaigne, par 38° 45’ N. et 7° 46’ E. (Jug. Trib. civ. Brest, 16 oct. 1918, transcrit à Brest, le 29 nov. 1918). Matelot de 3e classe, inscrit au quartier du Havre, n° 7.681 ; classe 1916, n° 1.485 au recrutement du Havre.

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Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de La Hougue, n° 113. Embarque le 1er novembre 1916 sur le remorqueur Abeille-XI, succédant à Pierre DUMONTIER, né le 14 décembre 1887 à Compiègne (Oise), capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Dieppe, n° 65.

Par arrêté en date du 14 mai 1924 (J.O. 15 mai 1924, p. 4.325), nommé surveillant de port à la rési-dence de Saint-Vaast-La-Hougue à compter du 16 mai 1924.

Distinctions honorifiques

□ En 1918 (Déc. du commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du 27 nov. 1918, J.O. 30 nov. 1918, p. 10.344), et 1920 (Déc. du sous-secrétaire d’État des Ports, de la Marine mar-chande et des Pêche en date du 21 févr. 1921, J.O. 12 févr. 1921, p. 1.893), félicité pour la bonne tenue des postes d'équipage et le bon entretien du remorqueur Abeille XI.

□ Par décret du 26 juillet 1924 (J.O. 29 juill. 1924, p. 6.838), pris au titre du Ministère des travaux publics, nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

• Extrait de la note rédigée le 19 juillet 1924 par le Sous-secrétariat d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêche à l’appui du projet de décret de nomination (Base Léonore, Dossier 19800035/458/61304) :

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[Rutilius]

Bonsoir à tous,

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